Votre stratégie d’intuition est de la famille dite des « techniciens », des « ingénieurs », de ceux qui fabriquent des objets qui augmentent la puissance du travail humain à commencer par ceux qui ont eu la capacité de faire des silex taillés jusqu’aux fabricants de voitures ou d’ordinateurs.
Quand on est comme ça, depuis sa plus tendre enfance, on vit comme si on était iron man, dans un engin de sciences fiction, observant le monde par les hublots.
Le regard sur ses éducateurs, comme sur tout ce qui l’entoure, est froid, critique et distant. On est curieux de la logique de leur fonctionnement, on veut comprendre comment ça fonctionne, mais on se tient à l’abri des affects qui perturbent trop le paysage. D’autre part, plus que pour d’autres, on n’aime pas apprendre sans passer par la fabrication et la technique nécessaire. Vive les modèles réduits qui fonctionnent pour ce genre d’individu stratégique !
Pour lui la pédagogie c’est du jeu et de la répétition avec mise en pratique immédiate.
Cela donne une enfance dotée d’une distance intérieure, observatrice du monde et de ses lois, de ses transformations et de ses mécanismes mystérieux. Le stratège technique entre en résonance parfaite avec le mécanique inscrit dans le vivant et s’amuse instinctivement à le reproduire. La question de l’ingénieur-technicien est de trouver comment le faire en mieux, en plus simple, plus puissant ?
C’est d’ailleurs à cette question qu’il s’éveille et s’éduque, soit en direct, soit par l’imagination, soit par des dessins, soit par des livres qui lui donnent les outils pour rêver. Jules Vernes lui offre une matière exceptionnelle notamment avec son Capitaine Némo dans 20 000 lieues sous les mers. Star Trek ou Doctor Who lui présentent ses idoles modernes.
La stratégie d’intuition de l’ingénieur-technicien l’attire et le sépare de la nature puisqu’il en cherche le mécanique et veut la changer. La nature est un objet d’observation et une matière à transformer. Il la domine, la voit comme une matière première. Il se sent extérieur à la nature dont pourtant il est l’aimable représentant !
Il voit la pointe de flèche ou la hache se dessiner dans un éclat de silex, un manche de pioche dans un bout de bois, et d’abstraction en abstraction, il voit l’objet dans la matière, le nombre dans une quantité.
Nous avons déjà évoqué la capacité du technicien de vivre la mécanique du vivant dans son corps. Il peut ainsi créer de nouveaux dispositifs qu’il éprouve par le corps dans ses expériences de pensée, de les ressentir en lui-même avant de les réaliser.
Les maîtres mots de l ‘ingénieur-technicien sont donc observation, concentration, action constante, éventuellement action répétitive utilisant des moyens mécaniques, numériques ou rationnels, le tout pour fabriquer un monde meilleur.
Pour grandir et se développer, le technicien a besoin de beaucoup d’énergie pour dominer son environnement et le transformer selon ses souhaits, le mettre au service de ses buts. Le technicien ne se réalise que s’il trouve cette énergie stable et structurée dans son environnement et ce n’est pas souvent le cas dans la réalité. C’est pourquoi il n’est pas rare de le voir se construire un monde à lui, dans sa tête ou sur terre, dans les airs, sur la mer ou mieux, sous la mer ou dans l’espace, isolé du monde naturel propre à l’espèce. Au moins, ce monde est soumis à des lois qui lui rendent les choses prévisibles.
L’ingénieur-technicien pense que “aller sur la lune ou sur Mars est peut-être une folie mais c’est une folie nécessaire : c’est peut-être ainsi qu’on sauvera l’humanité.” Il croit au “progrès” qu’on appelle maintenant “innovation”. De plus, il pense qu’il faut se méfier de la nature parce qu’elle est imprévisible, instable et parfois terrible. Comme Pompéi a été détruite en un jour, la terre pourrait subir le même sort, victime d’un astéroïde. Le prévoir et contrer ces menaces, empêcher et réparer les désastres naturels éventuels fait partie de la raison d’être du technicien. Seul un technicien comprend ces inquiétudes.
Dans la vie quotidienne, l’ingénieur-technicien rend l’homme des milliers de fois plus fort grâce à des outils de plus en plus puissants et normalisés. Il a le génie de la transformation des énergies à son profit. Quand il travaille son corps, il le transforme en mécanique impressionnante, défiant la gravitation universelle et le temps, défiant parfois la vie elle-même. Attention cependant dit le sage “à force de vouloir faire du vivant une mécanique, on en fait une caricature et on le perd. Le vivant n’est pas fait pour servir les volontés humaines.” N’est-ce pas le défaut de notre civilisation industrielle et transhumaniste d’idolâtrer l’utile à court terme au risque de détruire ou abandonner tout le reste ?
L’ingénieur-technicien s’entraîne sans cesse dans la pratique de ses outils quotidiens. Il aime l’expérience, la pratique régulière, qu’elle soit physique ou intellectuelle. Il ne peut s’empêcher d’automatiser le parcours de son stylo qui pirouette au bout de ses doigts quand il réfléchit. Il aime la puissance des automatismes qui réalisent les effets voulus sans effort. Il rêve d’être le personnage d’Iron Man pour pouvoir voler dans les airs, se transférer d’un lieu à l’autre, ou d’une époque à une autre, circuler librement dans le milieu marin ou dans l’espace. Il voudrait inventer des machines qui défient les lois de la thermodynamique, des machines à remonter le temps ou à se transférer dans l’espace.
Ainsi arrivé à maturité, dans le monde réel quotidien, il standardise, normalise, démultiplie, reproduit, documente et s’entoure d’objets techniques ou intellectuels. Il aime la mécanique parce qu’il la comprend et le monde moderne ne lui fait pas peur. Et si seulement chacun jouait le jeu d’inventer ce nouveau monde que tout le monde attend, ne serait-ce pas mieux ?
Tous les métiers où il faut mécaniser l’action, trouver des algorithmes, développer un monde isolé et protégé, lui conviennent parfaitement. En entreprise, c’est par définition l’homme de la Qualité, de la sécurité, de la protection, de la précaution, de la production puisque, par nature, il est fait pour suivre et défendre la parfaite récurrence des processus. Dans le domaine du droit, du service, de la pédagogie ou de l’administration, il est toujours le garant et le leader engagé de l’application des formats voulus par l’institution. Si juger c’est faire appliquer des lois et des règles, il fait un excellent juge. Si enseigner c’est répéter sans se lasser, c’est par essence un excellent pédagogue !
En cas de stress très important, face à un accident ou une attaque, un technicien éprouvé est rarement pris au dépourvu. Il a souvent l’avantage d’avoir déjà imaginé, prévu, testé des dispositifs pour faire face à ces problèmes. Le déroulement des actions à mener est documenté et classé. Il fait confiance à ses dispositifs, ses systèmes de protection, de détection, ses camouflages, sa puissance de feu ou de fuite, ou plus trivialement, il sort ses procédures et les applique à la lettre avec un sang-froid étonnant. Il faut dire qu’il s’y était entraîné, dans sa tête ou en réel, auparavant. L’avion de la compagnie américaine US Airways, piloté par Chesley Sullenberger et son copilote Jeffrey Skiles, percute une compagnie de bernaches du Canada le 15 janvier 2019, moteurs arrêtés il se pose sur l’Hudson. Un miracle ? Non, le sang froid et le suivi strict des procédures du pilote qui était heureusement un ingénieur-technicien très éprouvé ! “Dans mon métier on apprend à tout anticiper” dira-t-il.
Par contre devant une situation où les paramètres sont faussés ou incohérent, il reste désemparé et encaisse sans broncher en attendant que l’orage passe, scotché à ses procédures, enregistrant l’expérience malheureuse dans ses moindres détails ; c’est le crash de l’Airbus Rio-Paris de 2009 suite à une défaillance technique des outils de mesures. S’il s’en sort, en revanche, au prochain coup du même genre, soyez sûrs qu’on ne l’y reprendra plus !
Pour que cette anticipation fonctionne, il faut donc enregistrer des données et savoir les interpréter. D’où la création par les stratèges technicien, dès l’aube de l’humanité de dispositifs d’enregistrement, l’invention des nombres, puis de l’écriture. Aujourd’hui Big Data et Intelligence Artificielle sont de plus en plus présents dans toutes nos transactions. Bravo aux techniques, mais attention en multipliant ces systèmes d’ingénierie mentale on risque de réduire nos capacités humaines de raisonnement, de mémoire et de prévision. Le GPS nous rend mou du neurone. En tous cas les ingénieurs-techniciens qui sont le bras armé de cette évolution ont une responsabilité essentielle dans cette évolution. Le défi qui leur est adressé est véritablement colossal.
En résumé, l’ingénieur-technicien est le type idéal pour documenter, créer et entretenir des mémoires, méthodes et objets pour mieux observer, prévenir, outiller, enseigner et en général transformer l’énergie et la mettre au service de l’homme.
Parmi ses animaux totem citons l’abeille, le chien berger, le cheval et l’éléphant. Et le vôtre ?
Vous avez l’intuition sociale dite du « coordinateur ». Dès son plus jeune âge, le coordinateur est un enfant éminemment sociable mais qui sait ce qu’il veut. Il aime se donner totalement aux autres mais il est malheureux si cette envie n’est pas partagée ce qui peut le rendre dépendant des autres, de leur présence. Il apporte à ses proches tout ce qu’il sait faire, sans compter, et cherche ce qui est bon pour eux afin d’y contribuer mais à une condition : il faut respecter ses valeurs, faire confiance à sa stratégie.
Même enfant, il est viscéralement attaché au respect des valeurs de base qui sont les siennes et une trahison sur ce point peut le transformer en victime ou en révolté agressif hystérique. Il ne cherche pas à prendre la place centrale dans un groupe ou dans une famille mais il peut l’assumer pour lutter contre ceux qui l’ont trahi.
Dans sa famille, avec la restriction apportée précédemment, il s’entend bien avec chacun et il devrait faire le bonheur de ses éducateurs. Facile d’abord, d’une convivialité accueillante, il plaît par sa qualité d’écoute, sa façon de se mettre à l’unisson des émotions des autres et son intérêt pour leur sort. Comme il n’est pas avare de partager ses projets, il peut être un bon meneur.
Pour le choix de ses études et de son environnement social, il faut tenir compte de sa vocation : donner de l’enthousiasme pour servir un noble but, qu’il le fasse en tant qu’acteur, animateur, moniteur, entraîneur, capitaine d’équipe ou chef de projet.
Pour son éducation, ne pas trahir sa confiance ! Dans un environnement malsain ou avec des éducateurs maladroits, indifférents ou nocifs, il peut inverser toutes ses qualités et perdre tout espoir de se réaliser.
Confiance devient méfiance, innocence devient culpabilité, enthousiasme, déprime. Ce comportement opposé à sa vraie nature pourrait perturber plus tard le bon déroulement de sa vie sociale, familiale et amoureuse en faisant fuir ceux à qui il voudrait tant donner, à commencer par ceux qu’il aime le plus : “ses enfants”.
Arrivé à maturité, le coordinateur est fait pour être acteur et animateur de changement, un technicien de la coopération, un meneur associatif, un fédérateur apprécié pour conduire une équipe sous le drapeau des mêmes valeurs, du même rêve, d’une même cause.
Sa fonction sociale est de réunir et de créer du dévouement et de la confiance mutuelle entre les membres de son équipe. Il a le don pour faire converger les efforts de chacun vers le but qu’il défend en développant la curiosité mutuelle comme la plus grande des qualités.
Voir loin, faire converger les énergies vers le même but, sécuriser le périmètre d’action c’est parfait, mais faut-il encore s’assurer de la faisabilité collective du projet dans la durée et cela dépend beaucoup des relations établies. Il doit créer des plateformes où l’interopérabilité est facile. Pour cela il aime créer des systèmes de correction et de rectification en cas d’erreur ou de déviation. Cela donne de la robustesse à ses projets parfois rocambolesques.
Le coordinateur n’aime pas les frottements sociaux et son instinct le fait sous-estimer la résistance au changement de ses proches. Son simple regard traverse vos résistances et vous pénètre le cœur. Cette innocence lui donne sa curiosité pour les autres, son enthousiasme, sa force de pénétration et de transformation. Il procède sur la durée par imprégnation constante, répétition, petites touches, et réussit souvent en douceur là où les autres échouent par la force.
Le coordinateur sait, peut-être mieux qu’un autre, qu’une bonne idée peut être catastrophique si elle n’est pas intégrée par tous et portée par chacun. Son plus grand désir est que chacun croit à ses valeurs et aux buts qu’il porte en lui. Son défaut est de beaucoup pardonner pourvu que ce désir soit respecté.
De toute façon, pour le coordinateur, le manque de confiance, le refus d’entraide, un non-respect de ses engagements pour la cause commune, font partie des trahisons tellement graves qu’il lui est difficile de l’imaginer. C’est pourquoi le risque du coordinateur est de se construire une bulle où cet enfer n’existe pas et quand cette bulle explose, nous verrons plus tard à quel point cela peut être catastrophique. Placé devant les faits, Alceste du misanthrope de Molière, continue à nier.
Quand tout se passe bien ou se répare bien, que son projet est adopté, ce sera un bonheur pour tous de le voir répandre la vraie sagesse qui est le savoir faire ensemble. Il mobilise dans l’harmonie, associe de façon souple et créative des rôles très différents. Il a la même considération et la même attention pour chacun, du gardien de parking au dirigeant et cela peut créer des groupes très enthousiastes et performants. A ses yeux, tous les acteurs sont dignes d’importance, jusqu’au plus petit maillon de la chaîne.
Toute sa vie, il reste proche des enfants avec qui il nourrit une relation de complicité et ce sera pour eux le parent rêvé parce qu’il n’impose pas ou y répugne. Il motive, il montre l’exemple et donne beaucoup de sa personne. Il répugne à utiliser son pouvoir hiérarchique ou son autorité parentale pour contraindre, trancher, sanctionner ; il persuade, stimule, explique, corrige et surtout il forme. Leader ou éducateur associatif plus que contractuel, il montre comment faire en espérant que d’autres en feront autant.
Grâce à sa vision des processus et de leur déploiement dans le temps, il veille à la meilleure utilisation possible des moyens en les répartissant en fonction des besoins de chacun. Il crée ainsi un esprit d’équipe et du partenariat sur des bases concrètes. Son mode de gouvernance favori vise à rassembler les opinions de chacun pour les mettre au service du collectif.
Nous comprenons qu’il est pénible pour un tel leader de sanctionner un mauvais résultat, ou une faute. Quand il doit le faire cependant, c’est qu’il en est contraint et forcé, pour respecter le mandat de son organisation ou parce que les valeurs du groupe sont salies.
N’étant pas du tout dans la rivalité de territoire, deux chefs coordinateurs peuvent cohabiter sur les mêmes terrains, bien plus, ils aiment s’entraider, s’observer et se refiler les bons tuyaux, ils peuvent même travailler pour deux chefs différents et les faire coopérer en jouant les interfaces, s’ils servent les mêmes valeurs et que le cadre est clair. Ce sont des partenaires fiables et dévoués dans l’action.
En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.
Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR
En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.
Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR
L’intuition identitaire dite de « l’accompagnateur » en fait à la fois une éponge relationnelle et émotionnelle. Pour s’épanouir, il est comme les chats qui ont besoin d’un environnement familial tranquille, cosy, confortable, sans dispute, sans tensions … et d’une grande fenêtre sur le monde réel ou imaginaire pour nourrir son insatiable curiosité à 360°. La curiosité c’est sa grande qualité. Quand il est dans cet environnement, c’est un cadeau pour ses parents, un trésor de tendresse et de gentillesse à partager, un bon compagnon toujours partant pour toutes les aventures.
Quand son équilibre psychique ne va pas, avant de l’emmener chez le thérapeute, vérifiez l’état mental de ses éducateurs. C’est le parent souffrant auquel il est le plus attaché qu’il faut soigner. Il prend souvent l’identité de celui ou de ceux auxquels il est attaché.
S’il pleure, il crie, il mord ou s’auto-mutile, c’est qu’il sent quelque chose qui ne va pas dans son environnement, chez ses éducateurs en particulier.
Il a une forme d’empathie émotionnelle qui peut, dès son plus jeune âge, lui faire jouer le rôle de ceux qui l’entoure pour mieux les comprendre et les aider.
Très sensible à un milieu négatif, son esprit peut passer de l’angoisse à la déprime. Son comportement est alors dysfonctionnel : indécision chronique, inorganisation, vague à l’âme, automutilation, honte d’exister, incapacité à s’intégrer, réveils impossibles, tocs, autant de symptômes qui montrent qu’il n’est plus en harmonie avec ce monde. Il sort de toutes les synchronicités heureuses qui font converger les opportunités sur son chemin pour le nourrir, il semble attirer le malheur.
Heureusement, son intuition identitaire lui donne aussi une forte capacité de résilience, un don pour s’en sortir. En bonne compagnie, le moral revient pour les mêmes raisons qu’il était parti. Autant son intuition identitaire est sensible aux dysfonctionnements, autant il est sensible à l’harmonie et à la joie de vivre.
Conscient de cette caractéristique, il apprécie toutes les organisations qui prônent l’entraide, la loyauté sociale, la confiance et la coopération comme valeurs cardinales.
Là, il se redresse, retrouve sa dignité, l’envie de vivre et bientôt, cette porosité sociale et émotionnelle qui fût le défaut de sa cuirasse, devient sa plus grande qualité. Il est alors encouragé dans sa mission d’entraide et de partage et dès la maturité, il développe une véritable autorité de soutien, fidèle et reconnue.
On veut nous faire croire que le monde est méchant : mensonges, trahisons, injures, offenses, indifférence, cynisme. Ces croyances nous étonnent et nous fascinent. C’est le piège idéal pour prendre en otage votre attention, vous mettre en hypnose et vous vendre quelque chose.
Présenter des images, des vidéos, des infos qui montrent que le monde est méchant est donc une source de revenus considérable pour les médias, les séries ou des émissions du type téléréalité.
Heureusement, ce n’est pas la réalité que nous enseignent les accompagnateurs qui sont avant tout de bons compagnons dont l’intuition identitaire porte naturellement à l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire … ils nous ouvrent les yeux, cela fait chaud au cœur et sert de modèle et d’exemple pour toute l’humanité.
L’accompagnateur est la porte d’un monde merveilleux qui existe en chacun d’entre nous. En effet, adulte, sur le plan émotionnel, il garde son cœur d’enfant curieux, créatif, prêt à toutes les aventures. Sa sensibilité à l’aventure des autres ne diminue pas avec l’âge. En exerçant sa conscience dans ce sens, il peut s’en servir pour capter les jeux socio-émotionnels de ses interlocuteurs et mieux le comprendre ou les interpréter pour s’en servir dans l’entraide.
L’accompagnateur aime davantage vous faire valoir et vous mettre en confiance que de se faire valoir lui-même au risque constant de s’oublier. Il redonne le moral à ceux qui chutent, développe une créativité incroyable pour vous expliquer comment vous en sortir, aussi est-il un bon moniteur, dévoué et généreux, un bon animateur aimé et respecté, idéal dans des équipes innovantes.
Leader sympa et qui se donne à fond, il a le génie pour créer des équipes, des groupes ou des associations pourvu qu’il soit protégé par un patron, une obédience, une institution qui l’apprécient, défendent ses intérêts et l’appuient en cas de coups durs.
En entreprise, il est apprécié dans les rôles de coach, de conseil, de relation client après-vente mais aussi d’accoucheur, de pilote – pour son sens de la relation à son environnement, de moniteur et de thérapeute.
L’intuition identitaire de l’accompagnateur semble être : bienveillance, loyauté, entraide, écoute, empathie active. L’accompagnateur ne voit pas ses difficultés mais voit d’abord celles des autres et son empathie naturelle en souffre jusqu’à le faire se révolter. Il paye de sa personne sans hésiter quand on lui demande de l’aide. Appelez-le à 2 heures du matin pour vous dépanner sur la route : il vient armé d’un large sourire. Dites-lui que vous avez un gros problème personnel et que vous avez besoin d’une oreille attentive : il vous écoute avec bienveillance et vous apporte les moyens de vous en sortir avec un sérieux réconfortant. C’est le Saint Bernard intelligent, créatif et infatigable de la tribu. “On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne” disait l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.
La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Innovateur vous allez privilégier, au risque de négliger d’autres perceptions, tout ce qu’il faut créer, changer, renouveler, réparer, guérir et transformer en cherchant tous les moyens pour y parvenir.
N’oubliez pas que d’autres auront d’autres perceptions du réel et voudront utiliser des moyens différents : certains se contenteront de l’état actuel des choses, sans vouloir les changer, préférant une action rapide et puissante avec les moyens du bord en imposant leur façon de faire (type Conquérant), d’autres voudront à tout prix maintenir le cap, quitte à louvoyer à l’économie le plus habilement possible (type Gestionnaire) d’autres encore préfèreront partager les acquis, les mettre en commun, communiquer et se donner les moyens de créer ces échanges (type Communicant).
Chaque situation requiert des fonctions décisionnelles de moyens différents. Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ou avec qui je dois collaborer ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation.
Les intuitions dite du type Innovateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Oméga dite le “Chercheur”. Elles font partie des intuitions hyper-sensibles au feed-back et les plus ouvertes à l’empathie ! Ce sont des intuitions changeantes, instables, vives et légères comme le feu ou l’air.
La prise de décision commence par boucler sur le terrain de l’action tous les éléments qu’il faut pour changer, amender, améliorer, transformer. Elle se fera en conscience et le plus souvent de façon fulgurante. Eureka !
Le type Innovateur est fait pour travailler dans des champs d’invention ou d’innovation, là où il faut impérativement imaginer d’autres mondes, d’autres façon de voir, d’autres façon d’être en relation avec l’univers, un monde où les ruptures avec le passé sont nécessaires, en compagnie d’autres inventeurs ou de gens qui les apprécient pour de bon comme ils sont.
Proposez-lui un problème impossible, vous n’aurez pas besoin de l’encourager pour qu’il s’y attaque : il adore ça ! C’est presque du vice !
L’espace, la physique avancée, l’art sous toutes ses formes, les relations humaines, la stratégie, le marketing de produits nouveaux, la communication, les neurosciences mais aussi le chamanisme, la psychologie, les relations de l’homme à l’univers, la métaphysique, la recherche en général, tout l’intéresse et tout va se jouer avec ses premières rencontres et les opportunités qu’il a eu d’acquérir des compétences durement méritées.
Il a par-dessus tout la capacité de marier ses sources. En fonction des différentes expériences analogues dans d’autres temps et dans d’autres ordres de choses, il induit ce qui va se passer dans la situation présente grâce à ses modèles. Ce mécanisme d’esprit provoque chez lui une forme de magie capable de créer une véritable « rupture » dans la continuité du progrès. Il tue ainsi les vérités acquises dans un domaine en y injectant de nouveaux concepts débouchant sur de nouvelles façons de faire qui ouvre de nouvelles voies et modifie l’humanité.
Être un innovateur, c’est se permettre d’emprunter un chemin dans la vie que l’on découvre au fur et à mesure. Pour innover, il faut être prêt à partager sa vision et à faire des sacrifices pour les autres.
Inutile de vous dire à quel point l’innovation est importante dans le monde et à quel point elle dérange les habitudes. L’innovation, c’est avant tout avoir le courage d’emprunter une voie que personne d’autre n’a empruntée, même si vos amis et collègues pensent que vous avez perdu la tête. Il s’agit d’avoir foi en une solution à laquelle vous êtes le seul à croire, puis de convaincre les autres qu’ils en ont aussi besoin.
Du sens sinon rien !
Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons besoin de plus d’innovateurs.
L’innovateur est une personne qui veut résoudre des problèmes et qui a besoin de sens pour le faire. S’il ne réussit pas ou s’il rencontre des solutions existantes qui résolvent déjà bien le problème, il n’aura aucune chance de s’épanouir. L’innovateur est donc quelqu’un qui est en recherche permanente de sens dans ce qu’il fait et propose.
Innover demande des efforts souvent surhumains, mais sans raison, sans sens, cela ne mène nulle part. Ainsi, l’innovateur doit être constamment à l’écoute de son environnement et garder tous ses capteurs sensoriels activés à 360° pour mieux apprendre et construire avec le terrain de l’expérience.
Un profil d’innovateur dans une équipe rend les échanges plus rationnels, fait avancer les projets avec l’objectif constant de résoudre les problèmes, et constitue une grande ressource pour faire avancer les projets.
Un patron Innovateur est dur à suivre mais avec lui vous découvrez la différence entre le savoir et la connaissance car pour lui, le savoir tue et la connaissance vous fait renaître.
Seul on va vite, ensemble on va loin
Si vous êtes un innovateur, vous savez que c’est un sport d’équipe. Vous ne pouvez pas le faire seul.
En fait, la théorie de l’effectuation montre que l’innovation doit être un processus de collaboration dès le début. En effet, toute personne impliquée dans un projet d’innovation ne dispose que d’une quantité limitée d’expérience et d’expertise ; plus il y a de personnes impliquées, plus il y a de perspectives et d’approches sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour développer votre projet. Cela peut se traduire par une meilleure compréhension de ce que veulent les utilisateurs, ainsi que par des conseils sur la manière d’améliorer votre produit ou service au fil du temps.
En travaillant avec d’autres, les innovateurs peuvent également s’assurer qu’ils travaillent toujours sur quelque chose qui a une réelle valeur – et lorsqu’ils partagent ces valeurs avec d’autres, ils en apprennent encore plus sur ce qu’ils veulent vraiment.
Entrepreneur, l’innovateur est en mesure de redéfinir son marché tout en pivotant sur son idée pour mieux capter la valeur. Dans le jargon des start-up, on parle de « pivotement ». Il n’a pas peur d’abandonner une voie pour une autre parce que la seconde a plus de sens que la première. Curieux et désireux d’identifier les meilleurs leviers pour son innovation, maître de sa barre, il sait donner du sens à ce qui se passe autour de lui et naviguer sans crainte malgré les vents changeants.
Résoudre le problème de l’expansion de l’humanité sur une planète restreinte est typiquement le type de problème “impossible” qui allume le cœur des Innovateurs. Le problème est de sortir l’Innovateur du champ des technologies industrielles et de le valoriser dans tous les autres champs : arts, sciences, humanités, sports et santé. L’Homo Faber devra valoriser ces domaines comme essentiels à sa survie et à son développement.
Les apports de sociétés comme SensePersonality vont dans le sens d’une amélioration du patrimoine de l’intelligence dans nos sociétés. Plus ce patrimoine sera grand, plus il sera facile de réguler l’expansion de l’humanité et de partager les ressources de la planète. L’innovation des chercheurs de SensePersonality est de mettre l’ingénierie de l’esprit au service du plus grand nombre.
L’Innovateur est la meilleure garantie pour s’en sortir en milieu incertain.
Un innovateur possède les caractéristiques nécessaires dans pratiquement tous les domaines qu’il s’agisse de fonctions métiers ou de fonctions transversales. Innover requiert avant tout une expertise humaine, un état d’esprit, bref, des intuitions spécialisées dans ce champ plus qu’une expertise métier.
Avec lui, vous êtes certain de trouver des solutions quand tout s’effondre. Restez toujours en contact avec un innovateur !
On voit le meilleur de lui-même dans les situations les plus dramatiques où rien ne semble l’arrêter, aucun problème ne l’effraie. Il est à l’aise dans les métiers où il faut concevoir une intervention rapide et sans filets, une mission de réparation ou d’invention dans des systèmes complexes, aux logiques floues, masquées et difficilement rationalisables.
En fonction de son histoire et de ses compétences, il peut créer tant dans les disciplines scientifiques qu’artistiques, dans la santé ou le conseil, partout où l’on cherche la vérité et l’intérêt des utilisateurs.
C’est un créatif, compositeur de nouvelles formes, concepts ou théories ex nihilo, à l’aise dans le changement global par une nouvelle interprétation du monde. Un cadeau pour l’humanité !
Parfois, lorsque nous essayons d’innover, nous pouvons commencer à perdre de vue la situation dans son ensemble et égarer nos interlocuteurs dans des voies de traverses. Nous sommes tellement pris dans notre propre bulle qu’il est facile d’oublier le monde qui nous entoure et sa propre façon de voir. Tout le monde n’est pas Innovateur. Nous l’avons précisé dans notre introduction aux fonctions décisionnelles. Nous finissons par oublier les personnes qui comptent sur nous et pour nous, nous perdons le contact avec notre propre humanité.
En tant que Innovateurs, nous ne pouvons pas nous permettre de commettre ce genre d’erreurs ! Nous devons garder les pieds sur terre et nous concentrer sur ce qui compte le plus : la réussite de notre équipe, de nos proches, de notre famille.
Alors, comment faire pour ne pas nous perdre dans nos propres mondes ? Il n’y a pas de solution miracle, mais il y a certaines choses que vous pouvez faire pour vous aider à rester vigilant et concentré sur ce qui compte vraiment :
Sortez de votre bulle et parlez avec les autres. Il est facile pour un innovateur de penser qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet ou un projet ; mais parler avec d’autres personnes vous aidera à voir les choses d’un point de vue différent, ce qui est toujours précieux lorsqu’on essaie d’innover.
Assurez-vous que votre équipe, vos proches, vos interlocuteurs vous comprennent. Vous ne voulez pas qu’ils se perdent dans leurs propres interprétations !
Veillez à ce que chacun, à vos côtés, entre dans son rôle à son rythme et non pas à votre rythme infernal de surdoué ! Laisser lui le temps de s’engager au sein du projet, de l’équipe ou de l’entreprise – .
Affichez clairement votre objectif tout au long du processus et maintenez le !
Et n’oubliez jamais que :
L’innovateur est un penseur indépendant, sans peur et sans relâche. Il est attaché à sa vision et ne laisse personne se mettre en travers de son chemin, pas même lui-même. Mais parfois, cela peut être un problème. Lorsqu’il est pris dans sa propre bulle, il semble avoir l’esprit occupé par mille choses à la fois. Il n’écoute plus les autres et semble couper de toute empathie, ce qui est un comble pour ce type de personnalité.
Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas :
Il sacrifie son bonheur et sa vie pour devenir exceptionnel et donc meilleur que tout le monde.
Son seul but est de parvenir à ses fins et d’oublier les lois de la vie à tel point qu’il n’a pas de temps pour ses amis ou sa famille.
Si cela persiste, il devient amer, il ne pense qu’à lui, n’admire que lui, ne se remet jamais en question ce qui le rend insincère, machiavélique, sournois, égoïste et calculateur.
Il n’a pas les pieds sur terre, il vit constamment dans ses rêves à tel point que s’il y a une opportunité d’excitation ou d’aventure ailleurs, n’importe où ailleurs, il laissera tout tomber et partira.
SensePersonality a mis en place un modèle de lecture des Puissances Affectives qui peut vous être utile pour éviter les erreurs naturelles de l’Innovateur. Découvrez-le sur le site 5intelligences.com
La mise en tension qui se crée entre notre intelligence mentale et notre intelligence physique est libérée par des décisions du type : quelle est la meilleure posture pour agir pratiquement sur le terrain ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Modélisateur vous allez privilégier, au risque de vous tromper, toutes les techniques possibles de modélisation pour multiplier l’efficacité de vos gestes et en améliorer l’économie. N’oubliez pas que d’autres utilisent d’autres techniques toute aussi efficaces pour obtenir d’excellents résultats : l’Opérateur par ses capacités uniques d’utiliser les moyens déjà existants et son endurance dans la répétition, l’Enquêteur, par ses capacités à se focaliser sur une hypothèse, s’y tenir solidement, et sa persévérance à la prouver, le Découvreur qui préfère disséquer, analyser, démonter pour étudier et utiliser les propriétés de chaque élément constitutif et s’en servir en les recomposant à sa façon.
Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel de terrain correspond bien à la situation.
Les intuitions dite du type Modélisateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence mentale Oméga dite “Chercheur” et l’intelligence physique Alpha dite “Eleveur”. Ce sont des intuitions bien équilibrées, stables et qui donnent de la sérénité, de la constance et de la régularité dans leurs fonctions décisionnelles sur le terrain.
Spécialiste dans la réalisation de modèles jusqu’à des systèmes complexes pouvant lui servir dans son domaine d’activité, le Modélisateur a transformé l’Homo Sapiens en Homo Faber. C’est lui par exemple qui a inventé la taille du silex, l’irrigation ou l’écriture.
Eprouver sa matrice de construction du réel par l’expérience est un réflexe naturel pour le Modélisateur. Fabriquer des outils ou des systèmes qui reproduisent cette construction du réel est sa passion.
C’est donc l’homme de la construction progressive de la réalité à travers des modèles, des algorithmes, des processus reproductibles à l’infini… jusqu’à les incarner dans des machines. Il construit ses patrons par tâtonnements successifs, à partir d’une gestuelle physique ou mentale qu’il superpose à la réalité jusqu’à ce qu’elle devienne un automatisme efficace et régulier sur le terrain. Le mathématicien anglais Alan Turing, était un Modélisateur type. En 1936, à 24 ans, il redéfinit la notion de calcul : ce qui est calculable peut être décomposé en un nombre fini d’étapes, pouvant chacune être réalisée par une machine.
La montée en puissance exponentielle du numérique, de l’intelligence artificielle et surtout du machine learning lui doit beaucoup.
La manie du Modélisateur est d’étiqueter la réalité, les matériaux et les personnes, en fonction de son domaine de prédilection. Il peut ainsi réaliser les projets les plus difficiles à imaginer grâce à cette formidable accumulation de savoir-faire mémorisée dans ces procédures et ses classements. Travailler en équipe devient facile, les choses étant classées, il est fort commode de s’en servir.
Ces qualités en font un bon pédagogue, un formateur soucieux de montrer, de démontrer le fonctionnement des choses, n’ayant pas peur de répéter ni d’approfondir, ni de détailler à la demande. Il amène l’apprenant par l’exemple et l’expérience à la connaissance.
Son rôle dans une organisation est souvent d’établir une nomenclature et des modes d’emploi utiles pour tous. Il fait confiance à ses pairs qui font de même et partage volontiers son savoir avec eux dans des communautés spécialisées.
Il est à l’aise dans un univers poli par l’expérience, la science, le professionnalisme et la raison.
A la différence d’autres types comme l’opérateur, le Modélisateur réfléchit longuement avant d’agir la première fois. Il faut lui donner le temps d’acquérir de l’expérience. Ne pas le brusquer, lui laisser le temps de vérifier, de contrôler. Il reste sceptique jusqu’à la preuve dûment établie. Ensuite, il est rapide, stable dans ses performances et régulier.
Pour exister les gens et les choses doivent se situer aisément dans ses modèles et être interopérables, c’est-à-dire fonctionner ensemble, même dans des systèmes complexes. Le modélisateur aime les modes d’emploi, les lit et les comprend.
Le modélisateur peut plonger dans l’inconnu mais il lui faut des protections, des méthodes certifiées et de bons moniteurs.
Les intuitions systémiques du Modélisateur risquent de transformer les individus en machines comme le montre si bien Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes.
Dans ce modèle, les sujets sont appelés « opérateurs », et ils sont forcés de devenir eux-mêmes des machines.
Le Modélisateur produit une vie standardisée pour ses sujets – une vie où tout est identique d’une personne à l’autre : de leur maison à leur travail, en passant par leur routine quotidienne. Le Modélisateur crée également une société productiviste : une société où les gens sont parfois obligés de travailler de longues heures à des postes qu’ils détestent parce que vidés de leurs émotions, de leurs fragilités, de leur réactivité sur le terrain, de leur coopération mutuelle, de leurs initiatives, bref de leur humanité.
L’avantage du Modélisateur est de sortir des durs travaux des champs et de gagner plus d’argent avec l’impression de contribuer à quelque chose d’utile au progrès de l’humanité, à la société et ses avantages.
Là encore, les 5 intelligences de SensePersonality (encore un modèle !) insiste sur la nécessité de ne jamais s’identifier à un type d’intuition ou de personnalité mais de les intégrer tous et en tous cas, de ne jamais s’y livrer avec excès.
Le Modélisateur agit pour mettre en place des structures concrètes, plus ou moins complexes, mais toujours applicables et réplicables à souhait, en masse et à des conditions économiques stables excluant le hasard. C’est sa plus grande plue-value.
Dans l’ordre – des structures les plus simples aux plus complexes – nous avons la création systématique de :
1- Habitudes : dans le sens d’usage, il s’agit ici du niveau “zéro” de la modélisation. Il comporte la notion de répétition, importante à tout début de structure.
2- Règles : les règles sont selon le dictionnaire Larousse une “prescription propre à une science, une technique, une activité déterminée et qu’il importe de suivre”, c’est un cran au-dessus des habitudes au niveau de la structure mais avec de la coercition.
3- Mode d’emploi : nous utilisons ce terme dans le sens d’ensemble de règles expliquées pédagogiquement pour rendre leur fonctionnement facile. La structure est ici assez claire et bien conçue dans ce but. Nous sommes encore un niveau au-dessus des règles car elles sont ici obligatoirement explicitées par écrit.
4- Modèles : Nous prenons ici le terme dans le sens définit par Le Robert, c’est-à-dire comme “ce que l’on doit imiter”, un modèle est d’un niveau de complexité plus grand qu’un mode d’emploi et reste moins contraignant qu’une procédure – comme nous allons le voir ci-dessous -. Ce mot est devenu le générique du type d’intuition terrain que nous avons appelé le Modélisateur.
5- Procédures : une procédure est un modèle qui doit être absolument suivi.
C’est un modèle éventuellement régi par des lois juridiques, donc par une force de coercition. C’est un modèle que l’on doit obligatoirement imiter.
6- Machines : le modélisateur matérialise ses intuitions dans la fabrication des machines. Il est l’inventeur de la technologie plus que de la science, de l’expérimentation plus que de la recherche pure. C’est l’Homo Faber par excellence.
Savoir traiter la réalité avec méthode, par paquets cohérents, dimensionnés, qualifiés et hiérarchisés, agir selon des recettes validées, obtenir des résultats standardisés, c’est bien ce que veut toute organisation, université, industrie ou administration.
Ses intuitions servent à construire des savoirs communs mobilisables, mesurables et quantifiables.
“Nul n’entre ici s’il n’est géomètre” pouvait-on lire sur le fronton de l’Académie fondée par Platon à Athènes. Le Modélisateur est très proche du platonisme qui considère par exemple que le Bien ne se trouve pas dans le monde sensible, imparfait et soumis à la dégradation mais dans une autre réalité dont on accède que par la pensée, l’esprit de géométrie et la modélisation.
Pourvu qu’il puisse utiliser les leviers des théories, des lois, des techniques, des systèmes, des procédures, des machines, le Modélisateur se sentira parfaitement à sa place. On en trouve partout, sciences et techniques, humanités, commerce, logistique, agriculture, santé.
Les défauts de personnalité sont les choses qui vous rendent unique, mais aussi celles qui vous rendent la vie difficile. Il est tentant de penser que ces traits sont innés et immuables, mais ce n’est pas vrai ! Vous pouvez travailler dur pour surmonter vos défauts de personnalité, et vous pouvez même les changer ! SensePersonality vous propose un accompagnement simple, efficace et non-intrusif pour vous aider à surmonter la plupart des obstacles affectifs qui empêchent d’être soi. L’être humain a besoin avant tout d’aimer et d’être aimé, et pour cela, il est indispensable de libérer sa personnalité sensorielle.
Les Modélisateurs ont une forte volonté, mais ils peuvent être têtus et confondre leurs vérités avec des certitudes absolues et universelles. La carte n’est pas le territoire faut-il le rappeler !
Ils sont toujours à la recherche de nouvelles façons de s’améliorer et d’améliorer leur vie, mais ils peuvent être trop ambitieux. Ils ont des normes et des attentes élevées pour eux-mêmes, et ils attendent des autres qu’ils respectent ces mêmes normes. Le Modélisateur s’entend bien dans un monde de modélisateurs et risque de le réduire à cela.
Ils peuvent également être critiques voire méprisants envers les autres qui ne répondent pas à leurs attentes élevées. Les Modélisateurs ont tendance à être perfectionnistes et peuvent avoir du mal à accepter qu’il y ait des moments où les choses ne se déroulent pas comme prévu ou que quelque chose ne se passe pas exactement comme ils l’auraient souhaitée. Ils ne tolèrent pas trop les écarts par rapport aux modèles, aux cadences, au rythme imposés par leurs méthodes.
Le Modélisateur est un penseur indépendant qui cherche à conjurer sa peur du hasard, de l’imprévisible, du risque. Il a un fort besoin de contrôler la situation et lui-même doit être un modèle aux yeux des autres. Que se passe-t-il en cas de troubles affectifs ? Cela engendre un stress permanent, un manque de souplesse et de communication avec les autres : il ne les écoute plus et semble coupé de toute empathie.
Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas, sa personnalité présente les défauts suivants :
Orgueil – le désir d’être important, exceptionnel et supérieur
Arrogance – fierté qui se manifeste par un comportement hautain
Sécheresse – manque de chaleur émotionnelle et d’empathie
Irritabilité – aux opinions, sentiments ou comportements contraires
Suffisance – pas besoin des autres, pas de solidarité, non coopératif
Paranoïa – Vérification et contrôle en excès
Dépression – s’enferme dans sa peine
Psychorigidité – manque de souplesse
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