Le journaliste

Profil de personnalité sensorielle

1. Sa vocation

Introduction aux intuitions de réalisation du Berger

La fonction de réalisation met en tension l’être vivant avec son univers. La résolution de cette mise en tension est une question de vie ou de mort pour l’être vivant. Elle déclenche la naissance d’un potentiel d’action ou son extinction, en fonction des perceptions reçues. Donc par itération et bouclage des intuitions, elle construit l’avenir de l’espèce à travers les comportements de l’individu par lequel elle s’exprime.

Pour l’individu et pour l’espèce, c’est la source d’énergie de tous ses projets de vie et de toutes les décisions qui en découlent. C’est son moteur stratégique, le moteur de ses désirs essentiels, son métronome et son système d’harmonie générale. 

 

Les intuitions dite du type Guerrier sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Vitale Alpha dite “le prophète » et l’intelligence Physique Oméga dite “le Chasseur”. 

Ces intuitions se caractérisent par : 

  1. Leur nature

  2. leurs valeurs

  3. Leurs lois et principes de vie

  4. Leur énergie, la direction de cette énergie et leur violence potentielle

  5. Lieux et métiers de capitalisation des savoir-faire

Nature des intuitions du champ de réalisation

La pulsion fondamentale du type Guerrier est de défendre :

Les intuitions du type Guerrier sont fort appréciées et reconnues dans la protection des espaces, des personnes et des ressources. Elles visent à se défendre soi-même et défendre les réalisations ou communautés que l’on valorise chaque fois qu’elles sont menacées.

Les intuitions du type Guerrier protègent la matière et les gens contre leur destruction et matérialisent l’invisible par tous les moyens possibles de détection, de mesure et de renseignement.

Elles sont à l’aise dans le guidage, le repérage pour contre-attaquer, éliminer et détruire les éléments hostiles en cas de menace.


Dans le cadre de grands projets humains, les intuitions du type Guerrier poussent toujours à relever les plus grands défis – capacités d’affrontement – et se spécialisent généralement pour détecter les causes possibles de l’échec et les supprimer avant qu’elles ne fassent obstacles à leur réalisation.

Les intuitions du “Chasseur-Prophète” (Guerrier) sont très habiles pour stimuler toutes sortes de stratégie d’attaque et de défense et construire les parades.

Elles affectionnent tout particulièrement les outils de projection à distance qu’ils soient mathématiques ou concrets, tout ce qui permet de voir au-delà de l’horizon et de frapper sa cible à grande distance s’il le faut. Cela est vrai dans la bataille militaire ou dans des projets à très long terme de la vie civile, sociale ou économique.

Les valeurs qui les structurent

Ses valeurs visent à maintenir la continuité et l’affirmation de soi : 

 

  • Sécurité : Il y a deux sortes de valeurs de sécurité. Certaines concernent avant tout des intérêts individuels (par exemple, hygiène et propreté), d’autres concernent surtout des intérêts collectifs (par exemple, sécurité nationale). Mais même ces derniers sont liés, de manière non négligeable, à un objectif de sécurité pour soi-même (ou pour ceux auxquels on s’identifie).

Les deux sortes de valeurs de sécurité peuvent donc être réunies dans une valeur qui les englobe. (Items associés : ordre social, sécurité familiale, sécurité nationale, hygiène et propreté, réciprocité des services rendus).

  • Pouvoir : statut social prestigieux, contrôle des ressources et domination des personnes. Le fonctionnement des institutions sociales nécessite apparemment un certain degré de différenciation des statuts sociaux. Une dimension domination/soumission apparaît dans la plupart des analyses empiriques des relations interpersonnelles, que ce soit à l’intérieur d’une même culture ou entre les cultures. Pour justifier cet aspect de la vie sociale et pour faire en sorte que les membres du groupe acceptent les forces de police et d’administration nécessaires, le pouvoir doit être traité comme une valeur. Les valeurs de pouvoir peuvent aussi découler des aspirations individuelles au contrôle et à la domination. 

  • Réussite : le succès personnel obtenu grâce à la manifestation de compétences socialement reconnues. Être performant dans la création ou l’accès à des ressources est une nécessité pour la survie des individus ; c’est également indispensable pour que les groupes ou les institutions puissent atteindre leurs objectifs. Telles qu’on les définit ici, ces valeurs de réussite concernent principalement le fait d’être performant au regard des normes culturelles dominantes, et d’obtenir ainsi l’approbation sociale. (Items associés : ambitieux, ayant du succès, capable, ayant de l’influence ainsi que [intelligent, amour-propre, reconnaissance sociale])  Sûreté, harmonie et stabilité de la société, des relations entre groupes et entre individus, et de soi-même. 

  • Sentiment d’appartenance : fidélité, loyauté, mérite, engagement. 

  • Réciprocité et loyauté des faveurs et des reconnaissances

  • Bonne santé : entrainement, effort, régularité des exercices, hygiène de vie – alimentation saine et sport –

  • Prévention : prudence, filtrage, respect des limites, des frontières et des traditions.

Les lois, règles et principes de vie où elles s’épanouissent

Ses normes de vie sont celles relatives à la vigilance et à la rapidité d’action :



  • Ne pas se laisser faire et ne pas subir

  • Vivre selon ses propres lois 

  • Autonomie et solitude de la décision 

  • Respect des normes sociales 

  • La sélection au mérite 

  • Valorisation de l’expérimentation

  • Culte de la responsabilité 

  • Dévouement et engagement dans l’action 

  • Importance et valorisation du détail permettant l’harmonie

  • Transmettre et partager 

  • Les valeurs issues du stoïcisme de Marc Aurèle et Epictète : ne pas sombrer dans la victimisation ni dans la compassion. La pitié n’a jamais aidé personne.

  • Faire respecter les interdits et les limites 

  • Développer la rapidité d’intervention, cultiver la fulgurance 

  • Les lois sont valables pour tous sans exception 

  • Si tu veux faire partie de la maison, tu en respectes les lois 

  • Fraternité de lutte 

  • En politique, tendance à être souverainiste 

  • Parler franc, parler direct, être droit dans ses bottes

Leur énergie, la direction de cette énergie mobilisable et sa violence potentielle

  • Leur énergie est utilisée pour tenir dans la durée, de façon constante, toujours en pression, sans relâche, face à des environnements indisposés voire hostiles à adopter des mesures de prévention contraignantes et coûteuses, à accepter les efforts nécessaires de sécurité pour ne pas mettre le bateau en danger.

  • Le débit s’adapte très rapidement à des changements brutaux de l’environnement. Il peut être modeste en période calme puis fort et intense en cas d’environnement dangereux ou menaçant.

  • En cas de conflit, les intuitions de type Guerrier surprennent par leur créativité stratégique ou des revirements complets sont opérés en une fraction de seconde malgré l’inertie attendue des systèmes.

  • Les intuitions du type Guerrier sont adroites dans la communication directe, franche et authentique, elles sont méfiantes et fort mal à l’aise dans les péripéties diplomatiques. Elles s’appuient avant tout sur la constitution et la logique des rapport de forces et leur respect.

  • Les intuitions du type “Guerrier” savent provoquer ou déjouer les menaces de l’ennemi par la qualité de leurs attaques toujours bien ciblées aux points névralgiques. Elles rejettent sans diplomatie tout ce qui peut toucher à la sécurité.

  • Ce qui reste très surprenant dans leurs capacités, c’est leur fulgurance agressive toujours dangereuse. Le but est d’imposer la paix par la dissuasion.

  • Elles n’oublient jamais les éléments hostiles et gardent dans leur mémoire leur capacité à détruire. Ce n’est pas forcément de la rancune, c’est de la vigilance.

  • Elles n’oublient jamais les partenaires, les lieux et les choses qui leur apportent une aide dans la difficulté, une fraternité dans le combat. Ses intuitions se nourrissent de loyauté envers les amis : ils font partie de la fraternité du type Guerrier.

Lieux et métiers de capitalisation des savoir-faire

Les intuitions du type Guerrier capitalise leur savoir faire, leur expérience sur tout ce qui peut lui permettre d’augmenter son niveau de défense et de sécurité : services de mutualisations et de protection collective, services de sécurité physique et numérique, protection des mémoires et des banques de données, création de code de règles communes, cryptage des systèmes d’information, sécurité des transmissions, produits et services d’assurances, d’hygiène et propreté, produits et services de protection contre l’âge, dispositif de protection des libertés – appareil juridique, administratif et de police, outils et conseils prospectifs et d’anticipation, matériels et équipements de projection et de mobilité, outils d’aide à la décision rapide mathématiques et techniques, services d’intervention rapide de soins, systèmes de détection et de renseignement, ingénierie de l’intelligence pour l’entraînement aux décisions plus rapides et justes, entraînement physique pour l’autonomie, la vigilance et la rapidité d’action, augmentation des capacités de défense, renforcement et vérification de l’authenticité, méthodes et concepts de combats pour la vérité, pour l’autonomie, pour le territoire, pour l’entreprise, pour libérer l’homme de l’esclavage, de l’ignorance et de la soumission, collectif, outils et concepts pour servir l’égalité des droits et des chances.

2. Sa fonction sociale

L’enfance

Vous avez l’intuition sociale dite du « coordinateur ». Dès son plus jeune âge, le coordinateur est un enfant éminemment sociable mais qui sait ce qu’il veut. Il aime se donner totalement aux autres mais il est malheureux si cette envie n’est pas partagée ce qui peut le rendre dépendant des autres, de leur présence. Il apporte à ses proches tout ce qu’il sait faire, sans compter, et cherche ce qui est bon pour eux afin d’y contribuer mais à une condition : il faut respecter ses valeurs, faire confiance à sa stratégie.

Même enfant, il est viscéralement attaché au respect des valeurs de base qui sont les siennes et une trahison sur ce point peut le transformer en victime ou en révolté agressif hystérique. Il ne cherche pas à prendre la place centrale dans un groupe ou dans une famille mais il peut l’assumer pour lutter contre ceux qui l’ont trahi.

Dans sa famille, avec la restriction apportée précédemment, il s’entend bien avec chacun et il devrait faire le bonheur de ses éducateurs. Facile d’abord, d’une convivialité accueillante, il plaît par sa qualité d’écoute, sa façon de se mettre à l’unisson des émotions des autres et son intérêt pour leur sort. Comme il n’est pas avare de partager ses projets, il peut être un bon meneur.

Pour le choix de ses études et de son environnement social, il faut tenir compte de sa vocation : donner de l’enthousiasme pour servir un noble but, qu’il le fasse en tant qu’acteur, animateur, moniteur, entraîneur, capitaine d’équipe ou chef de projet.

Pour son éducation, ne pas trahir sa confiance ! Dans un environnement malsain ou avec des éducateurs maladroits, indifférents ou nocifs, il peut inverser toutes ses qualités et perdre tout espoir de se réaliser.

Confiance devient méfiance, innocence devient culpabilité, enthousiasme, déprime. Ce comportement opposé à sa vraie nature pourrait perturber plus tard le bon déroulement de sa vie sociale, familiale et amoureuse en faisant fuir ceux à qui il voudrait tant donner, à commencer par ceux qu’il aime le plus : “ses enfants”.

La vocation

Arrivé à maturité, le coordinateur est fait pour être acteur et animateur de changement, un technicien de la coopération, un meneur associatif, un fédérateur apprécié pour conduire une équipe sous le drapeau des mêmes valeurs, du même rêve, d’une même cause.

Sa fonction sociale est de réunir et de créer du dévouement et de la confiance mutuelle entre les membres de son équipe. Il a le don pour faire converger les efforts de chacun vers le but qu’il défend en développant la curiosité mutuelle comme la plus grande des qualités.

Voir loin, faire converger les énergies vers le même but, sécuriser le périmètre d’action c’est parfait, mais faut-il encore s’assurer de la faisabilité collective du projet dans la durée et cela dépend beaucoup des relations établies. Il doit créer des plateformes où l’interopérabilité est facile. Pour cela il aime créer des systèmes de correction et de rectification en cas d’erreur ou de déviation. Cela donne de la robustesse à ses projets parfois rocambolesques.

Le coordinateur n’aime pas les frottements sociaux et son instinct le fait sous-estimer la résistance au changement de ses proches. Son simple regard traverse vos résistances et vous pénètre le cœur. Cette innocence lui donne sa curiosité pour les autres, son enthousiasme, sa force de pénétration et de transformation. Il procède sur la durée par imprégnation constante, répétition, petites touches, et réussit souvent en douceur là où les autres échouent par la force.

Le coordinateur sait, peut-être mieux qu’un autre, qu’une bonne idée peut être catastrophique si elle n’est pas intégrée par tous et portée par chacun. Son plus grand désir est que chacun croit à ses valeurs et aux buts qu’il porte en lui. Son défaut est de beaucoup pardonner pourvu que ce désir soit respecté. 

De toute façon, pour le coordinateur, le manque de confiance, le refus d’entraide, un non-respect de ses engagements pour la cause commune, font partie des trahisons tellement graves qu’il lui est difficile de l’imaginer. C’est pourquoi le risque du coordinateur est de se construire une bulle où cet enfer n’existe pas et quand cette bulle explose, nous verrons plus tard à quel point cela peut être catastrophique. Placé devant les faits, Alceste du misanthrope de Molière, continue à nier.

Quand tout se passe bien ou se répare bien, que son projet est adopté, ce sera un bonheur pour tous de le voir répandre la vraie sagesse qui est le savoir faire ensemble. Il mobilise dans l’harmonie, associe de façon souple et créative des rôles très différents. Il a la même considération et la même attention pour chacun, du gardien de parking au dirigeant et cela peut créer des groupes très enthousiastes et performants. A ses yeux, tous les acteurs sont dignes d’importance, jusqu’au plus petit maillon de la chaîne.

Toute sa vie, il reste proche des enfants avec qui il nourrit une relation de complicité et ce sera pour eux le parent rêvé parce qu’il n’impose pas ou y répugne. Il motive, il montre l’exemple et donne beaucoup de sa personne. Il répugne à utiliser son pouvoir hiérarchique ou son autorité parentale pour contraindre, trancher, sanctionner ; il persuade, stimule, explique, corrige et surtout il forme. Leader ou éducateur associatif plus que contractuel, il montre comment faire en espérant que d’autres en feront autant.

Grâce à sa vision des processus et de leur déploiement dans le temps, il veille à la meilleure utilisation possible des moyens en les répartissant en fonction des besoins de chacun. Il crée ainsi un esprit d’équipe et du partenariat sur des bases concrètes. Son mode de gouvernance favori vise à rassembler les opinions de chacun pour les mettre au service du collectif.

Nous comprenons qu’il est pénible pour un tel leader de sanctionner un mauvais résultat, ou une faute. Quand il doit le faire cependant, c’est qu’il en est contraint et forcé, pour respecter le mandat de son organisation ou parce que les valeurs du groupe sont salies.

N’étant pas du tout dans la rivalité de territoire, deux chefs coordinateurs peuvent cohabiter sur les mêmes terrains, bien plus, ils aiment s’entraider, s’observer et se refiler les bons tuyaux, ils peuvent même travailler pour deux chefs différents et les faire coopérer en jouant les interfaces, s’ils servent les mêmes valeurs et que le cadre est clair. Ce sont des partenaires fiables et dévoués dans l’action.

En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.

Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR

En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.

Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR

3. Sa production, son œuvre

La jeunesse

L’intuition identitaire dite de « l’accompagnateur » en fait à la fois une éponge relationnelle et émotionnelle. Pour s’épanouir, il est comme les chats qui ont besoin d’un environnement familial tranquille, cosy, confortable, sans dispute, sans tensions … et d’une grande fenêtre sur le monde réel ou imaginaire pour nourrir son insatiable curiosité à 360°. La curiosité c’est sa grande qualité. Quand il est dans cet environnement, c’est un cadeau pour ses parents, un trésor de tendresse et de gentillesse à partager, un bon compagnon toujours partant pour toutes les aventures.

Quand son équilibre psychique ne va pas, avant de l’emmener chez le thérapeute, vérifiez l’état mental de ses éducateurs. C’est le parent souffrant auquel il est le plus attaché qu’il faut soigner. Il prend souvent l’identité de celui ou de ceux auxquels il est attaché.

S’il pleure, il crie, il mord ou s’auto-mutile, c’est qu’il sent quelque chose qui ne va pas dans son environnement, chez ses éducateurs en particulier.

Il a une forme d’empathie émotionnelle qui peut, dès son plus jeune âge, lui faire jouer le rôle de ceux qui l’entoure pour mieux les comprendre et les aider.

Très sensible à un milieu négatif, son esprit peut passer de l’angoisse à la déprime. Son comportement est alors dysfonctionnel : indécision chronique, inorganisation, vague à l’âme, automutilation, honte d’exister, incapacité à s’intégrer, réveils impossibles, tocs, autant de symptômes qui montrent qu’il n’est plus en harmonie avec ce monde. Il sort de toutes les synchronicités heureuses qui font converger les opportunités sur son chemin pour le nourrir, il semble attirer le malheur.

Heureusement, son intuition identitaire lui donne aussi une forte capacité de résilience, un don pour s’en sortir. En bonne compagnie, le moral revient pour les mêmes raisons qu’il était parti. Autant son intuition identitaire est sensible aux dysfonctionnements, autant il est sensible à l’harmonie et à la joie de vivre.

Conscient de cette caractéristique, il apprécie toutes les organisations qui prônent l’entraide, la loyauté sociale, la confiance et la coopération comme valeurs cardinales.

Là, il se redresse, retrouve sa dignité, l’envie de vivre et bientôt, cette porosité sociale et émotionnelle qui fût le défaut de sa cuirasse, devient sa plus grande qualité. Il est alors encouragé dans sa mission d’entraide et de partage et dès la maturité, il développe une véritable autorité de soutien, fidèle et reconnue.

La vocation

On veut nous faire croire que le monde est méchant : mensonges, trahisons, injures, offenses, indifférence, cynisme. Ces croyances nous étonnent et nous fascinent. C’est le piège idéal pour prendre en otage votre attention, vous mettre en hypnose et vous vendre quelque chose.

Présenter des images, des vidéos, des infos qui montrent que le monde est méchant est donc une source de revenus considérable pour les médias, les séries ou des émissions du type téléréalité. 

Heureusement, ce n’est pas la réalité que nous enseignent les accompagnateurs qui sont avant tout de bons compagnons dont l’intuition identitaire porte naturellement à l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire … ils nous ouvrent les yeux, cela fait chaud au cœur et sert de modèle et d’exemple pour toute l’humanité.

L’accompagnateur est la porte d’un monde merveilleux qui existe en chacun d’entre nous. En effet, adulte, sur le plan émotionnel, il garde son cœur d’enfant curieux, créatif, prêt à toutes les aventures. Sa sensibilité à l’aventure des autres ne diminue pas avec l’âge. En exerçant sa conscience dans ce sens, il peut s’en servir pour capter les jeux socio-émotionnels de ses interlocuteurs et mieux le comprendre ou les interpréter pour s’en servir dans l’entraide.

L’accompagnateur aime davantage vous faire valoir et vous mettre en confiance que de se faire valoir lui-même au risque constant de s’oublier. Il redonne le moral à ceux qui chutent, développe une créativité incroyable pour vous expliquer comment vous en sortir, aussi est-il un bon moniteur, dévoué et généreux, un bon animateur aimé et respecté, idéal dans des équipes innovantes. 

Leader sympa et qui se donne à fond, il a le génie pour créer des équipes, des groupes ou des associations pourvu qu’il soit protégé par un patron, une obédience, une institution qui l’apprécient, défendent ses intérêts et l’appuient en cas de coups durs. 

En entreprise, il est apprécié dans les rôles de coach, de conseil, de relation client après-vente mais aussi d’accoucheur, de pilote – pour son sens de la relation à son environnement, de moniteur et de thérapeute.

L’intuition identitaire de l’accompagnateur semble être : bienveillance, loyauté, entraide, écoute, empathie active. L’accompagnateur ne voit pas ses difficultés mais voit d’abord celles des autres et son empathie naturelle en souffre jusqu’à le faire se révolter. Il paye de sa personne sans hésiter quand on lui demande de l’aide. Appelez-le à 2 heures du matin pour vous dépanner sur la route : il vient armé d’un large sourire. Dites-lui que vous avez un gros problème personnel et que vous avez besoin d’une oreille attentive : il vous écoute avec bienveillance et vous apporte les moyens de vous en sortir avec un sérieux réconfortant. C’est le Saint Bernard intelligent, créatif et infatigable de la tribu. “On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne” disait l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.

4. Ses atouts pour réussir

Introduction aux fonctions décisionnelles de moyens

La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type “Communicant” vous allez privilégier, au risque de vous tromper, toutes les techniques possibles de communication pour co-construire et partager plutôt que de prendre la main et d’imposer votre façon de faire (type conquérant), de maintenir le cap en louvoyant habilement (type gestionnaire) ou de vous mettre à créer une nouvelle façon de faire en partant de zéro (type innovateur). Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation. 

 

Les intuitions dite du type Communicant sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Alpha dite “Messager”.

Mon intention, ma pulsion de production, et ce qu’il faut pour la réaliser, il faut que je trouve le chemin, les étapes, les outils, les ressources – hommes et matériel, pour aboutir à la fabrication de mon projet. La prise de décision commence par boucler sur le terrain de mon action ce dont je dispose et ce qu’il faut changer, amender, améliorer.

Les responsabilités naturelles du Communicant

Le terme communicateur, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est relativement nouveau. Il vient du latin communicare, qui signifie « partager » ou « avoir en commun ». Le mot est utilisé en anglais depuis le XVIe siècle.

Le mot commune, qui fait partie de la langue anglaise depuis encore plus longtemps, est lié à la même racine. Sa première utilisation était comme un nom signifiant «une communauté vivant ensemble», mais au début du 19e siècle, il était devenu un adjectif qui décrivait des choses partagées ou communes.

Il est intéressant de noter que l’étymologie de ce mot reflète sa polysémie (les sens multiples des mots) et explique pourquoi il existe tant de théories sur la communication – inspirées des mathématiques, de la philosophie, de la linguistique, de la sociologie et de l’anthropologie – qui se sont succédé au fil du temps.

Le parti pris du Communicant est de partager avec les autres des informations puis de les synthétiser en vue d’une action précise. Le premier mouvement du Communicant est de capter les informations nécessaires de façon très ouverte avant de faire son travail de synthèse grâce à ses intuitions spécialisées dans ce travail. On retrouve ce mouvement dans le marketing qui commence toujours par la récolte de données sur ses cibles avant de fabriquer sa communication performative, mouvement illustré par le développement exponentiel des géants du net : les GAFAM. 

Pour partager il faut promettre et engager l’autre dans un processus de don. Le Communicant va donc séduire sa cible pour obtenir les informations dont il a besoin et lui adresser le message qui lui fera partager biens, services et richesses qu’il convoite.

L’avantage de cette tactique décisionnelle est qu’elle donne l’impression d’un “faire ensemble” alors qu’elle est entre les mains du seul Communicant puisque c’est lui qui en fait la synthèse ; elle a le don de créer de l’avenir parce qu’elle projette l’homme dans un changement qui prend du sens puisqu’il le met en relation avec bien commun. Si les intentions sont bonnes et les promesses fiables, le résultat est productif. L’engagement du Communicant est d’être le plus authentique possible.

L’inconvénient est qu’il est plus efficace de conforter les membres de la communauté dans leurs certitudes communes, biais et a priori pour obtenir leur engagement. Le Communicant est donc tenter de leur faire des promesses qu’ils puissent croire, donc correspondant à leurs habitudes intuitives. Le levier de l’illusion flatteuse est tellement puissant qu’un bon Communicant ne se prive pas de l’utiliser quand il est à court d’arguments véritables. A force, cela rompt le pacte de confiance de la société et renforce la méfiance vis-à-vis de toute information, crée des paranoïas complotistes et des confusions menant à l’ignorance et aux mauvaises décisions collectives.

En tant que Communicant vous avez donc une énorme responsabilité : celle d’utiliser des arguments dont vous n’avez pas à rougir après l’opération engagée. Vos intuitions servent à créer un avenir commun à l’humanité, dans tout ce que vous faites. Communiquer c’est un peu communier autour d’une œuvre ou d’un projet.

La communication n’est pas réduite au langage verbal ou corporel, elle est ouverte à des objets d’échange les plus variés comme des échanges de biens ou de personnes, des caresses ou des coups, des alliances ou des prises de conscience, des connaissances, des théories scientifiques jusqu’au réalisations artistiques qui sont des moyens de communications privilégiés. Saviez-vous qu’Einstein était au même titre que Picasso un grand Communicant ?

Le Communicant ne doit donc jamais sombrer dans les biais de l’affairisme car en utilisant ses intuitions pour des intérêts personnels, il bloque la grande roue de son intelligence. Il y a une grande loi dans ce domaine : ce que l’on fait à l’extérieur, on le fait à l’intérieur de son propre esprit. Les mécanismes de la personnalité sensorielle se bloquant, la personnalité culturelle reprend le dessus et vide l’homme de toute vie intense et passionnante. En revanche, il obtient des résultats à court terme, flattant son égo et la société présente mais il détruit son avenir. Le Communicant doit rester avant tout un artiste, c’est-à-dire un chercheur d’authenticité et de beauté. C’est grâce à ses intuitions que les échanges se propagent dans les cœurs et que la vie, qui après tout n’est qu’un échange d’énergie, existe. La vie c’est la communication et le Communicant à une responsabilité particulière sur ce sujet.

Conditions d’exercice des intuitions du Communicant

Rendre réel des croyances communes

 

Le Communicant a pour mission de rendre réel ce qui ne l’était pas a priori, par les parties concernées, en s’appuyant sur leurs croyances, leurs préjugés, leurs désirs, leurs illusions communs. En quelque sorte, il transforme le plomb en or. Le réel ainsi fabriqué est comme purifié par l’action commune et l’engagement de chacun. Il est sacré si les intentions sont bonnes et qu’un feed-back authentique et constructif est retourné aux participants.

 

Danser avec le diable

 

Les intuitions du type “Communicant” vont diriger les décisions vers la recherche de beauté et le besoin d’impact vers l’extérieur après avoir collecté les données nécessaires sur son environnement. Cela donne une action plutôt dense qui va chercher à allier l’expression toute personnelle de ses émotions à celle des autres à condition qu’elle puisse se frayer sa route dans les symboles, les mythes, les histoires et les valeurs qui peuplent son territoire.Communiquer c’est accepter pleinement la culture locale d’expression comme partenaire à part entière. Si le diable est dans la salle, on danse avec le diable, on doit s’en faire un allié, c’est le meilleur moyen de le désarmer. Le Communicant sait mieux qu’un autre type décisionnel danser avec le diable et c’est un point de reproche que ceux qui ne comprennent pas sa fonction, lui font assez souvent. 

 

Diviser pour communiquer

 

A propos de diable, on dit souvent qu’il faut diviser pour régner. Il faut séparer, mettre de la distance entre les choses pour qu’elle puisse communiquer. La fusion empêche la communication. Pour bien communiquer, chacun doit rester à sa place et jouer son rôle, selon son point de vue, selon son espace d’exercice. C’est dans cette mise en tension que le Communicant va trouver l’énergie de sa fonction, dans la distance des points de vue. Ainsi dans toute question complexe, le Communicant aura à cœur de séparer les sujets, de les opposer, de les tenir à distance. Sortir de la confusion des sujets et des points de vue selon le rôle de chacun est le premier devoir d’un Communicant. Dans un deuxième temps, il trouvera le fil rouge qui les unit et nous fera comprendre les relations que nous entretenons, parfois à notre insu, avec le sujet traité. Ce fil rouge est la synthèse qui rassemble l’énergie de toutes les parties vers le but voulu. Le Communicant sur ce plan est un vrai magicien. De quoi parleront deux personnes qui n’ont rien à se dire ? De la pluie et du beau temps. Échange d’énergie par l’oral : zéro. Par contre, cela permet à l’un et à l’autre, par la gestuelle des corps et des visages distants, de tisser ce fil rouge qui fait du bien. Cela fait un simulacre commode de communication rapide, non violente à coup sûr, et qui fait du bien.

 

Les goûts et les points de vue ne se discutent pas ?

 

La culture suffit à séparer les points de vue si on sait l’exprimer clairement ne serait-ce que par les goûts mais c’est l’espace et le temps qui écarte le mieux les points de vue les uns des autres. Bien que regardant des choses similaires, on ne les voit pas de la même façon en fonction de la place qu’on occupe dans l’espace ou le temps.

Pour rechercher le fil rouge qui unit ces différents points de vue, le Communicant va devoir mettre en tension ces différences et parfois même les exacerber pour en extraire toute l’énergie avec tact et doigté. C’est là son génie qui se nourrit d’une quête permanente des différences avant de développer en son for intérieur les différents points de vue pour en faire une synthèse décisionnelle de qualité.

Attention cependant : trop de distance risque de rendre la communication trop énergétique voire même trop violente. La synthétiser par le verbe devient alors impossible et la situation peut tourner à la bagarre et au blocage total.

Les équipes de SensePersonality entraînent des Communicants à développer cet art de “la bonne distance” dans les entreprises par des jeux de rôles.

La communication c’est l’expansion de la personnalité

Sauf blocage affectif, le désir d’échange est communicatif. La vie, la conscience, semble porter ce qu’elle touche ou ce qu’elle traverse vers l’expansion. Ce désir pousse le vivant à aller vers le vivant, l’homme vers son voisin. La vie pousse chaque individu, chaque séparat, à vouloir prendre la place de l’autre mais étant matière, rien n’est superposable dans l’espace-temps, c’est impossible. De deux choses l’une, soit je réduis la distance et je mange mon voisin – je le détruis et en ingère les composants que je transforme en énergie, soit je la maintiens et m’en sers pour communiquer par des échanges. Dans les deux cas, je crée du réel. Dans le premier cas, la gazelle prend toute sa réalité devant le lion jusqu’à disparaître dans l’estomac de son prédateur, dans le deuxième, l’énergie qui nous sépare allume notre désir de communiquer et nous devenons réel l’un pour l’autre.

 

Deux personnes sont réelles l’une envers l’autre à partir du moment où elles entrent en communication et qu’elles échangent quelque chose pour grandir ensemble.

Proposer un projet pour grandir ensemble est le moyen le plus simple d’unir des gens qui ont perdu l’espoir de compter pour les autres, d’être réels  aux yeux des autres. “Make america great again” , le slogan de Ronald Reagan et de Donald Trump a parfaitement fonctionné sur la majorité des blancs pauvres d’Amérique abandonnés par le pouvoir.

Ce ressort puissant est utilisé par tous les meneurs politiques qui veulent réussir ; c’est pourquoi les partisans de la sobriété économique et de l’écologie de contrainte ont peu de chance de se faire entendre avant l’avènement réel de catastrophes.

La promesse de l’expansion est incontournable mais elle peut prendre différentes formes. Pour leur lutte, SensePersonality recommande d’utiliser des outils plus subtils et plus appropriés qui fonctionnent et qui allument le désir de se reconnaître dans une nouvelle réalité, dans un nouvel avenir, plus grand, en expansion, mais autrement, sans casser la planète.

Le Communicant est capable de produire et partager du réel à partir d’à peu près n’importe quoi, du visible ou de l’invisible, du scientifique ou de l’imaginaire, de convictions ou de fantasmes, du vivant ou du mort. Cette facilité peut conduire à un sentiment de supériorité et au cynisme. Sa propre magie peut l’entraîner à perdre le contact avec le vivant et faire obstacle au bon fonctionnement des autres intelligences. Il peut tout aussi bien truquer plus ou moins consciemment l’interprétation des feed-backs de l’environnement pour aller dans le sens de ses intérêts particuliers. “Le pire pour un magicien, c’est de finir par croire à sa magie” disait Gurdjieff.

Pour créer du réel entre les personnes visées, il faut obtenir leur confiance. Par l’expression de leurs différences, le Communicant doit ressentir le fil rouge qui les unit et l’exprimer ; un des moyens les plus puissants qu’il utilise avec génie est de mettre l’accent sur la singularité des personnes en les engageant à devenir vraiment eux-mêmes en adoptant les solutions qu’il propose.

La plus value du Communicant

Le Communicant est celui qui peut révéler à la lumière du jour ce qui est dissimulé, c’est un habile accoucheur qui détecte,sonde et fait apparaître les désirs des autres. Il sait mieux que les autres types d’intuitions faire jaillir le monde des instincts, des désirs, des pulsions cachés : c’est sa matière première. Le communicant dispose d’un ressenti extra-sensible, ses critiques sont proportionnelles à son écoute.

Ajoutez à sa sensualité et son sens du plaisir, vous en faites un critique gastronomique de talent !

 

Il a le don de créer l’écrin qui met en valeur l’objet qu’il présente parce qu’il a compris que le propre de l’homme est de se raconter des histoires pour vivre ensemble. Il s’attèle à les mettre en forme, de manière envoûtante.

 

Dans le domaine de la psychologie et du relationnel, le Communicant sait parfaitement relier la personnalité sensorielle et culturelle. Il est d’une grande aide pour mieux vivre ses désirs, les ressentir, les nommer et les comprendre, dénouer ses conflits intérieurs ou interpersonnels. Il excelle en tant que médiateur, coach ou thérapeute.

 

Dans le domaine des affaires, engagé, impactant, aérien, théâtral, beau parleur, de bonne écoute, sensible, attrayant, passionnant, captivant, sensuel, créatif, imaginatif, improvisateur, profond, innovant, offensif, critique, convaincant, expressif, chaleureux, compréhensif, tolérant, sachant s’adapter, dynamique, observateur, sachant défendre et négocier ses intérêts, le Communicant à les atouts nécessaires pour réussir dans les métiers du commerce, du marketing et de la communication.


En amour, ses qualités ne simplifient pas les relations ! Il se veut romantique, sensuel, aventurier, téméraire, recherchant tous les plaisirs, insouciant mais gardant tous ses moyens de jugement et de contrôle des situations, il surprend, fascine, paralyse sa cible jusqu’à ce qu’elle cède et tombe dans ses filets.

Les lendemains ne sont pas toujours à la hauteur des promesses et les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! Il n’en reste pas moins un compagnon vivant et passionnant qui augmente la richesse du couple sur tous les plans. Bon père ou bonne mère de famille quand son métier ne lui crée pas trop d’absence, excellent grand-père ou grand-mère, le Communicant sait se faire aimer.

Les défauts du Communicant

Le Communicant a des défauts qu’il n’avouera jamais ! Ses qualités en effet peuvent se retourner et agir en négatif : il devient alors plus ou moins mythomane, mégalomane, manipulateur, narcissique, volubile, redondant, logorrhéique, grandiloquent, imposteur, illusionniste, bordélique, prodigue ou radin, fumiste, imprévisible, d’humeurs changeantes, parfois gravement dépressif sous le masque, devenant condescendant, hautain et expéditif. Cela ne l’empêchera peut-être pas de faire des affaires vu son aplomb mais ruinera ses bonnes relations amoureuses, amicales et familiales.

 

Comme il a réponse à tout et qu’il est à l’aise autant dans la vérité que dans le mensonge, une fois basculé du mauvais côté de la force, il faudra beaucoup de patience pour le ramener sur terre. La difficulté avec lui c’est qu’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! Il faut attendre sa décision dans la bonne fenêtre de tir pour qu’il s’en sorte lui-même. Bon courage !

5. Son mode opératoire

Cette intuition est celle dite de « l’enquêteur ». Il sépare le bon grain de l’ivraie, il écarte ce qui ne tient pas, recoupe constamment les faits, vérifie inlassablement ses informations. C’est l’homme qui apprécie la « traçabilité décisionnelle », la preuve, c’est l’as de la question dérangeante, de l’observation souterraine, de l’exploration sytématique, de la prospection acharnée, de la poursuite jusqu’au-boutiste, de la fouille, du sondage indiscret, mais aussi du tâtonnement au hasard, de l’enquête inopinée et de la recherche par curiosité. Il construit la réalité de façon sensitive en percevant d’abord les différences, les oppositions, les contradictions ; il n’hésite pas à rompre avec ses impressions premières et remettre en cause ses habitudes pour partir « au hasard », guettant les simultanéités contradictoires. Il suit une piste qu’il se donne a priori, et puis une autre jusqu’à ce qu’il finisse par épingler ce qu’il recherche. Il tente sa chance, guette  les coïncidences complémentaires et les rencontres contrastées, part à la pêche aux informations révélatrices.

Il trouve « l’aiguille dans la meule de foin ». Sa mémoire sans cesse sollicitée est excellente. Sa perception de la réalité est très « focalisée », partielle, pour ne pas dire partiale. Il cherche à vaincre cette limite par son extrême mobilité physique et mentale qui multiplie les éclairages et les points de vue en se déplaçant sur le terrain et en questionnant les uns et les autres. Il a du mal à croire une seule personne et reste critique voire méfiant.

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La citation du journaliste

"La véritable intelligence consiste à poser les bonnes questions, à chercher les réponses avec curiosité et à partager les découvertes avec passion."

Carl Sagan