Le super oméga p

Profil de personnalité sensorielle

1. Sa vocation

Introduction aux intuitions de réalisation du Berger

La fonction de réalisation met en tension l’être vivant avec son univers. La résolution de cette mise en tension est une question de vie ou de mort pour l’être vivant. Elle déclenche la naissance d’un potentiel d’action ou son extinction, en fonction des perceptions reçues. Donc par itération et bouclage des intuitions, elle construit l’avenir de l’espèce à travers les comportements de l’individu par lequel elle s’exprime.

Pour l’individu et pour l’espèce, c’est la source d’énergie de tous ses projets de vie et de toutes les décisions qui en découlent. C’est son moteur stratégique, le moteur de ses désirs essentiels, son métronome et son système d’harmonie générale. 

 

Les intuitions dite du type Guerrier sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Vitale Alpha dite “le prophète » et l’intelligence Physique Oméga dite “le Chasseur”. 

Ces intuitions se caractérisent par : 

  1. Leur nature

  2. leurs valeurs

  3. Leurs lois et principes de vie

  4. Leur énergie, la direction de cette énergie et leur violence potentielle

  5. Lieux et métiers de capitalisation des savoir-faire

Nature des intuitions du champ de réalisation

La pulsion fondamentale du type Guerrier est de défendre :

Les intuitions du type Guerrier sont fort appréciées et reconnues dans la protection des espaces, des personnes et des ressources. Elles visent à se défendre soi-même et défendre les réalisations ou communautés que l’on valorise chaque fois qu’elles sont menacées.

Les intuitions du type Guerrier protègent la matière et les gens contre leur destruction et matérialisent l’invisible par tous les moyens possibles de détection, de mesure et de renseignement.

Elles sont à l’aise dans le guidage, le repérage pour contre-attaquer, éliminer et détruire les éléments hostiles en cas de menace.


Dans le cadre de grands projets humains, les intuitions du type Guerrier poussent toujours à relever les plus grands défis – capacités d’affrontement – et se spécialisent généralement pour détecter les causes possibles de l’échec et les supprimer avant qu’elles ne fassent obstacles à leur réalisation.

Les intuitions du “Chasseur-Prophète” (Guerrier) sont très habiles pour stimuler toutes sortes de stratégie d’attaque et de défense et construire les parades.

Elles affectionnent tout particulièrement les outils de projection à distance qu’ils soient mathématiques ou concrets, tout ce qui permet de voir au-delà de l’horizon et de frapper sa cible à grande distance s’il le faut. Cela est vrai dans la bataille militaire ou dans des projets à très long terme de la vie civile, sociale ou économique.

Les valeurs qui les structurent

Ses valeurs visent à maintenir la continuité et l’affirmation de soi : 

 

  • Sécurité : Il y a deux sortes de valeurs de sécurité. Certaines concernent avant tout des intérêts individuels (par exemple, hygiène et propreté), d’autres concernent surtout des intérêts collectifs (par exemple, sécurité nationale). Mais même ces derniers sont liés, de manière non négligeable, à un objectif de sécurité pour soi-même (ou pour ceux auxquels on s’identifie).

Les deux sortes de valeurs de sécurité peuvent donc être réunies dans une valeur qui les englobe. (Items associés : ordre social, sécurité familiale, sécurité nationale, hygiène et propreté, réciprocité des services rendus).

  • Pouvoir : statut social prestigieux, contrôle des ressources et domination des personnes. Le fonctionnement des institutions sociales nécessite apparemment un certain degré de différenciation des statuts sociaux. Une dimension domination/soumission apparaît dans la plupart des analyses empiriques des relations interpersonnelles, que ce soit à l’intérieur d’une même culture ou entre les cultures. Pour justifier cet aspect de la vie sociale et pour faire en sorte que les membres du groupe acceptent les forces de police et d’administration nécessaires, le pouvoir doit être traité comme une valeur. Les valeurs de pouvoir peuvent aussi découler des aspirations individuelles au contrôle et à la domination. 

  • Réussite : le succès personnel obtenu grâce à la manifestation de compétences socialement reconnues. Être performant dans la création ou l’accès à des ressources est une nécessité pour la survie des individus ; c’est également indispensable pour que les groupes ou les institutions puissent atteindre leurs objectifs. Telles qu’on les définit ici, ces valeurs de réussite concernent principalement le fait d’être performant au regard des normes culturelles dominantes, et d’obtenir ainsi l’approbation sociale. (Items associés : ambitieux, ayant du succès, capable, ayant de l’influence ainsi que [intelligent, amour-propre, reconnaissance sociale])  Sûreté, harmonie et stabilité de la société, des relations entre groupes et entre individus, et de soi-même. 

  • Sentiment d’appartenance : fidélité, loyauté, mérite, engagement. 

  • Réciprocité et loyauté des faveurs et des reconnaissances

  • Bonne santé : entrainement, effort, régularité des exercices, hygiène de vie – alimentation saine et sport –

  • Prévention : prudence, filtrage, respect des limites, des frontières et des traditions.

Les lois, règles et principes de vie où elles s’épanouissent

Ses normes de vie sont celles relatives à la vigilance et à la rapidité d’action :



  • Ne pas se laisser faire et ne pas subir

  • Vivre selon ses propres lois 

  • Autonomie et solitude de la décision 

  • Respect des normes sociales 

  • La sélection au mérite 

  • Valorisation de l’expérimentation

  • Culte de la responsabilité 

  • Dévouement et engagement dans l’action 

  • Importance et valorisation du détail permettant l’harmonie

  • Transmettre et partager 

  • Les valeurs issues du stoïcisme de Marc Aurèle et Epictète : ne pas sombrer dans la victimisation ni dans la compassion. La pitié n’a jamais aidé personne.

  • Faire respecter les interdits et les limites 

  • Développer la rapidité d’intervention, cultiver la fulgurance 

  • Les lois sont valables pour tous sans exception 

  • Si tu veux faire partie de la maison, tu en respectes les lois 

  • Fraternité de lutte 

  • En politique, tendance à être souverainiste 

  • Parler franc, parler direct, être droit dans ses bottes

Leur énergie, la direction de cette énergie mobilisable et sa violence potentielle

  • Leur énergie est utilisée pour tenir dans la durée, de façon constante, toujours en pression, sans relâche, face à des environnements indisposés voire hostiles à adopter des mesures de prévention contraignantes et coûteuses, à accepter les efforts nécessaires de sécurité pour ne pas mettre le bateau en danger.

  • Le débit s’adapte très rapidement à des changements brutaux de l’environnement. Il peut être modeste en période calme puis fort et intense en cas d’environnement dangereux ou menaçant.

  • En cas de conflit, les intuitions de type Guerrier surprennent par leur créativité stratégique ou des revirements complets sont opérés en une fraction de seconde malgré l’inertie attendue des systèmes.

  • Les intuitions du type Guerrier sont adroites dans la communication directe, franche et authentique, elles sont méfiantes et fort mal à l’aise dans les péripéties diplomatiques. Elles s’appuient avant tout sur la constitution et la logique des rapport de forces et leur respect.

  • Les intuitions du type “Guerrier” savent provoquer ou déjouer les menaces de l’ennemi par la qualité de leurs attaques toujours bien ciblées aux points névralgiques. Elles rejettent sans diplomatie tout ce qui peut toucher à la sécurité.

  • Ce qui reste très surprenant dans leurs capacités, c’est leur fulgurance agressive toujours dangereuse. Le but est d’imposer la paix par la dissuasion.

  • Elles n’oublient jamais les éléments hostiles et gardent dans leur mémoire leur capacité à détruire. Ce n’est pas forcément de la rancune, c’est de la vigilance.

  • Elles n’oublient jamais les partenaires, les lieux et les choses qui leur apportent une aide dans la difficulté, une fraternité dans le combat. Ses intuitions se nourrissent de loyauté envers les amis : ils font partie de la fraternité du type Guerrier.

Lieux et métiers de capitalisation des savoir-faire

Les intuitions du type Guerrier capitalise leur savoir faire, leur expérience sur tout ce qui peut lui permettre d’augmenter son niveau de défense et de sécurité : services de mutualisations et de protection collective, services de sécurité physique et numérique, protection des mémoires et des banques de données, création de code de règles communes, cryptage des systèmes d’information, sécurité des transmissions, produits et services d’assurances, d’hygiène et propreté, produits et services de protection contre l’âge, dispositif de protection des libertés – appareil juridique, administratif et de police, outils et conseils prospectifs et d’anticipation, matériels et équipements de projection et de mobilité, outils d’aide à la décision rapide mathématiques et techniques, services d’intervention rapide de soins, systèmes de détection et de renseignement, ingénierie de l’intelligence pour l’entraînement aux décisions plus rapides et justes, entraînement physique pour l’autonomie, la vigilance et la rapidité d’action, augmentation des capacités de défense, renforcement et vérification de l’authenticité, méthodes et concepts de combats pour la vérité, pour l’autonomie, pour le territoire, pour l’entreprise, pour libérer l’homme de l’esclavage, de l’ignorance et de la soumission, collectif, outils et concepts pour servir l’égalité des droits et des chances.

2. Sa fonction sociale

L’enfance

Vous avez l’intuition sociale dite du « coordinateur ». Dès son plus jeune âge, le coordinateur est un enfant éminemment sociable mais qui sait ce qu’il veut. Il aime se donner totalement aux autres mais il est malheureux si cette envie n’est pas partagée ce qui peut le rendre dépendant des autres, de leur présence. Il apporte à ses proches tout ce qu’il sait faire, sans compter, et cherche ce qui est bon pour eux afin d’y contribuer mais à une condition : il faut respecter ses valeurs, faire confiance à sa stratégie.

Même enfant, il est viscéralement attaché au respect des valeurs de base qui sont les siennes et une trahison sur ce point peut le transformer en victime ou en révolté agressif hystérique. Il ne cherche pas à prendre la place centrale dans un groupe ou dans une famille mais il peut l’assumer pour lutter contre ceux qui l’ont trahi.

Dans sa famille, avec la restriction apportée précédemment, il s’entend bien avec chacun et il devrait faire le bonheur de ses éducateurs. Facile d’abord, d’une convivialité accueillante, il plaît par sa qualité d’écoute, sa façon de se mettre à l’unisson des émotions des autres et son intérêt pour leur sort. Comme il n’est pas avare de partager ses projets, il peut être un bon meneur.

Pour le choix de ses études et de son environnement social, il faut tenir compte de sa vocation : donner de l’enthousiasme pour servir un noble but, qu’il le fasse en tant qu’acteur, animateur, moniteur, entraîneur, capitaine d’équipe ou chef de projet.

Pour son éducation, ne pas trahir sa confiance ! Dans un environnement malsain ou avec des éducateurs maladroits, indifférents ou nocifs, il peut inverser toutes ses qualités et perdre tout espoir de se réaliser.

Confiance devient méfiance, innocence devient culpabilité, enthousiasme, déprime. Ce comportement opposé à sa vraie nature pourrait perturber plus tard le bon déroulement de sa vie sociale, familiale et amoureuse en faisant fuir ceux à qui il voudrait tant donner, à commencer par ceux qu’il aime le plus : “ses enfants”.

La vocation

Arrivé à maturité, le coordinateur est fait pour être acteur et animateur de changement, un technicien de la coopération, un meneur associatif, un fédérateur apprécié pour conduire une équipe sous le drapeau des mêmes valeurs, du même rêve, d’une même cause.

Sa fonction sociale est de réunir et de créer du dévouement et de la confiance mutuelle entre les membres de son équipe. Il a le don pour faire converger les efforts de chacun vers le but qu’il défend en développant la curiosité mutuelle comme la plus grande des qualités.

Voir loin, faire converger les énergies vers le même but, sécuriser le périmètre d’action c’est parfait, mais faut-il encore s’assurer de la faisabilité collective du projet dans la durée et cela dépend beaucoup des relations établies. Il doit créer des plateformes où l’interopérabilité est facile. Pour cela il aime créer des systèmes de correction et de rectification en cas d’erreur ou de déviation. Cela donne de la robustesse à ses projets parfois rocambolesques.

Le coordinateur n’aime pas les frottements sociaux et son instinct le fait sous-estimer la résistance au changement de ses proches. Son simple regard traverse vos résistances et vous pénètre le cœur. Cette innocence lui donne sa curiosité pour les autres, son enthousiasme, sa force de pénétration et de transformation. Il procède sur la durée par imprégnation constante, répétition, petites touches, et réussit souvent en douceur là où les autres échouent par la force.

Le coordinateur sait, peut-être mieux qu’un autre, qu’une bonne idée peut être catastrophique si elle n’est pas intégrée par tous et portée par chacun. Son plus grand désir est que chacun croit à ses valeurs et aux buts qu’il porte en lui. Son défaut est de beaucoup pardonner pourvu que ce désir soit respecté. 

De toute façon, pour le coordinateur, le manque de confiance, le refus d’entraide, un non-respect de ses engagements pour la cause commune, font partie des trahisons tellement graves qu’il lui est difficile de l’imaginer. C’est pourquoi le risque du coordinateur est de se construire une bulle où cet enfer n’existe pas et quand cette bulle explose, nous verrons plus tard à quel point cela peut être catastrophique. Placé devant les faits, Alceste du misanthrope de Molière, continue à nier.

Quand tout se passe bien ou se répare bien, que son projet est adopté, ce sera un bonheur pour tous de le voir répandre la vraie sagesse qui est le savoir faire ensemble. Il mobilise dans l’harmonie, associe de façon souple et créative des rôles très différents. Il a la même considération et la même attention pour chacun, du gardien de parking au dirigeant et cela peut créer des groupes très enthousiastes et performants. A ses yeux, tous les acteurs sont dignes d’importance, jusqu’au plus petit maillon de la chaîne.

Toute sa vie, il reste proche des enfants avec qui il nourrit une relation de complicité et ce sera pour eux le parent rêvé parce qu’il n’impose pas ou y répugne. Il motive, il montre l’exemple et donne beaucoup de sa personne. Il répugne à utiliser son pouvoir hiérarchique ou son autorité parentale pour contraindre, trancher, sanctionner ; il persuade, stimule, explique, corrige et surtout il forme. Leader ou éducateur associatif plus que contractuel, il montre comment faire en espérant que d’autres en feront autant.

Grâce à sa vision des processus et de leur déploiement dans le temps, il veille à la meilleure utilisation possible des moyens en les répartissant en fonction des besoins de chacun. Il crée ainsi un esprit d’équipe et du partenariat sur des bases concrètes. Son mode de gouvernance favori vise à rassembler les opinions de chacun pour les mettre au service du collectif.

Nous comprenons qu’il est pénible pour un tel leader de sanctionner un mauvais résultat, ou une faute. Quand il doit le faire cependant, c’est qu’il en est contraint et forcé, pour respecter le mandat de son organisation ou parce que les valeurs du groupe sont salies.

N’étant pas du tout dans la rivalité de territoire, deux chefs coordinateurs peuvent cohabiter sur les mêmes terrains, bien plus, ils aiment s’entraider, s’observer et se refiler les bons tuyaux, ils peuvent même travailler pour deux chefs différents et les faire coopérer en jouant les interfaces, s’ils servent les mêmes valeurs et que le cadre est clair. Ce sont des partenaires fiables et dévoués dans l’action.

En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.

Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR

En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.

Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR

3. Sa production, son œuvre

La jeunesse

L’intuition identitaire dite de « l’accompagnateur » en fait à la fois une éponge relationnelle et émotionnelle. Pour s’épanouir, il est comme les chats qui ont besoin d’un environnement familial tranquille, cosy, confortable, sans dispute, sans tensions … et d’une grande fenêtre sur le monde réel ou imaginaire pour nourrir son insatiable curiosité à 360°. La curiosité c’est sa grande qualité. Quand il est dans cet environnement, c’est un cadeau pour ses parents, un trésor de tendresse et de gentillesse à partager, un bon compagnon toujours partant pour toutes les aventures.

Quand son équilibre psychique ne va pas, avant de l’emmener chez le thérapeute, vérifiez l’état mental de ses éducateurs. C’est le parent souffrant auquel il est le plus attaché qu’il faut soigner. Il prend souvent l’identité de celui ou de ceux auxquels il est attaché.

S’il pleure, il crie, il mord ou s’auto-mutile, c’est qu’il sent quelque chose qui ne va pas dans son environnement, chez ses éducateurs en particulier.

Il a une forme d’empathie émotionnelle qui peut, dès son plus jeune âge, lui faire jouer le rôle de ceux qui l’entoure pour mieux les comprendre et les aider.

Très sensible à un milieu négatif, son esprit peut passer de l’angoisse à la déprime. Son comportement est alors dysfonctionnel : indécision chronique, inorganisation, vague à l’âme, automutilation, honte d’exister, incapacité à s’intégrer, réveils impossibles, tocs, autant de symptômes qui montrent qu’il n’est plus en harmonie avec ce monde. Il sort de toutes les synchronicités heureuses qui font converger les opportunités sur son chemin pour le nourrir, il semble attirer le malheur.

Heureusement, son intuition identitaire lui donne aussi une forte capacité de résilience, un don pour s’en sortir. En bonne compagnie, le moral revient pour les mêmes raisons qu’il était parti. Autant son intuition identitaire est sensible aux dysfonctionnements, autant il est sensible à l’harmonie et à la joie de vivre.

Conscient de cette caractéristique, il apprécie toutes les organisations qui prônent l’entraide, la loyauté sociale, la confiance et la coopération comme valeurs cardinales.

Là, il se redresse, retrouve sa dignité, l’envie de vivre et bientôt, cette porosité sociale et émotionnelle qui fût le défaut de sa cuirasse, devient sa plus grande qualité. Il est alors encouragé dans sa mission d’entraide et de partage et dès la maturité, il développe une véritable autorité de soutien, fidèle et reconnue.

La vocation

On veut nous faire croire que le monde est méchant : mensonges, trahisons, injures, offenses, indifférence, cynisme. Ces croyances nous étonnent et nous fascinent. C’est le piège idéal pour prendre en otage votre attention, vous mettre en hypnose et vous vendre quelque chose.

Présenter des images, des vidéos, des infos qui montrent que le monde est méchant est donc une source de revenus considérable pour les médias, les séries ou des émissions du type téléréalité. 

Heureusement, ce n’est pas la réalité que nous enseignent les accompagnateurs qui sont avant tout de bons compagnons dont l’intuition identitaire porte naturellement à l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire … ils nous ouvrent les yeux, cela fait chaud au cœur et sert de modèle et d’exemple pour toute l’humanité.

L’accompagnateur est la porte d’un monde merveilleux qui existe en chacun d’entre nous. En effet, adulte, sur le plan émotionnel, il garde son cœur d’enfant curieux, créatif, prêt à toutes les aventures. Sa sensibilité à l’aventure des autres ne diminue pas avec l’âge. En exerçant sa conscience dans ce sens, il peut s’en servir pour capter les jeux socio-émotionnels de ses interlocuteurs et mieux le comprendre ou les interpréter pour s’en servir dans l’entraide.

L’accompagnateur aime davantage vous faire valoir et vous mettre en confiance que de se faire valoir lui-même au risque constant de s’oublier. Il redonne le moral à ceux qui chutent, développe une créativité incroyable pour vous expliquer comment vous en sortir, aussi est-il un bon moniteur, dévoué et généreux, un bon animateur aimé et respecté, idéal dans des équipes innovantes. 

Leader sympa et qui se donne à fond, il a le génie pour créer des équipes, des groupes ou des associations pourvu qu’il soit protégé par un patron, une obédience, une institution qui l’apprécient, défendent ses intérêts et l’appuient en cas de coups durs. 

En entreprise, il est apprécié dans les rôles de coach, de conseil, de relation client après-vente mais aussi d’accoucheur, de pilote – pour son sens de la relation à son environnement, de moniteur et de thérapeute.

L’intuition identitaire de l’accompagnateur semble être : bienveillance, loyauté, entraide, écoute, empathie active. L’accompagnateur ne voit pas ses difficultés mais voit d’abord celles des autres et son empathie naturelle en souffre jusqu’à le faire se révolter. Il paye de sa personne sans hésiter quand on lui demande de l’aide. Appelez-le à 2 heures du matin pour vous dépanner sur la route : il vient armé d’un large sourire. Dites-lui que vous avez un gros problème personnel et que vous avez besoin d’une oreille attentive : il vous écoute avec bienveillance et vous apporte les moyens de vous en sortir avec un sérieux réconfortant. C’est le Saint Bernard intelligent, créatif et infatigable de la tribu. “On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne” disait l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.

4. Ses atouts pour réussir

Introduction aux fonctions décisionnelles de moyens de l'Innovateur

La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Innovateur vous allez privilégier, au risque de négliger d’autres perceptions, tout ce qu’il faut créer, changer, renouveler, réparer, guérir et transformer en cherchant tous les moyens pour y parvenir.

 

N’oubliez pas que d’autres auront d’autres perceptions du réel et voudront utiliser des moyens différents : certains se contenteront de l’état actuel des choses, sans vouloir les changer, préférant une action rapide et puissante avec les moyens du bord en imposant leur façon de faire (type Conquérant), d’autres voudront à tout prix maintenir le cap, quitte à louvoyer à l’économie le plus habilement possible (type Gestionnaire) d’autres encore préfèreront partager les acquis, les mettre en commun, communiquer et se donner les moyens de créer ces échanges (type Communicant).

Chaque situation requiert des fonctions décisionnelles de moyens différents. Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ou avec qui je dois collaborer ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation. 

 

Les intuitions dite du type Innovateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Oméga dite le “Chercheur”. Elles font partie des intuitions hyper-sensibles au feed-back et les plus ouvertes à l’empathie ! Ce sont des intuitions changeantes, instables, vives et légères comme le feu ou l’air.

 

La prise de décision commence par boucler sur le terrain de l’action tous les éléments qu’il faut pour changer, amender, améliorer, transformer. Elle se fera en conscience et le plus souvent de façon fulgurante. Eureka !

Les responsabilités naturelles de l’Innovateur

Le type Innovateur est fait pour travailler dans des champs d’invention ou d’innovation, là où il faut impérativement imaginer d’autres mondes, d’autres façon de voir, d’autres façon d’être en relation avec l’univers, un monde où les ruptures avec le passé sont nécessaires, en compagnie d’autres inventeurs ou de gens qui les apprécient pour de bon comme ils sont.

 

Proposez-lui un problème impossible, vous n’aurez pas besoin de l’encourager pour qu’il s’y attaque : il adore ça ! C’est presque du vice !

L’espace, la physique avancée, l’art sous toutes ses formes, les relations humaines, la stratégie, le marketing de produits nouveaux, la communication, les neurosciences mais aussi le chamanisme, la psychologie, les relations de l’homme à l’univers, la métaphysique, la recherche en général, tout l’intéresse et tout va se jouer avec ses premières rencontres et les opportunités qu’il a eu d’acquérir des compétences durement méritées.

 

Il a par-dessus tout la capacité de marier ses sources. En fonction des différentes expériences analogues dans d’autres temps et dans d’autres ordres de choses, il induit ce qui va se passer dans la situation présente grâce à ses modèles. Ce mécanisme d’esprit provoque chez lui une forme de magie capable de créer une véritable « rupture » dans la continuité du progrès. Il tue ainsi les vérités acquises dans un domaine en y injectant de nouveaux concepts débouchant sur de nouvelles façons de faire qui ouvre de nouvelles voies et modifie l’humanité.

Conditions d’exercice des intuitions de l’Innovateur

L’engagement au coeur de l’Innovateur

Être un innovateur, c’est se permettre d’emprunter un chemin dans la vie que l’on découvre au fur et à mesure. Pour innover, il faut être prêt à partager sa vision et à faire des sacrifices pour les autres.

Inutile de vous dire à quel point l’innovation est importante dans le monde et à quel point elle dérange les habitudes. L’innovation, c’est avant tout avoir le courage d’emprunter une voie que personne d’autre n’a empruntée, même si vos amis et collègues pensent que vous avez perdu la tête. Il s’agit d’avoir foi en une solution à laquelle vous êtes le seul à croire, puis de convaincre les autres qu’ils en ont aussi besoin.

 

Du sens sinon rien !

Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons besoin de plus d’innovateurs.

L’innovateur est une personne qui veut résoudre des problèmes et qui a besoin de sens pour le faire. S’il ne réussit pas ou s’il rencontre des solutions existantes qui résolvent déjà bien le problème, il n’aura aucune chance de s’épanouir. L’innovateur est donc quelqu’un qui est en recherche permanente de sens dans ce qu’il fait et propose.

Innover demande des efforts souvent surhumains, mais sans raison, sans sens, cela ne mène nulle part. Ainsi, l’innovateur doit être constamment à l’écoute de son environnement et garder tous ses capteurs sensoriels activés à 360° pour mieux apprendre et construire avec le terrain de l’expérience.

Un profil d’innovateur dans une équipe rend les échanges plus rationnels, fait avancer les projets avec l’objectif constant de résoudre les problèmes, et constitue une grande ressource pour faire avancer les projets.

Un patron Innovateur est dur à suivre mais avec lui vous découvrez la différence entre le savoir et la connaissance car pour lui, le savoir tue et la connaissance vous fait renaître.

 

Seul on va vite, ensemble on va loin

Si vous êtes un innovateur, vous savez que c’est un sport d’équipe. Vous ne pouvez pas le faire seul.

En fait, la théorie de l’effectuation  montre que l’innovation doit être un processus de collaboration dès le début. En effet, toute personne impliquée dans un projet d’innovation ne dispose que d’une quantité limitée d’expérience et d’expertise ; plus il y a de personnes impliquées, plus il y a de perspectives et d’approches sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour développer votre projet. Cela peut se traduire par une meilleure compréhension de ce que veulent les utilisateurs, ainsi que par des conseils sur la manière d’améliorer votre produit ou service au fil du temps.

En travaillant avec d’autres, les innovateurs peuvent également s’assurer qu’ils travaillent toujours sur quelque chose qui a une réelle valeur – et lorsqu’ils partagent ces valeurs avec d’autres, ils en apprennent encore plus sur ce qu’ils veulent vraiment.

Entrepreneur, l’innovateur est en mesure de redéfinir son marché tout en pivotant sur son idée pour mieux capter la valeur. Dans le jargon des start-up, on parle de « pivotement ». Il n’a pas peur d’abandonner une voie pour une autre parce que la seconde a plus de sens que la première. Curieux et désireux d’identifier les meilleurs leviers pour son innovation, maître de sa barre, il sait donner du sens à ce qui se passe autour de lui et naviguer sans crainte malgré les vents changeants.

L’innovation c’est l’expansion de l’humanité

Résoudre le problème de l’expansion de l’humanité sur une planète restreinte est typiquement le type de problème “impossible” qui allume le cœur des Innovateurs. Le problème est de sortir l’Innovateur du champ des technologies industrielles et de le valoriser dans tous les autres champs : arts, sciences, humanités, sports et santé. L’Homo Faber devra valoriser ces domaines comme essentiels à sa survie et à son développement.

Les apports de sociétés comme SensePersonality vont dans le sens d’une amélioration du patrimoine de l’intelligence dans nos sociétés. Plus ce patrimoine sera grand, plus il sera facile de réguler l’expansion de l’humanité et de partager les ressources de la planète. L’innovation des chercheurs de SensePersonality est de mettre l’ingénierie de l’esprit au service du plus grand nombre.

La plus value de l’Innovateur

L’Innovateur est la meilleure garantie pour s’en sortir en milieu incertain. 

Un innovateur possède les caractéristiques nécessaires dans pratiquement tous les domaines qu’il s’agisse de fonctions métiers ou de fonctions transversales. Innover requiert avant tout une expertise humaine, un état d’esprit, bref, des intuitions spécialisées dans ce champ plus qu’une expertise métier.

Avec lui, vous êtes certain de trouver des solutions quand tout s’effondre. Restez toujours en contact avec un innovateur !

On voit le meilleur de lui-même dans les situations les plus dramatiques où rien ne semble l’arrêter, aucun problème ne l’effraie. Il est à l’aise dans les métiers où il faut concevoir une intervention rapide et sans filets, une mission de réparation ou d’invention dans des systèmes complexes, aux logiques floues, masquées et difficilement rationalisables.

En fonction de son histoire et de ses compétences, il peut créer tant dans les disciplines scientifiques qu’artistiques, dans la santé ou le conseil, partout où l’on cherche la vérité et l’intérêt des utilisateurs.

C’est un créatif, compositeur de nouvelles formes, concepts ou théories ex nihilo, à l’aise dans le changement global par une nouvelle interprétation du monde. Un cadeau pour l’humanité !

Les défauts de l’Innovateur

Parfois, lorsque nous essayons d’innover, nous pouvons commencer à perdre de vue la situation dans son ensemble et égarer nos interlocuteurs dans des voies de traverses. Nous sommes tellement pris dans notre propre bulle qu’il est facile d’oublier le monde qui nous entoure et sa propre façon de voir. Tout le monde n’est pas Innovateur. Nous l’avons précisé dans notre introduction aux fonctions décisionnelles. Nous finissons par oublier les personnes qui comptent sur nous et pour nous, nous perdons le contact avec notre propre humanité.

En tant que Innovateurs, nous ne pouvons pas nous permettre de commettre ce genre d’erreurs ! Nous devons garder les pieds sur terre et nous concentrer sur ce qui compte le plus : la réussite de notre équipe, de nos proches, de notre famille.

Alors, comment faire pour ne pas nous perdre dans nos propres mondes ? Il n’y a pas de solution miracle, mais il y a certaines choses que vous pouvez faire pour vous aider à rester vigilant et concentré sur ce qui compte vraiment :

  • Sortez de votre bulle et parlez avec les autres. Il est facile pour un innovateur de penser qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet ou un projet ; mais parler avec d’autres personnes vous aidera à voir les choses d’un point de vue différent, ce qui est toujours précieux lorsqu’on essaie d’innover.

  • Assurez-vous que votre équipe, vos proches, vos interlocuteurs vous comprennent. Vous ne voulez pas qu’ils se perdent dans leurs propres interprétations !

  • Veillez à ce que chacun, à vos côtés, entre dans son rôle à son rythme et non pas à votre rythme infernal de surdoué ! Laisser lui le temps de s’engager au sein du projet, de l’équipe ou de l’entreprise – .

  • Affichez clairement votre objectif tout au long du processus et maintenez le !

Et n’oubliez jamais que :

L’innovateur est un penseur indépendant, sans peur et sans relâche. Il est attaché à sa vision et ne laisse personne se mettre en travers de son chemin, pas même lui-même. Mais parfois, cela peut être un problème. Lorsqu’il est pris dans sa propre bulle, il semble avoir l’esprit occupé par mille choses à la fois. Il n’écoute plus les autres et semble couper de toute empathie, ce qui est un comble pour ce type de personnalité.

Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas :

  • Il sacrifie son bonheur et sa vie pour devenir exceptionnel et donc meilleur que tout le monde.

  • Son seul but est de parvenir à ses fins et d’oublier les lois de la vie à tel point qu’il n’a pas de temps pour ses amis ou sa famille.

  • Si cela persiste, il devient amer, il ne pense qu’à lui, n’admire que lui, ne se remet jamais en question ce qui le rend insincère, machiavélique, sournois, égoïste et calculateur.

  • Il n’a pas les pieds sur terre, il vit constamment dans ses rêves à tel point que s’il y a une opportunité d’excitation ou d’aventure ailleurs, n’importe où ailleurs, il laissera tout tomber et partira.

SensePersonality a mis en place un modèle de lecture des Puissances Affectives qui peut vous être utile pour éviter les erreurs naturelles de l’Innovateur. Découvrez-le sur le site 5intelligences.com

5. Son mode opératoire

Cette intuition est celle dite du « découvreur ». C’est l’homme de l’émergence, de la perception « fine » du détail, de l’écoute à la fois libre et pénétrante de tout ce qui peut engendrer une forme, indiquer un sens, préfigurer un comportement, structurer l’action immédiatement utile. Sensible aux interactions nouvelles des faits, il construit « sa réalité » avec son ressenti à partir de « signaux faibles », de « bruits de fond » issus du milieu. Intuition des arrières plans, perspicacité, sagacité, sont alimentés par une écoute active à la recherche du « schéma fractal » qui lui donnera le tout. Il part de zéro, sonde le chaos qu’il ne craint pas. Il commence par s’offrir comme une page blanche, attentif à tout et à rien, jusqu’à ce qu’une méta-structure significative lui apparaisse organisant les faits : il s’y accroche avec force et par flash, à la vitesse de la lumière, construit son action dessus, au jugé. Il est déroutant parce qu’il arrive à la solution des problèmes sans suivre de chemin visible. Il a le chic pour trouver le « moule » qui forme et engendre un comportement, un objet, une action.

Son contact avec la réalité dépend beaucoup de son état intérieur, lui-même très sensible aux conditions externes, aux ambiances. Il peut passer du médiocre à l’exceptionnel, du très global et très large au très étroit, comme sa mémoire, très fluctuante, qui le gêne parce qu’à éclipse. Il peut être très pertinent ou chaotique et imprévisible ce qui peut le faire taxer d’immaturité. Il doit chercher les endroits calmes et protégés pour se concentrer. Les environnements « chargés » lui sont particulièrement contre-indiqués. Le « déjà vu » ou « déjà entendu », la récurrence, la redondance, l’ennuient profondément.

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La citation de l'Architecte Designer

"La simplicité est la sophistication ultime."

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