La fonction de spécialisation met en tension l’être vivant avec son univers. La résolution de cette mise en tension est une question de vie ou de mort pour l’être vivant. Elle déclenche la naissance d’un potentiel d’action ou son extinction, en fonction des perceptions reçues. Donc par itération et bouclage des intuitions, elle construit l’avenir de l’espèce à travers les comportements de l’individu par lequel elle s’exprime.
Pour l’individu et pour l’espèce, c’est la source d’énergie de tous ses projets de vie et de toutes les décisions qui en découlent. C’est son moteur stratégique, le moteur de ses désirs essentiels, son métronome et son système d’harmonie générale.
Les intuitions dite du type Paysan sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Physique Alpha dite « l’Éleveur » et l’intelligence Vitale Oméga dite “le Saint ». Intuitions stables et puissantes débouchant sur un comportement sensible et ouvert à son environnement. Il s’agit de capter et de rassembler ses ressources pour mieux les exploiter et s’en nourrir.
La pulsion fondamentale du type Paysan est d’acquérir et d’accumuler.
Les intuitions du type Paysan sont appréciées et reconnues dans la recherche et le contrôle des ressources matérielles et immatérielles. Ils visent à leur capitalisation et leur exploitation dans les meilleures conditions. Le type Paysan est un centralisateur, un accumulateur et un bâtisseur.
En effet, les intuitions du type Paysan perçoivent et captent les ressources nécessaires à son développement et à celui des autres. Elles valorisent ses ressources en fonction de ses besoins qu’elles cherchent à couvrir à court, moyen et long terme. Elles poussent le paysan à s’adapter aux changements nécessaires ; elles transforment, métamorphosent et rectifient tranquillement mais continuellement son comportement en fonction des conditions cycliques extérieures de façon douce et lissée, sans précipitation.
Qui construit les premiers villages ? Les paysans. Le type paysan a besoin de se réunir pour se protéger, mettre en commun et exploiter les ressources des lieux. Qui construit les premiers états ? Les paysans. Pour tirer parti du territoire en créant les infrastructures nécessaires et se défendre des prédateurs. Qui construit les grands symboles des civilisations ? Les paysans pour se reconnaître et travailler ensemble à grande échelle. Les sociétés, les marques et pratiquement toutes les organisations sont d’abord l’œuvre du type paysan qui réunit des hommes et des moyens autour de ressources pour mieux les exploiter dans un territoire donné.
Les notions mêmes de territoire et de marchés sont des notions paysannes avant d’être des notions commerçantes. Les notions de patrimoine quel qu’il soit, géographique, biologique, historique, social, culturel, économique ou physique sont des notions de type paysan. Les savoir-faire et traditions qui ont fait leurs preuves sont cultivés par le type paysan. Les intuitions de spécialisation du type Paysan apprécient à leur juste valeur et exploitent à fond les sources d’énergie visibles ou potentielles. Le type Paysan réunit ses moyens autour de ses sources physiques ou intellectuelles pour faire fructifier les grands ensembles à forte productivité dont il rêve et leur donner une unité qu’il va ensuite défendre jusqu’à la mort.
Dans le cadre de grands projets humains, les intuitions du Paysan sont utiles pour s’assurer que les choses soient faites, non pas selon des normes imposées par un pouvoir extérieur, mais selon les lois du vivant qu’il connaît par nature. Contrairement à ce que l’on pense, le Paysan est un mauvais ouvrier ou un ouvrier malheureux car le type paysan a besoin de coopération, d’initiatives et de réactivité sur le terrain. Toutes choses que la mécanisation interdit. (Cf. Le modélisateur)
Le pragmatisme du Paysan et sa constance dans l’effort reste son atout principal. Sensible à son environnement sans en être obnubilé, le paysan détecte ses variations les plus fines pour adapter sa stratégie. Une fois son projet de spécialisation adopté, il peut louvoyer, amender son plan, mais garde bien le cap qu’il s’est fixé jusqu’au bout, contre vents et marées.
Ses valeurs visent à maintenir la continuité, l’unité et l’épanouissement personnel et collectif du type Paysan :
Sécurité : il y a deux sortes de valeurs de sécurité. Certaines concernent avant tout des intérêts individuels (par exemple : hygiène et propreté), d’autres concernent surtout des intérêts collectifs (par exemple, sécurité nationale). Mais ces derniers sont indiscutablement liés. Les deux sortes de valeurs de sécurité peuvent donc être réunies dans une valeur qui les englobe.
Tradition : respect, engagement et acceptation des coutumes et des idées soutenues par la culture ou la religion à laquelle on appartient. Ces coutumes et traditions deviennent l’expression de la solidarité du groupe, expriment sa valeur singulière et contribuent à sa survie. Ces pratiques sont considérées comme sacrées et sont transmises de génération en génération par le type Paysan.
Conformité : vigilance des actions et des attitudes pour qu’elles ne perturbent pas l’harmonie de ceux qui les entourent. Les valeurs de conformité sont liées à la nécessité pour les individus d’inhiber les désirs qui pourraient perturber ou interférer avec le bon fonctionnement des interactions et du groupe. C’est la retenue dans les interactions quotidiennes. (éléments connexes : obéissance, autodiscipline, politesse, respect des parents et des aînés, loyauté, responsabilité mais aussi rejet de l’incongru, distance avec l’étranger.)
Bienveillance : la bienveillance est une valeur qui découle du besoin de fonctionnement harmonieux du groupe et du besoin d’affiliation de l’individu en tant que cellule souche de l’organisme collectif. Les relations au sein de la famille ou d’autres groupes proches sont ici cruciales. La bienveillance met l’accent sur le souci du bien-être des autres, ainsi que sur le sentiment d’appartenance aux mêmes valeurs. (Éléments connexes : serviabilité, honnêteté, indulgence, responsabilité, loyauté, moralité).
Universalisme : système de valeurs humaniste qui identifie bien la valeur de la singularité de chaque individu comme une ressource pour les autres. L’universalisme est le contraire de la standardisation mécanique du modélisateur. Les personnes qui adhèrent à ce système de valeurs accordent une grande importance au bien-être de toutes les personnes tant qu’elles vivent en harmonie avec la Nature et ses ressources. L’universalisme est « la compréhension, l’estime, la tolérance et la protection du bien-être de tous » qui s’oppose à la valeur du communautarisme. Le culte de la Patrie est un universalisme, c’est l’amour de la terre de ses pères et de ses enfants, un amour des siens, tandis que le culte de la Nation est la haine des autres et le projet de s’accaparer de leurs biens. (Ici l’Universalisme lutte avec la distance avec l’étranger ce qui impose l’hospitalité comme valeur dominante.)
Sagesse : un sage est un homme éclairé par son action. Le respect de la tradition,de la justice et de l’autodiscipline ne conduisent pas nécessairement à la sagesse mais le culte de la vie en harmonie avec la nature peut aider. La sagesse du type paysan se déploie à partir de son expérience, de façon empirique, et de son humilité de jugement devant l’impermanence de la vie. La continuité et l’agilité de la personnalité sensorielle de l’individu reste la seule ressource pour développer sa conscience, donc son action éclairée.
Hospitalité : Le type Paysan cultive sa personnalité sensorielle et la met toujours au dessus de sa personnalité culturelle. C’est pourquoi, contrairement à ce que l’on pense généralement, le paysan ne rejette pas l’étranger, bien au contraire, même s’il garde une distance respectueuse avec lui, il en attend une métamorphose, une renaissance, une fécondité pour son peuple. (Cf Tobie Nathan : le mythe d’Abraham et de Sarah dans la naissance du peuple juif). L’hospitalité figure parmi les valeurs les plus universelles du type Paysan. Pourquoi ? Parce que l’autre est comme une cellule souche qui peut régénérer vos vieilles cellules. C’est l’élixir de Jouvence.
Ses normes de vie sont : la permanence et l’unité dans l’action.
Il faut chercher l’essentiel dans chaque chose et le laisser vous transformer avant d’agir. (Si tu veux dompter un tigre, devient un tigre)
Vivre selon les lois du vivant et non une idéologie proprement humaine.
Décider selon des données concrètes et palpables
Etre dévoué et présent à ce que l’on fait pour ne pas tout perdre
Douter sans troubler
Ne pas se plaindre
Valoriser l’expérience
S’impliquer dans l’action
Persévérer dans l’effort
Transmettre et partager ses productions avec l’étranger
Développer l’efficacité de ses habitudes
Cultiver et défendre son patrimoine
Se fier au passé pour préparer l’avenir
Préserver sa liberté
Savoir attendre en confiance
L’énergie du type Paysan est utilisée pour capter les ressources et les faire grandir dans la durée. Elle est stable.
Le débit d’énergie s’adapte lentement aux changements brutaux de l’environnement. Ces intuitions du type “Paysan” sont persistantes et il aura du mal à en démordre. Les faire dévier de leur assiduité prend du temps ou nécessite l’intervention d’une autorité de confiance.
Les intuitions du type Paysan inspirent la confiance à ses interlocuteurs.
Ce qui reste très surprenant dans leurs capacités, c’est leur calme constant.
En cas de conflit, les intuitions du type “Paysan” surprennent par leur pugnacité à produire coûte que coûte, à mettre en place des systèmes de résilience malgré des conditions difficiles. Leur but est d’imposer la paix par leur enracinement dans la terre, leur poids ou leur nombre, leurs muscles et leur carapace de tortue.
Les intuitions du type Paysan défrichent la jungle du réel pour en extraire ce qui est important, elles mettent en valeur et prennent soin de leurs trouvailles.
Tous les métiers vont à cette force tranquille quand il s’agit de capitaliser, rassurer, secourir, nourrir, exploiter des gisements, faire les premières transformations de la matière ou du vivant ; on le voit faire florès dans les métiers de la recherche et l’enseignement des sciences, des mathématiques, de la philosophie, domaines qui réunissent les outils pour en exploiter les ressources.
Réunir, capitaliser, mutualiser, préserver sont des verbes de type Paysan. Ils seront donc à l’aise dans l’assurance, la banque et l’investissement. Nourrir et protéger vont les réunir dans l’agriculture – on s’en doutait ! – mais aussi dans l’épicerie, la restauration, la construction, l’architecture et la santé.
C’est surtout leur manière de travailler qui va les distinguer des autres types de spécialisation où chacun apporte ses propres atouts. Par ailleurs, fonctions sociales et fonctions décisionnelles affinent leurs talents de façon singulière dans des métiers plus précis.
« On lui donnerait le bon Dieu sans confession » dit-on de lui dès son plus jeune âge tellement il semble se fondre dans la stratégie de son interlocuteur. C’est sa façon d’harmoniser son intelligence mimétique et de la vivre pleinement. Effectivement, petit, c’est un ange, un enfant facile et très sensible à son environnement. Il n’est pas naturellement doté de méchanceté et il a du mal à imaginer que les autres puissent en avoir. Pour voir la stratégie d’un méchant, il faudrait être extérieur à sa stratégie, la voir de loin avec un regard critique, ce n’est pas l’instinct premier de ce type de personnalité.
Il faut noter que dans un milieu délétère, pervers, névrosé, conflictuel, violent, il devient la cible facile des prédateurs. Il peut facilement se faire agresser puisqu’il colle à la stratégie de son agresseur. Il ne se sauve éventuellement que par son don mimétique, sa capacité à couper tous les liens pour partir “ailleurs”. Véritable caméléon, il s’approprie les apparences de son milieu dans lequel il se fond et disparaît, intérieurement, il coupe tous les ponts, ne donnant plus aucun signe de vie, le temps de laisser la menace disparaître. Il peut rester ainsi totalement absent, même en présence des autres, recroquevillé dans une solitude protectrice ou un décalage spatio-temporel qui le met hors du temps, hors du rythme des autres. Il peut trouver sa résilience dans des endroits protégés du monde, dans son imaginaire, dans le sport, le mysticisme perché, l’informatique addictive ou en dilution avec la nature. La compagnie des petits enfants, des plantes ou des animaux reste sa prédilection et son recours affectif.
Heureusement, dans la plupart des cas, tout va pour le mieux et sa jeunesse passée, il devient l’aide dévouée, compatissante, courageuse et active pour accueillir les gens, les regrouper et en prendre soin. Avec le temps, il se fait naturellement l’interface nécessaire entre tous les maillons de la chaîne, entre l’institution et l’individu, il est tour à tour estafette, explorateur, missionnaire, aide de camp, soignant, conseil, passeur ou main-forte. C’est une parole bienveillante que l’on écoute et une oreille à qui l’on se confie facilement, une main qui vous secourt et vous calme. Il crée ainsi par son mélange d’innocence et de naïveté qui reste étonnamment longtemps juvénile, par la qualité de son cœur, sa modestie et sa chaleur communicative, une ouverture, une transition, une translation, un glissement, un pas de côté, qui facilite prise de conscience et changement : avec lui, autochtones et étrangers, patrons et ouvriers, clients et fabricants, parents et enfants, hommes et animaux se parlent et peuvent vivre en bonne intelligence. Avec lui, sur le plan spirituel, le haut et le bas communiquent, sur le plan politique, la gauche et la droite trouvent des terrains d’entente. On peut dire que l’éclaireur est un pont entre les âmes.
L’éclaireur a ce don de passer inaperçu : il se fond complètement aux autres et à leur environnement, à leur écosystème et leurs stratégies, il en adopte les mœurs, les couleurs, les rites, les habitudes. Il peut ainsi partir dans des univers très différents sans se faire remarquer, sans soulever de résistance, il semble étranger nulle part. Ainsi le jeune et modeste jeune homme, René Caillié en 1828, au péril de sa vie, entre dans la ville interdite de Tombouctou déguisé en arabe en se faisant passer pour un enfant d’Alexandrie (Égypte) enlevé par les troupes de Bonaparte et désireux de revenir chez lui. C’était la première fois qu’un non-musulman entrait dans la ville interdite. Pourquoi peut-il obtenir la confiance de tous ? Parce que, au fond de son cœur, ami ou ennemi n’existent pas ou plutôt ne sont pas identifiés ou réduits à ce substantif. Il n’y a que des interlocuteurs, tout aussi dignes d’écoute, de partage ou d’entraide, quelles que soient leurs valeurs morales ou leurs positions sociales. Caméléon stratégique, il aide tout un chacun à accomplir sa mission, à se rétablir, à vivre. En plus, comme il est avant tout un facteur de lien et de rencontre, libre comme le vent, sans attache, sans recherche de pouvoir ou de territoire, il est capable d’agréger des stratégies parfois opposées.
Sa capacité à capter les vibrations et les énergies lui permet d’intervenir dans des situations difficiles, rétablir des équilibres, diminuer les tensions, mettre en contact, porter les messages entre entités belligérantes. Sa philosophie semble être : il faut laisser le passé derrière soi si on veut avancer. Dans les ONG par exemple ou la relation à l’étranger et les contentieux du passé sont souvent le sujet, il est parfaitement à sa place.
Ce qu’il peut faire à l’extérieur, il peut le faire à l’intérieur du corps. Il comprend beaucoup de choses sans passer par la parole. Il peut même avoir un don de guérisseur, de rebouteux comme on disait jadis, et aujourd’hui, s’épanouir dans tous les métiers qui s’occupent du corps. D’ailleurs, sa vocation s’épanouit souvent dans le milieu de la santé, les hôpitaux, les crèches et les zoo en particulier où il circule « chez lui ».
Dans une entreprise ou une institution, il est à l’aise dans les contacts sociaux – non pour régler les conflits, mais pour les éviter. Aucune rivalité n’est à craindre avec lui, au contraire, les éclaireurs adorent profiter de l’expérience des autres et le font sans aucune arrière-pensée. Deux vocations du même type cohabitent donc facilement sur le même territoire et peuvent servir des chefs différents et les faire communiquer. C’est la forme d’instinct la plus associative, mutualisante, au service des autres.
Sa force est sa faiblesse : il ne faut pas lui demander de trancher, de voir la faute et de la corriger, c’est rompre l’unité dont il rêve. Trancher c’est créer de la dualité et forcer à prendre parti, se révéler en tant qu’individu spécial, singulier, séparé, ayant sa forme, sa couleur et son identité propre. Ce n’est pas dans sa nature. Quand il prend une décision importante qui peut impacter d’autres personnes, quand il faut affronter un ennemi, ce n’est pas de sa propre autorité mais à la demande de sa hiérarchie, d’un expert, d’un spécialiste, selon une procédure, des règles, une contingence extérieure qui l’oblige ou par mandat précis de son organisation. Il est, reste et doit rester l’émissaire de l’autorité. La chance est souvent du côté de ce Forrest Gump. Cependant, il sait doubler sa bonne étoile de protections qu’il trouve d’instinct en de très fortes personnalités qui l’accompagnent dans la vie. Il est vital pour lui d’appartenir à une obédience qui le protège.
Tous les métiers ou l’interopérabilité des rôles nécessite des agents de liaison et d’exécution courageux et désintéressés ; les métiers d’aide à la personne, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement lui conviennent notamment dans la santé, le tourisme, le secours et le dépannage ; son dévouement, sa générosité et sa flexibilité y feront merveille.
L’intuition identitaire dite de « l’accompagnateur » en fait à la fois une éponge relationnelle et émotionnelle. Pour s’épanouir, il est comme les chats qui ont besoin d’un environnement familial tranquille, cosy, confortable, sans dispute, sans tensions … et d’une grande fenêtre sur le monde réel ou imaginaire pour nourrir son insatiable curiosité à 360°. La curiosité c’est sa grande qualité. Quand il est dans cet environnement, c’est un cadeau pour ses parents, un trésor de tendresse et de gentillesse à partager, un bon compagnon toujours partant pour toutes les aventures.
Quand son équilibre psychique ne va pas, avant de l’emmener chez le thérapeute, vérifiez l’état mental de ses éducateurs. C’est le parent souffrant auquel il est le plus attaché qu’il faut soigner. Il prend souvent l’identité de celui ou de ceux auxquels il est attaché.
S’il pleure, il crie, il mord ou s’auto-mutile, c’est qu’il sent quelque chose qui ne va pas dans son environnement, chez ses éducateurs en particulier.
Il a une forme d’empathie émotionnelle qui peut, dès son plus jeune âge, lui faire jouer le rôle de ceux qui l’entoure pour mieux les comprendre et les aider.
Très sensible à un milieu négatif, son esprit peut passer de l’angoisse à la déprime. Son comportement est alors dysfonctionnel : indécision chronique, inorganisation, vague à l’âme, automutilation, honte d’exister, incapacité à s’intégrer, réveils impossibles, tocs, autant de symptômes qui montrent qu’il n’est plus en harmonie avec ce monde. Il sort de toutes les synchronicités heureuses qui font converger les opportunités sur son chemin pour le nourrir, il semble attirer le malheur.
Heureusement, son intuition identitaire lui donne aussi une forte capacité de résilience, un don pour s’en sortir. En bonne compagnie, le moral revient pour les mêmes raisons qu’il était parti. Autant son intuition identitaire est sensible aux dysfonctionnements, autant il est sensible à l’harmonie et à la joie de vivre.
Conscient de cette caractéristique, il apprécie toutes les organisations qui prônent l’entraide, la loyauté sociale, la confiance et la coopération comme valeurs cardinales.
Là, il se redresse, retrouve sa dignité, l’envie de vivre et bientôt, cette porosité sociale et émotionnelle qui fût le défaut de sa cuirasse, devient sa plus grande qualité. Il est alors encouragé dans sa mission d’entraide et de partage et dès la maturité, il développe une véritable autorité de soutien, fidèle et reconnue.
On veut nous faire croire que le monde est méchant : mensonges, trahisons, injures, offenses, indifférence, cynisme. Ces croyances nous étonnent et nous fascinent. C’est le piège idéal pour prendre en otage votre attention, vous mettre en hypnose et vous vendre quelque chose.
Présenter des images, des vidéos, des infos qui montrent que le monde est méchant est donc une source de revenus considérable pour les médias, les séries ou des émissions du type téléréalité.
Heureusement, ce n’est pas la réalité que nous enseignent les accompagnateurs qui sont avant tout de bons compagnons dont l’intuition identitaire porte naturellement à l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire … ils nous ouvrent les yeux, cela fait chaud au cœur et sert de modèle et d’exemple pour toute l’humanité.
L’accompagnateur est la porte d’un monde merveilleux qui existe en chacun d’entre nous. En effet, adulte, sur le plan émotionnel, il garde son cœur d’enfant curieux, créatif, prêt à toutes les aventures. Sa sensibilité à l’aventure des autres ne diminue pas avec l’âge. En exerçant sa conscience dans ce sens, il peut s’en servir pour capter les jeux socio-émotionnels de ses interlocuteurs et mieux le comprendre ou les interpréter pour s’en servir dans l’entraide.
L’accompagnateur aime davantage vous faire valoir et vous mettre en confiance que de se faire valoir lui-même au risque constant de s’oublier. Il redonne le moral à ceux qui chutent, développe une créativité incroyable pour vous expliquer comment vous en sortir, aussi est-il un bon moniteur, dévoué et généreux, un bon animateur aimé et respecté, idéal dans des équipes innovantes.
Leader sympa et qui se donne à fond, il a le génie pour créer des équipes, des groupes ou des associations pourvu qu’il soit protégé par un patron, une obédience, une institution qui l’apprécient, défendent ses intérêts et l’appuient en cas de coups durs.
En entreprise, il est apprécié dans les rôles de coach, de conseil, de relation client après-vente mais aussi d’accoucheur, de pilote – pour son sens de la relation à son environnement, de moniteur et de thérapeute.
L’intuition identitaire de l’accompagnateur semble être : bienveillance, loyauté, entraide, écoute, empathie active. L’accompagnateur ne voit pas ses difficultés mais voit d’abord celles des autres et son empathie naturelle en souffre jusqu’à le faire se révolter. Il paye de sa personne sans hésiter quand on lui demande de l’aide. Appelez-le à 2 heures du matin pour vous dépanner sur la route : il vient armé d’un large sourire. Dites-lui que vous avez un gros problème personnel et que vous avez besoin d’une oreille attentive : il vous écoute avec bienveillance et vous apporte les moyens de vous en sortir avec un sérieux réconfortant. C’est le Saint Bernard intelligent, créatif et infatigable de la tribu. “On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne” disait l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.
La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Innovateur vous allez privilégier, au risque de négliger d’autres perceptions, tout ce qu’il faut créer, changer, renouveler, réparer, guérir et transformer en cherchant tous les moyens pour y parvenir.
N’oubliez pas que d’autres auront d’autres perceptions du réel et voudront utiliser des moyens différents : certains se contenteront de l’état actuel des choses, sans vouloir les changer, préférant une action rapide et puissante avec les moyens du bord en imposant leur façon de faire (type Conquérant), d’autres voudront à tout prix maintenir le cap, quitte à louvoyer à l’économie le plus habilement possible (type Gestionnaire) d’autres encore préfèreront partager les acquis, les mettre en commun, communiquer et se donner les moyens de créer ces échanges (type Communicant).
Chaque situation requiert des fonctions décisionnelles de moyens différents. Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ou avec qui je dois collaborer ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation.
Les intuitions dite du type Innovateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Oméga dite le “Chercheur”. Elles font partie des intuitions hyper-sensibles au feed-back et les plus ouvertes à l’empathie ! Ce sont des intuitions changeantes, instables, vives et légères comme le feu ou l’air.
La prise de décision commence par boucler sur le terrain de l’action tous les éléments qu’il faut pour changer, amender, améliorer, transformer. Elle se fera en conscience et le plus souvent de façon fulgurante. Eureka !
Le type Innovateur est fait pour travailler dans des champs d’invention ou d’innovation, là où il faut impérativement imaginer d’autres mondes, d’autres façon de voir, d’autres façon d’être en relation avec l’univers, un monde où les ruptures avec le passé sont nécessaires, en compagnie d’autres inventeurs ou de gens qui les apprécient pour de bon comme ils sont.
Proposez-lui un problème impossible, vous n’aurez pas besoin de l’encourager pour qu’il s’y attaque : il adore ça ! C’est presque du vice !
L’espace, la physique avancée, l’art sous toutes ses formes, les relations humaines, la stratégie, le marketing de produits nouveaux, la communication, les neurosciences mais aussi le chamanisme, la psychologie, les relations de l’homme à l’univers, la métaphysique, la recherche en général, tout l’intéresse et tout va se jouer avec ses premières rencontres et les opportunités qu’il a eu d’acquérir des compétences durement méritées.
Il a par-dessus tout la capacité de marier ses sources. En fonction des différentes expériences analogues dans d’autres temps et dans d’autres ordres de choses, il induit ce qui va se passer dans la situation présente grâce à ses modèles. Ce mécanisme d’esprit provoque chez lui une forme de magie capable de créer une véritable « rupture » dans la continuité du progrès. Il tue ainsi les vérités acquises dans un domaine en y injectant de nouveaux concepts débouchant sur de nouvelles façons de faire qui ouvre de nouvelles voies et modifie l’humanité.
Être un innovateur, c’est se permettre d’emprunter un chemin dans la vie que l’on découvre au fur et à mesure. Pour innover, il faut être prêt à partager sa vision et à faire des sacrifices pour les autres.
Inutile de vous dire à quel point l’innovation est importante dans le monde et à quel point elle dérange les habitudes. L’innovation, c’est avant tout avoir le courage d’emprunter une voie que personne d’autre n’a empruntée, même si vos amis et collègues pensent que vous avez perdu la tête. Il s’agit d’avoir foi en une solution à laquelle vous êtes le seul à croire, puis de convaincre les autres qu’ils en ont aussi besoin.
Du sens sinon rien !
Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons besoin de plus d’innovateurs.
L’innovateur est une personne qui veut résoudre des problèmes et qui a besoin de sens pour le faire. S’il ne réussit pas ou s’il rencontre des solutions existantes qui résolvent déjà bien le problème, il n’aura aucune chance de s’épanouir. L’innovateur est donc quelqu’un qui est en recherche permanente de sens dans ce qu’il fait et propose.
Innover demande des efforts souvent surhumains, mais sans raison, sans sens, cela ne mène nulle part. Ainsi, l’innovateur doit être constamment à l’écoute de son environnement et garder tous ses capteurs sensoriels activés à 360° pour mieux apprendre et construire avec le terrain de l’expérience.
Un profil d’innovateur dans une équipe rend les échanges plus rationnels, fait avancer les projets avec l’objectif constant de résoudre les problèmes, et constitue une grande ressource pour faire avancer les projets.
Un patron Innovateur est dur à suivre mais avec lui vous découvrez la différence entre le savoir et la connaissance car pour lui, le savoir tue et la connaissance vous fait renaître.
Seul on va vite, ensemble on va loin
Si vous êtes un innovateur, vous savez que c’est un sport d’équipe. Vous ne pouvez pas le faire seul.
En fait, la théorie de l’effectuation montre que l’innovation doit être un processus de collaboration dès le début. En effet, toute personne impliquée dans un projet d’innovation ne dispose que d’une quantité limitée d’expérience et d’expertise ; plus il y a de personnes impliquées, plus il y a de perspectives et d’approches sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour développer votre projet. Cela peut se traduire par une meilleure compréhension de ce que veulent les utilisateurs, ainsi que par des conseils sur la manière d’améliorer votre produit ou service au fil du temps.
En travaillant avec d’autres, les innovateurs peuvent également s’assurer qu’ils travaillent toujours sur quelque chose qui a une réelle valeur – et lorsqu’ils partagent ces valeurs avec d’autres, ils en apprennent encore plus sur ce qu’ils veulent vraiment.
Entrepreneur, l’innovateur est en mesure de redéfinir son marché tout en pivotant sur son idée pour mieux capter la valeur. Dans le jargon des start-up, on parle de « pivotement ». Il n’a pas peur d’abandonner une voie pour une autre parce que la seconde a plus de sens que la première. Curieux et désireux d’identifier les meilleurs leviers pour son innovation, maître de sa barre, il sait donner du sens à ce qui se passe autour de lui et naviguer sans crainte malgré les vents changeants.
Résoudre le problème de l’expansion de l’humanité sur une planète restreinte est typiquement le type de problème “impossible” qui allume le cœur des Innovateurs. Le problème est de sortir l’Innovateur du champ des technologies industrielles et de le valoriser dans tous les autres champs : arts, sciences, humanités, sports et santé. L’Homo Faber devra valoriser ces domaines comme essentiels à sa survie et à son développement.
Les apports de sociétés comme SensePersonality vont dans le sens d’une amélioration du patrimoine de l’intelligence dans nos sociétés. Plus ce patrimoine sera grand, plus il sera facile de réguler l’expansion de l’humanité et de partager les ressources de la planète. L’innovation des chercheurs de SensePersonality est de mettre l’ingénierie de l’esprit au service du plus grand nombre.
L’Innovateur est la meilleure garantie pour s’en sortir en milieu incertain.
Un innovateur possède les caractéristiques nécessaires dans pratiquement tous les domaines qu’il s’agisse de fonctions métiers ou de fonctions transversales. Innover requiert avant tout une expertise humaine, un état d’esprit, bref, des intuitions spécialisées dans ce champ plus qu’une expertise métier.
Avec lui, vous êtes certain de trouver des solutions quand tout s’effondre. Restez toujours en contact avec un innovateur !
On voit le meilleur de lui-même dans les situations les plus dramatiques où rien ne semble l’arrêter, aucun problème ne l’effraie. Il est à l’aise dans les métiers où il faut concevoir une intervention rapide et sans filets, une mission de réparation ou d’invention dans des systèmes complexes, aux logiques floues, masquées et difficilement rationalisables.
En fonction de son histoire et de ses compétences, il peut créer tant dans les disciplines scientifiques qu’artistiques, dans la santé ou le conseil, partout où l’on cherche la vérité et l’intérêt des utilisateurs.
C’est un créatif, compositeur de nouvelles formes, concepts ou théories ex nihilo, à l’aise dans le changement global par une nouvelle interprétation du monde. Un cadeau pour l’humanité !
Parfois, lorsque nous essayons d’innover, nous pouvons commencer à perdre de vue la situation dans son ensemble et égarer nos interlocuteurs dans des voies de traverses. Nous sommes tellement pris dans notre propre bulle qu’il est facile d’oublier le monde qui nous entoure et sa propre façon de voir. Tout le monde n’est pas Innovateur. Nous l’avons précisé dans notre introduction aux fonctions décisionnelles. Nous finissons par oublier les personnes qui comptent sur nous et pour nous, nous perdons le contact avec notre propre humanité.
En tant que Innovateurs, nous ne pouvons pas nous permettre de commettre ce genre d’erreurs ! Nous devons garder les pieds sur terre et nous concentrer sur ce qui compte le plus : la réussite de notre équipe, de nos proches, de notre famille.
Alors, comment faire pour ne pas nous perdre dans nos propres mondes ? Il n’y a pas de solution miracle, mais il y a certaines choses que vous pouvez faire pour vous aider à rester vigilant et concentré sur ce qui compte vraiment :
Sortez de votre bulle et parlez avec les autres. Il est facile pour un innovateur de penser qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet ou un projet ; mais parler avec d’autres personnes vous aidera à voir les choses d’un point de vue différent, ce qui est toujours précieux lorsqu’on essaie d’innover.
Assurez-vous que votre équipe, vos proches, vos interlocuteurs vous comprennent. Vous ne voulez pas qu’ils se perdent dans leurs propres interprétations !
Veillez à ce que chacun, à vos côtés, entre dans son rôle à son rythme et non pas à votre rythme infernal de surdoué ! Laisser lui le temps de s’engager au sein du projet, de l’équipe ou de l’entreprise – .
Affichez clairement votre objectif tout au long du processus et maintenez le !
Et n’oubliez jamais que :
L’innovateur est un penseur indépendant, sans peur et sans relâche. Il est attaché à sa vision et ne laisse personne se mettre en travers de son chemin, pas même lui-même. Mais parfois, cela peut être un problème. Lorsqu’il est pris dans sa propre bulle, il semble avoir l’esprit occupé par mille choses à la fois. Il n’écoute plus les autres et semble couper de toute empathie, ce qui est un comble pour ce type de personnalité.
Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas :
Il sacrifie son bonheur et sa vie pour devenir exceptionnel et donc meilleur que tout le monde.
Son seul but est de parvenir à ses fins et d’oublier les lois de la vie à tel point qu’il n’a pas de temps pour ses amis ou sa famille.
Si cela persiste, il devient amer, il ne pense qu’à lui, n’admire que lui, ne se remet jamais en question ce qui le rend insincère, machiavélique, sournois, égoïste et calculateur.
Il n’a pas les pieds sur terre, il vit constamment dans ses rêves à tel point que s’il y a une opportunité d’excitation ou d’aventure ailleurs, n’importe où ailleurs, il laissera tout tomber et partira.
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La mise en tension qui se crée entre notre intelligence mentale et notre intelligence physique est libérée par des décisions du type : quelle est la meilleure posture pour agir pratiquement sur le terrain ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Modélisateur vous allez privilégier, au risque de vous tromper, toutes les techniques possibles de modélisation pour multiplier l’efficacité de vos gestes et en améliorer l’économie. N’oubliez pas que d’autres utilisent d’autres techniques toute aussi efficaces pour obtenir d’excellents résultats : l’Opérateur par ses capacités uniques d’utiliser les moyens déjà existants et son endurance dans la répétition, l’Enquêteur, par ses capacités à se focaliser sur une hypothèse, s’y tenir solidement, et sa persévérance à la prouver, le Découvreur qui préfère disséquer, analyser, démonter pour étudier et utiliser les propriétés de chaque élément constitutif et s’en servir en les recomposant à sa façon.
Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel de terrain correspond bien à la situation.
Les intuitions dite du type Modélisateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence mentale Oméga dite “Chercheur” et l’intelligence physique Alpha dite “Eleveur”. Ce sont des intuitions bien équilibrées, stables et qui donnent de la sérénité, de la constance et de la régularité dans leurs fonctions décisionnelles sur le terrain.
Spécialiste dans la réalisation de modèles jusqu’à des systèmes complexes pouvant lui servir dans son domaine d’activité, le Modélisateur a transformé l’Homo Sapiens en Homo Faber. C’est lui par exemple qui a inventé la taille du silex, l’irrigation ou l’écriture.
Eprouver sa matrice de construction du réel par l’expérience est un réflexe naturel pour le Modélisateur. Fabriquer des outils ou des systèmes qui reproduisent cette construction du réel est sa passion.
C’est donc l’homme de la construction progressive de la réalité à travers des modèles, des algorithmes, des processus reproductibles à l’infini… jusqu’à les incarner dans des machines. Il construit ses patrons par tâtonnements successifs, à partir d’une gestuelle physique ou mentale qu’il superpose à la réalité jusqu’à ce qu’elle devienne un automatisme efficace et régulier sur le terrain. Le mathématicien anglais Alan Turing, était un Modélisateur type. En 1936, à 24 ans, il redéfinit la notion de calcul : ce qui est calculable peut être décomposé en un nombre fini d’étapes, pouvant chacune être réalisée par une machine.
La montée en puissance exponentielle du numérique, de l’intelligence artificielle et surtout du machine learning lui doit beaucoup.
La manie du Modélisateur est d’étiqueter la réalité, les matériaux et les personnes, en fonction de son domaine de prédilection. Il peut ainsi réaliser les projets les plus difficiles à imaginer grâce à cette formidable accumulation de savoir-faire mémorisée dans ces procédures et ses classements. Travailler en équipe devient facile, les choses étant classées, il est fort commode de s’en servir.
Ces qualités en font un bon pédagogue, un formateur soucieux de montrer, de démontrer le fonctionnement des choses, n’ayant pas peur de répéter ni d’approfondir, ni de détailler à la demande. Il amène l’apprenant par l’exemple et l’expérience à la connaissance.
Son rôle dans une organisation est souvent d’établir une nomenclature et des modes d’emploi utiles pour tous. Il fait confiance à ses pairs qui font de même et partage volontiers son savoir avec eux dans des communautés spécialisées.
Il est à l’aise dans un univers poli par l’expérience, la science, le professionnalisme et la raison.
A la différence d’autres types comme l’opérateur, le Modélisateur réfléchit longuement avant d’agir la première fois. Il faut lui donner le temps d’acquérir de l’expérience. Ne pas le brusquer, lui laisser le temps de vérifier, de contrôler. Il reste sceptique jusqu’à la preuve dûment établie. Ensuite, il est rapide, stable dans ses performances et régulier.
Pour exister les gens et les choses doivent se situer aisément dans ses modèles et être interopérables, c’est-à-dire fonctionner ensemble, même dans des systèmes complexes. Le modélisateur aime les modes d’emploi, les lit et les comprend.
Le modélisateur peut plonger dans l’inconnu mais il lui faut des protections, des méthodes certifiées et de bons moniteurs.
Les intuitions systémiques du Modélisateur risquent de transformer les individus en machines comme le montre si bien Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes.
Dans ce modèle, les sujets sont appelés « opérateurs », et ils sont forcés de devenir eux-mêmes des machines.
Le Modélisateur produit une vie standardisée pour ses sujets – une vie où tout est identique d’une personne à l’autre : de leur maison à leur travail, en passant par leur routine quotidienne. Le Modélisateur crée également une société productiviste : une société où les gens sont parfois obligés de travailler de longues heures à des postes qu’ils détestent parce que vidés de leurs émotions, de leurs fragilités, de leur réactivité sur le terrain, de leur coopération mutuelle, de leurs initiatives, bref de leur humanité.
L’avantage du Modélisateur est de sortir des durs travaux des champs et de gagner plus d’argent avec l’impression de contribuer à quelque chose d’utile au progrès de l’humanité, à la société et ses avantages.
Là encore, les 5 intelligences de SensePersonality (encore un modèle !) insiste sur la nécessité de ne jamais s’identifier à un type d’intuition ou de personnalité mais de les intégrer tous et en tous cas, de ne jamais s’y livrer avec excès.
Le Modélisateur agit pour mettre en place des structures concrètes, plus ou moins complexes, mais toujours applicables et réplicables à souhait, en masse et à des conditions économiques stables excluant le hasard. C’est sa plus grande plue-value.
Dans l’ordre – des structures les plus simples aux plus complexes – nous avons la création systématique de :
1- Habitudes : dans le sens d’usage, il s’agit ici du niveau “zéro” de la modélisation. Il comporte la notion de répétition, importante à tout début de structure.
2- Règles : les règles sont selon le dictionnaire Larousse une “prescription propre à une science, une technique, une activité déterminée et qu’il importe de suivre”, c’est un cran au-dessus des habitudes au niveau de la structure mais avec de la coercition.
3- Mode d’emploi : nous utilisons ce terme dans le sens d’ensemble de règles expliquées pédagogiquement pour rendre leur fonctionnement facile. La structure est ici assez claire et bien conçue dans ce but. Nous sommes encore un niveau au-dessus des règles car elles sont ici obligatoirement explicitées par écrit.
4- Modèles : Nous prenons ici le terme dans le sens définit par Le Robert, c’est-à-dire comme “ce que l’on doit imiter”, un modèle est d’un niveau de complexité plus grand qu’un mode d’emploi et reste moins contraignant qu’une procédure – comme nous allons le voir ci-dessous -. Ce mot est devenu le générique du type d’intuition terrain que nous avons appelé le Modélisateur.
5- Procédures : une procédure est un modèle qui doit être absolument suivi.
C’est un modèle éventuellement régi par des lois juridiques, donc par une force de coercition. C’est un modèle que l’on doit obligatoirement imiter.
6- Machines : le modélisateur matérialise ses intuitions dans la fabrication des machines. Il est l’inventeur de la technologie plus que de la science, de l’expérimentation plus que de la recherche pure. C’est l’Homo Faber par excellence.
Savoir traiter la réalité avec méthode, par paquets cohérents, dimensionnés, qualifiés et hiérarchisés, agir selon des recettes validées, obtenir des résultats standardisés, c’est bien ce que veut toute organisation, université, industrie ou administration.
Ses intuitions servent à construire des savoirs communs mobilisables, mesurables et quantifiables.
“Nul n’entre ici s’il n’est géomètre” pouvait-on lire sur le fronton de l’Académie fondée par Platon à Athènes. Le Modélisateur est très proche du platonisme qui considère par exemple que le Bien ne se trouve pas dans le monde sensible, imparfait et soumis à la dégradation mais dans une autre réalité dont on accède que par la pensée, l’esprit de géométrie et la modélisation.
Pourvu qu’il puisse utiliser les leviers des théories, des lois, des techniques, des systèmes, des procédures, des machines, le Modélisateur se sentira parfaitement à sa place. On en trouve partout, sciences et techniques, humanités, commerce, logistique, agriculture, santé.
Les défauts de personnalité sont les choses qui vous rendent unique, mais aussi celles qui vous rendent la vie difficile. Il est tentant de penser que ces traits sont innés et immuables, mais ce n’est pas vrai ! Vous pouvez travailler dur pour surmonter vos défauts de personnalité, et vous pouvez même les changer ! SensePersonality vous propose un accompagnement simple, efficace et non-intrusif pour vous aider à surmonter la plupart des obstacles affectifs qui empêchent d’être soi. L’être humain a besoin avant tout d’aimer et d’être aimé, et pour cela, il est indispensable de libérer sa personnalité sensorielle.
Les Modélisateurs ont une forte volonté, mais ils peuvent être têtus et confondre leurs vérités avec des certitudes absolues et universelles. La carte n’est pas le territoire faut-il le rappeler !
Ils sont toujours à la recherche de nouvelles façons de s’améliorer et d’améliorer leur vie, mais ils peuvent être trop ambitieux. Ils ont des normes et des attentes élevées pour eux-mêmes, et ils attendent des autres qu’ils respectent ces mêmes normes. Le Modélisateur s’entend bien dans un monde de modélisateurs et risque de le réduire à cela.
Ils peuvent également être critiques voire méprisants envers les autres qui ne répondent pas à leurs attentes élevées. Les Modélisateurs ont tendance à être perfectionnistes et peuvent avoir du mal à accepter qu’il y ait des moments où les choses ne se déroulent pas comme prévu ou que quelque chose ne se passe pas exactement comme ils l’auraient souhaitée. Ils ne tolèrent pas trop les écarts par rapport aux modèles, aux cadences, au rythme imposés par leurs méthodes.
Le Modélisateur est un penseur indépendant qui cherche à conjurer sa peur du hasard, de l’imprévisible, du risque. Il a un fort besoin de contrôler la situation et lui-même doit être un modèle aux yeux des autres. Que se passe-t-il en cas de troubles affectifs ? Cela engendre un stress permanent, un manque de souplesse et de communication avec les autres : il ne les écoute plus et semble coupé de toute empathie.
Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas, sa personnalité présente les défauts suivants :
Orgueil – le désir d’être important, exceptionnel et supérieur
Arrogance – fierté qui se manifeste par un comportement hautain
Sécheresse – manque de chaleur émotionnelle et d’empathie
Irritabilité – aux opinions, sentiments ou comportements contraires
Suffisance – pas besoin des autres, pas de solidarité, non coopératif
Paranoïa – Vérification et contrôle en excès
Dépression – s’enferme dans sa peine
Psychorigidité – manque de souplesse
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