L'assistant social

Profil de personnalité sensorielle

1. Sa vocation

Introduction aux intuitions de spécialisation du Paysan

La fonction de spécialisation met en tension l’être vivant avec son univers. La résolution de cette mise en tension est une question de vie ou de mort pour l’être vivant. Elle déclenche la naissance d’un potentiel d’action ou son extinction, en fonction des perceptions reçues. Donc par itération et bouclage des intuitions, elle construit l’avenir de l’espèce à travers les comportements de l’individu par lequel elle s’exprime.

Pour l’individu et pour l’espèce, c’est la source d’énergie de tous ses projets de vie et de toutes les décisions qui en découlent. C’est son moteur stratégique, le moteur de ses désirs essentiels, son métronome et son système d’harmonie générale. 

Les intuitions dite du type Paysan sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Physique Alpha dite « l’Éleveur » et l’intelligence Vitale Oméga dite “le Saint ». Intuitions stables et puissantes débouchant sur un comportement sensible et ouvert à son environnement. Il s’agit de capter et de rassembler ses ressources pour mieux les exploiter et s’en nourrir.

Nature des intuitions du type Paysan

La pulsion fondamentale du type Paysan est d’acquérir et d’accumuler.

Les intuitions du type Paysan sont appréciées et reconnues dans la recherche et le contrôle des ressources matérielles et immatérielles. Ils visent à leur capitalisation et leur exploitation dans les meilleures conditions. Le type Paysan est un centralisateur, un accumulateur et un bâtisseur.

En effet, les intuitions du type Paysan perçoivent et captent les ressources nécessaires à son développement et à celui des autres. Elles valorisent ses ressources en fonction de ses besoins qu’elles cherchent à couvrir à court, moyen et long terme. Elles poussent le paysan à s’adapter aux changements nécessaires ; elles transforment, métamorphosent et rectifient tranquillement mais continuellement son comportement en fonction des conditions cycliques extérieures de façon douce et lissée, sans précipitation.

Qui construit les premiers villages ? Les paysans. Le type paysan a besoin de se réunir pour se protéger, mettre en commun et exploiter les ressources des lieux. Qui construit les premiers états ? Les paysans. Pour tirer parti du territoire en créant les infrastructures nécessaires et se défendre des prédateurs. Qui construit les grands symboles des civilisations ? Les paysans pour se reconnaître et travailler ensemble à grande échelle. Les sociétés, les marques et pratiquement toutes les organisations sont d’abord l’œuvre du type paysan qui réunit des hommes et des moyens autour de ressources pour mieux les exploiter dans un territoire donné.

Les notions mêmes de territoire et de marchés sont des notions paysannes avant d’être des notions commerçantes. Les notions de patrimoine quel qu’il soit, géographique, biologique, historique, social, culturel, économique ou physique sont des notions de type paysan. Les savoir-faire et traditions qui ont fait leurs preuves sont cultivés par le type paysan. Les intuitions de spécialisation du type Paysan apprécient à leur juste valeur et exploitent à fond les sources d’énergie visibles ou potentielles. Le type Paysan réunit ses moyens autour de ses sources physiques ou intellectuelles pour faire fructifier les grands ensembles à forte productivité dont il rêve et leur donner une unité qu’il va ensuite défendre jusqu’à la mort.

Dans le cadre de grands projets humains, les intuitions du Paysan sont utiles pour s’assurer que les choses soient faites, non pas selon des normes imposées par un pouvoir extérieur, mais selon les lois du vivant qu’il connaît par nature. Contrairement à ce que l’on pense, le Paysan est un mauvais ouvrier ou un ouvrier malheureux car le type paysan a besoin de coopération, d’initiatives et de réactivité sur le terrain. Toutes choses que la mécanisation interdit.  (Cf. Le modélisateur)

Le pragmatisme du Paysan et sa constance dans l’effort reste son atout principal. Sensible à son environnement sans en être obnubilé, le paysan détecte ses variations les plus fines pour adapter sa stratégie. Une fois son projet de spécialisation adopté, il peut louvoyer, amender son plan, mais garde bien le cap qu’il s’est fixé jusqu’au bout, contre vents et marées.

Les valeurs du type Paysan

Ses valeurs visent à maintenir la continuité, l’unité et l’épanouissement personnel et collectif du type Paysan :

 

  • Sécurité : il y a deux sortes de valeurs de sécurité. Certaines concernent avant tout des intérêts individuels (par exemple : hygiène et propreté), d’autres concernent surtout des intérêts collectifs (par exemple, sécurité nationale). Mais ces derniers sont indiscutablement liés. Les deux sortes de valeurs de sécurité peuvent donc être réunies dans une valeur qui les englobe.

 

  • Tradition : respect, engagement et acceptation des coutumes et des idées soutenues par la culture ou la religion à laquelle on appartient. Ces coutumes et traditions deviennent l’expression de la solidarité du groupe, expriment sa valeur singulière et contribuent à sa survie. Ces pratiques sont considérées comme sacrées et sont transmises de génération en génération par le type Paysan.

 

  • Conformité : vigilance des actions et des attitudes pour qu’elles ne perturbent pas l’harmonie de ceux qui les entourent. Les valeurs de conformité sont liées à la nécessité pour les individus d’inhiber les désirs qui pourraient perturber ou interférer avec le bon fonctionnement des interactions et du groupe. C’est la retenue dans les interactions quotidiennes. (éléments connexes : obéissance, autodiscipline, politesse, respect des parents et des aînés, loyauté, responsabilité mais aussi rejet de l’incongru, distance avec l’étranger.)

 

  • Bienveillance : la bienveillance est une valeur qui découle du besoin de fonctionnement harmonieux du groupe et du besoin d’affiliation de l’individu en tant que cellule souche de l’organisme collectif. Les relations au sein de la famille ou d’autres groupes proches sont ici cruciales. La bienveillance met l’accent sur le souci du bien-être des autres, ainsi que sur le sentiment d’appartenance aux mêmes valeurs. (Éléments connexes : serviabilité, honnêteté, indulgence, responsabilité, loyauté, moralité).

 

  • Universalisme : système de valeurs humaniste qui identifie bien la valeur de la singularité de chaque individu comme une ressource pour les autres. L’universalisme est le contraire de la standardisation mécanique du modélisateur. Les personnes qui adhèrent à ce système de valeurs accordent une grande importance au bien-être de toutes les personnes tant qu’elles vivent en harmonie avec la Nature et ses ressources. L’universalisme est « la compréhension, l’estime, la tolérance et la protection du bien-être de tous » qui s’oppose à la valeur du communautarisme. Le culte de la Patrie est un universalisme, c’est l’amour de la terre de ses pères et de ses enfants, un amour des siens, tandis que le culte de la Nation est la haine des autres et le projet de s’accaparer de leurs biens. (Ici l’Universalisme lutte avec la distance avec l’étranger ce qui impose l’hospitalité comme valeur dominante.)

 

  • Sagesse : un sage est un homme éclairé par son action. Le respect de la tradition,de la  justice et de l’autodiscipline ne conduisent pas nécessairement à la sagesse mais le culte de la vie en harmonie avec la nature peut aider. La sagesse du type paysan se déploie à partir de son expérience, de façon empirique, et de son humilité de jugement devant l’impermanence de la vie. La continuité et l’agilité de la personnalité sensorielle de l’individu reste la seule ressource pour développer sa conscience, donc son action éclairée.


Hospitalité : Le type Paysan cultive sa personnalité sensorielle et la met toujours au dessus de sa personnalité culturelle. C’est pourquoi, contrairement à ce que l’on pense généralement, le paysan ne rejette pas l’étranger, bien au contraire, même s’il garde une distance respectueuse avec lui, il en attend une métamorphose, une renaissance, une fécondité pour son peuple. (Cf Tobie Nathan : le mythe d’Abraham et de Sarah dans la naissance du peuple juif). L’hospitalité figure parmi les valeurs les plus universelles du type Paysan. Pourquoi ? Parce que l’autre est comme une cellule souche qui peut régénérer vos vieilles cellules. C’est l’élixir de Jouvence.

Les lois, règles et principes de vie du type Paysan

Ses normes de vie sont : la permanence et l’unité dans l’action.  

 

  • Il faut chercher l’essentiel dans chaque chose et le laisser vous transformer avant d’agir. (Si tu veux dompter un tigre, devient un tigre) 

  • Vivre selon les lois du vivant et non une idéologie proprement humaine.

  • Décider selon des données concrètes et palpables

  • Etre dévoué et présent à ce que l’on fait pour ne pas tout perdre

  • Douter sans troubler

  • Ne pas se plaindre

  • Valoriser l’expérience 

  • S’impliquer dans l’action 

  • Persévérer dans l’effort 

  • Transmettre et partager ses productions avec l’étranger

  • Développer l’efficacité de ses habitudes

  • Cultiver et défendre son patrimoine

  • Se fier au passé pour préparer l’avenir

  • Préserver sa liberté

  • Savoir attendre en confiance

Qualité de l’énergie du type Paysan

  • L’énergie du type Paysan est utilisée pour capter les ressources et les faire grandir dans la durée. Elle est stable.

  • Le débit d’énergie s’adapte lentement aux changements brutaux de l’environnement. Ces intuitions du type “Paysan” sont persistantes et il aura du mal à en démordre. Les faire dévier de leur assiduité prend du temps ou nécessite l’intervention d’une autorité de confiance. 

  • Les intuitions du type Paysan inspirent la confiance à ses interlocuteurs. 

  • Ce qui reste très surprenant dans leurs capacités, c’est leur calme constant.

  • En cas de conflit, les intuitions du type “Paysan” surprennent par leur pugnacité à produire coûte que coûte, à mettre en place des systèmes de résilience malgré des conditions difficiles. Leur but est d’imposer la paix par leur enracinement dans la terre, leur poids ou leur nombre, leurs muscles et leur carapace de tortue. 

Lieux et métiers de capitalisation des savoir-faire

Les intuitions du type Paysan défrichent la jungle du réel pour en extraire ce qui est important, elles mettent en valeur et prennent soin de leurs trouvailles.

Tous les métiers vont à cette force tranquille quand il s’agit de capitaliser, rassurer, secourir, nourrir, exploiter des gisements, faire les premières transformations de la matière ou du vivant ; on le voit faire florès dans les métiers de la recherche et l’enseignement des sciences, des mathématiques, de la philosophie, domaines qui réunissent les outils pour en exploiter les ressources.

Réunir, capitaliser, mutualiser, préserver sont des verbes de type Paysan. Ils seront donc à l’aise dans l’assurance, la banque et l’investissement. Nourrir et protéger vont les réunir dans l’agriculture – on s’en doutait ! – mais aussi dans l’épicerie, la restauration, la construction, l’architecture et la santé.

C’est surtout leur manière de travailler qui va les distinguer des autres types de spécialisation où chacun apporte ses propres atouts. Par ailleurs, fonctions sociales et fonctions décisionnelles affinent leurs talents de façon singulière dans des métiers plus précis.

2. Sa fonction sociale

L’enfance

 « On lui donnerait le bon Dieu sans confession » dit-on de lui dès son plus jeune âge tellement il semble se fondre dans la stratégie de son interlocuteur. C’est sa façon d’harmoniser son intelligence mimétique et de la vivre pleinement. Effectivement, petit, c’est un ange, un enfant facile et très sensible à son environnement. Il n’est pas naturellement doté de méchanceté et il a du mal à imaginer que les autres puissent en avoir. Pour voir la stratégie d’un méchant, il faudrait être extérieur à sa stratégie, la voir de loin avec un regard critique, ce n’est pas l’instinct premier de ce type de personnalité.

Il faut noter que dans un milieu délétère, pervers, névrosé, conflictuel, violent, il devient la cible facile des prédateurs. Il peut facilement se faire agresser puisqu’il colle à la stratégie de son agresseur. Il ne se sauve éventuellement que par son don mimétique, sa capacité à couper tous les liens pour partir “ailleurs”. Véritable caméléon, il s’approprie les apparences de son milieu dans lequel il se fond et disparaît, intérieurement, il coupe tous les ponts, ne donnant plus aucun signe de vie, le temps de laisser la menace disparaître. Il peut rester ainsi totalement absent, même en présence des autres, recroquevillé dans une solitude protectrice ou un décalage spatio-temporel qui le met hors du temps, hors du rythme des autres. Il peut trouver sa résilience dans des endroits protégés du monde, dans son imaginaire, dans le sport, le mysticisme perché, l’informatique addictive ou en dilution avec la nature. La compagnie des petits enfants, des plantes ou des animaux reste sa prédilection et son recours affectif.

 

Heureusement, dans la plupart des cas, tout va pour le mieux et sa jeunesse passée, il devient l’aide dévouée, compatissante, courageuse et active pour accueillir les gens, les regrouper et en prendre soin. Avec le temps, il se fait naturellement l’interface nécessaire entre tous les maillons de la chaîne, entre l’institution et l’individu, il est tour à tour estafette, explorateur, missionnaire, aide de camp, soignant, conseil, passeur ou main-forte. C’est une parole bienveillante que l’on écoute et une oreille à qui l’on se confie facilement, une main qui vous secourt et vous calme. Il crée ainsi par son mélange d’innocence et de naïveté qui reste étonnamment longtemps juvénile, par la qualité de son cœur, sa modestie et sa chaleur communicative, une ouverture, une transition, une translation, un glissement, un pas de côté, qui facilite prise de conscience et changement : avec lui, autochtones et étrangers, patrons et ouvriers, clients et fabricants, parents et enfants, hommes et animaux se parlent et peuvent vivre en bonne intelligence. Avec lui, sur le plan spirituel, le haut et le bas communiquent, sur le plan politique, la gauche et la droite trouvent des terrains d’entente. On peut dire que l’éclaireur est un pont entre les âmes.

 

L’éclaireur a ce don de passer inaperçu : il se fond complètement aux autres et à leur environnement, à leur écosystème et leurs stratégies, il en adopte les mœurs, les couleurs, les rites, les habitudes. Il peut ainsi partir dans des univers très différents sans se faire remarquer, sans soulever de résistance, il semble étranger nulle part. Ainsi le jeune et modeste jeune homme, René Caillié en 1828, au péril de sa vie, entre dans la ville interdite de Tombouctou déguisé en arabe en se faisant passer pour un enfant d’Alexandrie (Égypte) enlevé par les troupes de Bonaparte et désireux de revenir chez lui. C’était la première fois qu’un non-musulman entrait dans la ville interdite. Pourquoi peut-il obtenir la confiance de tous ? Parce que, au fond de son cœur, ami ou ennemi n’existent pas ou plutôt ne sont pas identifiés ou réduits à ce substantif. Il n’y a que des interlocuteurs, tout aussi dignes d’écoute, de partage ou d’entraide, quelles que soient leurs valeurs morales ou leurs positions sociales. Caméléon stratégique, il aide tout un chacun à accomplir sa mission, à se rétablir, à vivre. En plus, comme il est avant tout un facteur de lien et de rencontre, libre comme le vent, sans attache, sans recherche de pouvoir ou de territoire, il est capable d’agréger des stratégies parfois opposées.

La vocation

 

Sa capacité à capter les vibrations et les énergies lui permet d’intervenir dans des situations difficiles, rétablir des équilibres, diminuer les tensions, mettre en contact, porter les messages entre entités belligérantes. Sa philosophie semble être : il faut laisser le passé derrière soi si on veut avancer. Dans les ONG par exemple ou la relation à l’étranger et les contentieux du passé sont souvent le sujet, il est parfaitement à sa place. 

 

Ce qu’il peut faire à l’extérieur, il peut le faire à l’intérieur du corps. Il comprend beaucoup de choses sans passer par la parole. Il peut même avoir un don de guérisseur, de rebouteux comme on disait jadis, et aujourd’hui, s’épanouir dans tous les métiers qui s’occupent du corps. D’ailleurs, sa vocation s’épanouit souvent dans le milieu de la santé, les hôpitaux, les crèches et les zoo en particulier où il circule « chez lui ».

 

Dans une entreprise ou une institution, il est à l’aise dans les contacts sociaux – non pour régler les conflits, mais pour les éviter. Aucune rivalité n’est à craindre avec lui, au contraire, les éclaireurs adorent profiter de l’expérience des autres et le font sans aucune arrière-pensée. Deux vocations du même type cohabitent donc facilement sur le même territoire et peuvent servir des chefs différents et les faire communiquer. C’est la forme d’instinct la plus associative, mutualisante, au service des autres.

 

Sa force est sa faiblesse : il ne faut pas lui demander de trancher, de voir la faute et de la corriger, c’est rompre l’unité dont il rêve. Trancher c’est créer de la dualité et forcer à prendre parti, se révéler en tant qu’individu spécial, singulier, séparé, ayant sa forme, sa couleur et son identité propre. Ce n’est pas dans sa nature. Quand il prend une décision importante qui peut impacter d’autres personnes, quand il faut affronter un ennemi, ce n’est pas de sa propre autorité mais à la demande de sa hiérarchie, d’un expert, d’un spécialiste, selon une procédure, des règles, une contingence extérieure qui l’oblige ou par mandat précis de son organisation. Il est, reste et doit rester l’émissaire de l’autorité. La chance est souvent du côté de ce Forrest Gump. Cependant, il sait doubler sa bonne étoile de protections qu’il trouve d’instinct en de très fortes personnalités qui l’accompagnent dans la vie. Il est vital pour lui d’appartenir à une obédience qui le protège.

Tous les métiers ou l’interopérabilité des rôles nécessite des agents de liaison et d’exécution courageux et désintéressés ; les métiers d’aide à la personne, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement lui conviennent notamment dans la santé, le tourisme, le secours et le dépannage ; son dévouement, sa générosité et sa flexibilité y feront merveille.

3. Sa production, son œuvre

La jeunesse

Vous avez l’intuition identitaire dite du « pédagogue »

Le premier mot qui vient pour ce profil identitaire c’est : bon élève. Pourquoi ? Dès sa prime jeunesse, l’entraîneur a la capacité de comprendre et d’intégrer tous les modèles qu’on lui propose sans jugement critique pour en essayer la pratique, d’en faire l’expérience et tester si cela lui convient. Cela rend sa jeunesse plus facile que pour d’autres pourvu que le milieu lui propose de bons modèles. De toute façon, comme il a le pouvoir d’en changer après les avoir essayés, il ne faut jamais désespérer pour l’avenir de cet enfant qui pourra toujours en adopter d’autres à n’importe quel âge. Cela fait partie de son parcours nécessaire.

Cette phase éducative est facile pour lui et pour ses éducateurs et ceci d’autant plus que familialement, il va se mettre en mimétisme “d’adoption” avec l’autorité – qu’elle soit maternelle, paternelle ou scolaire et que dès la puberté ce mimétisme d’adoption va s’exacerber, protégeant ainsi son adolescence d’expériences dangereuses.

Le danger est plutôt la psychologisation affective et la dépendance sous-terraine avec cette autorité qui peut lui donner une fausse sécurité fondée sur des stratégies non conscientes et le pousser vers des mondes idéalisés merveilleux qui n’existeront que dans sa tête.

Alors, sûr de lui mais pour de mauvaises raisons, il peut devenir un véritable petit chef de bande, centré sur sa personne et son mode de fonctionnement, capricieux, irritable et parfois ayant des accès tantôt  “parano”, tantôt étrangement soumis vis-à-vis de ceux qui gagnent sa confiance. Il passe alors facilement de l’excitation enfantine à la déprime la plus romantique.

Dans tout ce qu’il entreprend, ce qui frappe c’est sa capacité de concentration, d’application dans la mise en pratique et de mémorisation exercées systématiquement sur toutes ses expériences. S’il choisit l’école comme terrain de jeux, sa réussite scolaire est assurée. Il adopte le modèle prof et en tire autant de copies qu’il le faut pour obtenir les résultats voulus. Il peut exercer alors son aura sur les élèves et devenir délégué de classe s’intégrant ainsi parfaitement au système.

S’il choisit le modèle “école buissonnière », le modèle sportif ou autre, il construira alors son monde ailleurs avec la même ténacité qu’il faudra avoir le courage de soutenir ou de remplacer.

 

La vocation

Ses capacités de modélisation étant considérables, ce profil a une force de résilience particulièrement élevée et ses réussites comme ses échecs deviennent son trésor le plus considérable. Celui qui l’incarne peut ainsi enrichir son autorité de pédagogue, de leader associatif, et surtout d’expert dans son domaine.

Il montre et démontre méthodiquement comment suivre les lois et les règles de son métier; il tend ainsi à professionnaliser chacun en s’impliquant dans la relation; il stimule la conscience professionnelle, corrige les erreurs, valorise les bons élèves. Il cherche à les faire coopérer dans un bon climat; il stimule, inspire et canalise les volontés au service de la « cause » qu’il défend. C’est un bon entraîneur : démonstratif et affirmatif, il encourage, coach chacun de ses hommes et se bat avec eux, au coude à coude, sur le terrain, en adoptant un rythme rapide et décontracté.

Il craint seulement l’indifférence et les indifférents qui le laissent démuni et pantois. Expliquer, manier les mots, la conviction, l’exemple, tout ça il sait le faire mais voir et tirer les conclusions nécessaires vis à vis de quelqu’un qui, dans le fond, s’en fout, ça il ne sait pas faire du tout ! Il se bat avant tout pour que les autres avancent. Avec lui, pas de problème sot de rivalité : tout doit se faire au mérite et à égalité de chance. Le pédagogue adore le travail d’équipe.

En entreprise, ou dans une institution organisée, pour progresser, il devrait rendre compte davantage de ses initiatives et avec plus de transparence mais bizarrement il n’aime pas ce type de contrainte et se trouve mal à l’aise dans la gestion de ces « détails hiérarchiques », il le fait avec des trous dans la raquette, de manière scolaire, trop scolaire parce que paradoxalement il a un fort besoin d’être reconnu et adoubé par son autorité de tutelle ; son dilemme est qu’il lui faut espace et liberté pour bouger, rencontrer, vivre de nombreuses expériences avec les uns et les autres au même temps qu’il lui faut une autorité de référence incontestable… qui ne le bride pas ! Compliqué. Voilà ce qu’en dit Pierre Curie, prix Nobel de Chimie avec sa femme Marie : “Nous sommes tous esclaves de nos affections, esclaves des préjugés de ceux que nous aimons”. 

C’est grâce à l’insistance de Pierre près de la fondation Nobel que Marie partage avec lui le prix Nobel de physique en 1903. Les femmes n’avaient pas droit aux honneurs scientifiques.

Tous les métiers à “modèles intégrés” pour exécution ou retransmission vont lui réussir. Il aura le choix entre l’informatique, les sciences, la gestion, le droit, l’administration, le professorat mais aussi le sport, la musique et tous les arts où l’entraînement, la concentration, la répétition et la mémorisation jouent un rôle important.

4. Ses atouts pour réussir

La créativité dite du « gestionnaire » va se déployer dans la recherche permanente des meilleurs moyens pour arriver à des fins clairement définies à l’avance, donc pour servir des désirs bien formalisés.

Le Gestionnaire ne cherche pas à changer les objectifs qui sont la base stable de sa créativité, la base rationnelle et visible, palpable, concrète de sa créativité. On peut même dire que pour lui, changer ses objectifs est une source de panique. Il faut bien comprendre son processus et le respecter tant qu’on le peut ou bien lui expliquer et prendre son temps pour qu’il digère ce type de changement. “Soit clair avec ce que tu veux, par pitié, et tiens toi-z-y !” Il faut être clair avec ses désirs quand on à affaire à ce type créativité. Alors, une fois les objectifs fixés, on s’y tient ! Le Gestionnaire ouvre alors toutes les vannes de son imagination, trouve les moyens, les pondère, les mixe, les agence pour servir ses objectifs au mieux ; que ce soit par des calculs de pondération, des statistiques comparatives, des évaluations visuelles, peu importe ! 

 

Le Gestionnaire devient habile dans l’utilisation de moyens de plus en plus perfectionnés et devient vite indispensable dans l’économie d’une organisation. On lui attribue un peu trop, la qualité de tenir plus que les autres, ses objectifs. C’est exagéré, comme il n’en change pas facilement, l’énergie qu’il y consacre est supérieure à la moyenne et plus concentrée, alors, forcément cela donne de meilleurs résultats sous un certain angle de vue limité mais cela peut être au détriment d’autres alternatives qu’il aurait peut-être fallu prendre. Le Gestionnaire joue ce rôle de stabilisateur dans une organisation et donne souvent l’impression qu’il en forme le squelette. Le constatant, il peut finir par croire qu’il en est la substantifique moelle et que les autres formes de créativité sont inférieures à la sienne, en tous cas, sont dépendantes de la sienne.

 

L’avantage du Gestionnaire, c’est de voir l’avenir dans une continuité de buts et d’objectifs. Ses lignes sont tracées au cordeau, il suffit de réunir les moyens, de faire les calculs nécessaires et tout se réalisera comme prévu. C’est parfois le cas, pour le Gestionnaire, mais c’est souvent au détriment de tous les univers de possibilités, de désirs, de rencontres, qu’il a tendance à ne pas prendre en compte, voire à écarter. La vie n’est pas ce long fleuve tranquille auquel il voudrait croire parce que c’est bien connu, Dieu joue parfois au dé !

 

Un Gestionnaire est toujours un facteur de tempérance dans un groupe. Son expertise permet d’avancer en vérifiant et en améliorant chaque élément de la construction. C’est l’homme de l’analyse rationnelle de la cohérence des moyens, de la vérification, de la prévision, de la simulation, de la pondération, de la confrontation critique des hypothèses aux faits. Pour ce faire, il aime utiliser tout dispositif de raisonnement logique ou de simulation des solutions qu’il imagine en faisant varier les paramètres du système. Il est à l’aise dans la préparation soigneuse et méticuleuse de l’action à travers des processus qui se marient parfaitement avec la vague du numérique et de l’intelligence artificielle. Il est à l’aise dans les métiers de vérification, de méthodes et d’analyse. Pas créatif en termes de composition ex nihilo de nouvelles formes, c’est un interprète imaginatif capable de mettre en valeur et de développer en finesse toutes idées qui lui permettent d’atteindre ses cibles et réaliser ses projets dans des conditions stables et économiquement prévisibles.

 

Le Gestionnaire est mal à l’aise dans le changement global où il faut réinventer le monde mais est à l’aise dans le changement local ou partiel où il faut réinterpréter, expérimenter et mettre en forme progressivement ; il cherche à rendre les organisations prévisibles et efficientes points par points, strates par strates, fonction par fonction, missions par missions, ce qui les rend compréhensibles et interopérables pour les acteurs internes et répond aux besoins de rationaliser des financiers et des actionnaires.

 

On peut imaginer facilement le Gestionnaire dans la vie quotidienne : des buts simples auxquels il se tient, un cadre stabilisé de désirs communs non contingents, un langage et des tenues convenues, une vie ordonnée. Plus que tout autre, il a besoin d’une niche de sécurité absolue quand il est enfant, à cette condition, il a la capacité de suivre des études où les mathématiques, la raison, la logique et l’imagination jouent un rôle important. Soyons certains alors qu’il disposera des outils nécessaires à sa réussite.

5. Son mode opératoire

Introduction aux fonctions décisionnelles de terrain du Modélisateur

La mise en tension qui se crée entre notre intelligence mentale et notre intelligence physique est libérée par des décisions du type : quelle est la meilleure posture pour agir pratiquement sur le terrain ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Modélisateur vous allez privilégier, au risque de vous tromper, toutes les techniques possibles de modélisation pour multiplier l’efficacité de vos gestes et en améliorer l’économie. N’oubliez pas que d’autres utilisent d’autres techniques toute aussi efficaces pour obtenir d’excellents résultats : l’Opérateur par ses capacités uniques d’utiliser les moyens déjà existants et son endurance dans la répétition, l’Enquêteur, par ses capacités à se focaliser sur une hypothèse, s’y tenir solidement, et sa persévérance à la prouver, le Découvreur qui préfère disséquer, analyser, démonter pour étudier et utiliser les propriétés de chaque élément constitutif et s’en servir en les recomposant à sa façon.

 

Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel de terrain correspond bien à la situation. 

 

Les intuitions dite du type Modélisateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence mentale Oméga dite “Chercheur” et l’intelligence physique Alpha dite “Eleveur”. Ce sont des intuitions bien équilibrées, stables et qui donnent de la sérénité, de la constance et de la régularité dans leurs fonctions décisionnelles sur le terrain.

Les responsabilités naturelles du Modélisateur

Spécialiste dans la réalisation de modèles jusqu’à des systèmes complexes pouvant lui servir dans son domaine d’activité, le Modélisateur a transformé l’Homo Sapiens en Homo Faber. C’est lui par exemple qui a inventé la taille du silex, l’irrigation ou l’écriture.

 

Eprouver sa matrice de construction du réel par l’expérience est un réflexe naturel pour le Modélisateur. Fabriquer des outils ou des systèmes qui reproduisent cette construction du réel est sa passion.

 

C’est donc l’homme de la construction progressive de la réalité à travers des modèles, des algorithmes, des processus reproductibles à l’infini… jusqu’à les incarner dans des machines. Il construit ses patrons par tâtonnements successifs, à partir d’une gestuelle physique ou mentale qu’il superpose à la réalité jusqu’à ce qu’elle devienne un automatisme efficace et régulier sur le terrain. Le mathématicien anglais Alan Turing, était un Modélisateur type. En 1936, à 24 ans, il redéfinit la notion de calcul : ce qui est calculable peut être décomposé en un nombre fini d’étapes, pouvant chacune être réalisée par une machine.

La montée en puissance exponentielle du numérique, de l’intelligence artificielle et surtout du machine learning lui doit beaucoup. 

 

La manie du Modélisateur est d’étiqueter la réalité, les matériaux et les personnes, en fonction de son domaine de prédilection. Il peut ainsi réaliser les projets les plus difficiles à imaginer grâce à cette formidable accumulation de savoir-faire mémorisée dans ces procédures et ses classements. Travailler en équipe devient facile, les choses étant classées, il est fort commode de s’en servir.

Ces qualités en font un bon pédagogue, un formateur soucieux de montrer, de démontrer le fonctionnement des choses, n’ayant pas peur de répéter ni d’approfondir, ni de détailler à la demande. Il amène l’apprenant par l’exemple et l’expérience à la connaissance.

 

Son rôle dans une organisation est souvent d’établir une nomenclature et des modes d’emploi utiles pour tous. Il fait confiance à ses pairs qui font de même et partage volontiers son savoir avec eux dans des communautés spécialisées.

Les conditions d’exercice et les limites du Modélisateur

Il est à l’aise dans un univers poli par l’expérience, la science, le professionnalisme et la raison.


A la différence d’autres types comme l’opérateur, le Modélisateur réfléchit longuement avant d’agir la première fois. Il faut lui donner le temps d’acquérir de l’expérience. Ne pas le brusquer, lui laisser le temps de vérifier, de contrôler. Il reste sceptique jusqu’à la preuve dûment établie. Ensuite, il est rapide, stable dans ses performances et régulier. 

Pour exister les gens et les choses doivent se situer aisément dans ses modèles et être interopérables, c’est-à-dire fonctionner ensemble, même dans des systèmes complexes. Le modélisateur aime les modes d’emploi, les lit et les comprend.

Le modélisateur peut plonger dans l’inconnu mais il lui faut des protections, des méthodes certifiées et de bons moniteurs.


Les intuitions systémiques du Modélisateur risquent de transformer les individus en machines comme le montre si bien Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes.

Dans ce modèle, les sujets sont appelés « opérateurs », et ils sont forcés de devenir eux-mêmes des machines.

Le Modélisateur produit une vie standardisée pour ses sujets – une vie où tout est identique d’une personne à l’autre : de leur maison à leur travail, en passant par leur routine quotidienne. Le Modélisateur crée également une société productiviste : une société où les gens sont parfois obligés de travailler de longues heures à des postes qu’ils détestent parce que vidés de leurs émotions, de leurs fragilités, de leur réactivité sur le terrain, de leur coopération mutuelle, de leurs initiatives, bref de leur humanité.

L’avantage du Modélisateur est de sortir des durs travaux des champs et de gagner plus d’argent avec l’impression de contribuer à quelque chose d’utile au progrès de l’humanité, à la société et ses avantages.

Là encore, les 5 intelligences de SensePersonality (encore un modèle !) insiste sur la nécessité de ne jamais s’identifier à un type d’intuition ou de personnalité mais de les intégrer tous et en tous cas, de ne jamais s’y livrer avec excès.

Les productions du Modélisateur

Le Modélisateur agit pour mettre en place des structures concrètes, plus ou moins complexes, mais toujours applicables et réplicables à souhait, en masse et à des conditions économiques stables excluant le hasard. C’est sa plus grande plue-value.
Dans l’ordre – des structures les plus simples aux plus complexes – nous avons la création systématique de :  

 

1- Habitudes : dans le sens d’usage, il s’agit ici du niveau “zéro” de la modélisation. Il comporte la notion de répétition, importante à tout début de structure. 

 

2- Règles : les règles sont selon le dictionnaire Larousse une “prescription propre à une science, une technique, une activité déterminée et qu’il importe de suivre”, c’est un cran au-dessus des habitudes au niveau de la structure mais avec de la coercition.  

 

3- Mode d’emploi : nous utilisons ce terme dans le sens d’ensemble de règles expliquées pédagogiquement pour rendre leur fonctionnement facile. La structure est ici assez claire et bien conçue dans ce but. Nous sommes encore un niveau au-dessus des règles car elles sont ici obligatoirement explicitées par écrit. 

 

4- Modèles : Nous prenons ici le terme dans le sens définit par Le Robert, c’est-à-dire comme “ce que l’on doit imiter”, un modèle est d’un niveau de complexité plus grand qu’un mode d’emploi et reste moins contraignant qu’une procédure – comme nous allons le voir ci-dessous -. Ce mot est devenu le générique du type d’intuition terrain que nous avons appelé le Modélisateur. 

 

5- Procédures : une procédure est un modèle qui doit être absolument suivi.
C’est un modèle éventuellement régi par des lois juridiques, donc par une force de coercition. C’est un modèle que l’on doit obligatoirement imiter.

 

6- Machines : le modélisateur matérialise ses intuitions dans la fabrication des machines. Il est l’inventeur de la technologie plus que de la science, de l’expérimentation plus que de la recherche pure. C’est l’Homo Faber par excellence.


Savoir traiter la réalité avec méthode, par paquets cohérents, dimensionnés, qualifiés et hiérarchisés, agir selon des recettes validées, obtenir des résultats standardisés, c’est bien ce que veut toute organisation, université, industrie ou administration. 

Ses intuitions servent à construire des savoirs communs mobilisables, mesurables et quantifiables.

 

“Nul n’entre ici s’il n’est géomètre” pouvait-on lire sur le fronton de l’Académie fondée par Platon à Athènes. Le Modélisateur est très proche du platonisme qui considère par exemple que le Bien ne se trouve pas dans le monde sensible, imparfait et soumis à la dégradation mais dans une autre réalité dont on accède que par la pensée, l’esprit de géométrie et la modélisation.

 

Pourvu qu’il puisse utiliser les leviers des théories, des lois, des techniques, des systèmes, des procédures, des machines, le Modélisateur se sentira parfaitement à sa place. On en trouve partout, sciences et techniques, humanités, commerce, logistique, agriculture, santé.

Les défauts du Modélisateur

Les défauts de personnalité sont les choses qui vous rendent unique, mais aussi celles qui vous rendent la vie difficile. Il est tentant de penser que ces traits sont innés et immuables, mais ce n’est pas vrai ! Vous pouvez travailler dur pour surmonter vos défauts de personnalité, et vous pouvez même les changer ! SensePersonality vous propose un accompagnement simple, efficace et non-intrusif pour vous aider à surmonter la plupart des obstacles affectifs qui empêchent d’être soi. L’être humain a besoin avant tout d’aimer et d’être aimé, et pour cela, il est indispensable de libérer sa personnalité sensorielle.

 

Les Modélisateurs ont une forte volonté, mais ils peuvent être têtus et confondre leurs vérités avec des certitudes absolues et universelles. La carte n’est pas le territoire faut-il le rappeler !

 

Ils sont toujours à la recherche de nouvelles façons de s’améliorer et d’améliorer leur vie, mais ils peuvent être trop ambitieux. Ils ont des normes et des attentes élevées pour eux-mêmes, et ils attendent des autres qu’ils respectent ces mêmes normes. Le Modélisateur s’entend bien dans un monde de modélisateurs et risque de le réduire à cela.

 

Ils peuvent également être critiques voire méprisants envers les autres qui ne répondent pas à leurs attentes élevées. Les Modélisateurs ont tendance à être perfectionnistes et peuvent avoir du mal à accepter qu’il y ait des moments où les choses ne se déroulent pas comme prévu ou que quelque chose ne se passe pas exactement comme ils l’auraient souhaitée. Ils ne tolèrent pas trop les écarts par rapport aux modèles, aux cadences, au rythme imposés par leurs méthodes.

Le Modélisateur est un penseur indépendant qui cherche à conjurer sa peur du hasard, de l’imprévisible, du risque. Il a un fort besoin de contrôler la situation et lui-même doit être un modèle aux yeux des autres. Que se passe-t-il en cas de troubles affectifs ? Cela engendre un stress permanent, un manque de souplesse et de communication avec les autres : il ne les écoute plus et semble coupé de toute empathie. 

Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas, sa personnalité présente les défauts suivants :

  • Orgueil – le désir d’être important, exceptionnel et supérieur

  • Arrogance  – fierté qui se manifeste par un comportement hautain

  • Sécheresse – manque de chaleur émotionnelle et d’empathie

  • Irritabilité – aux opinions, sentiments ou comportements contraires

  • Suffisance –  pas besoin des autres, pas de solidarité, non coopératif

  • Paranoïa – Vérification et contrôle en excès

  • Dépression – s’enferme dans sa peine

  • Psychorigidité – manque de souplesse

6. Le complémentaire amoureux

L'architecte designer a une personnalité sensorielle à dominante Oméga, sélective et créative, très sensible à son milieu, capable de s'adapter à tous les domaines et de s'y ancrer pour se réaliser.
Pour les praticiens 5i sa typologie en analyse d'intelligences sensorielles est noté : SRACE

Mandataire - pour sa socialisation
Réalisateur - pour son style décisionnel
Inventeur - pour son mode réflexif
Modélisateur - pour son mode opératoire
Paysan - pour sa vocation

Selon la roue des intelligences. Vous retrouverez ces codes tout au long des descriptifs.

Son complémentaire, l'inspecteur, a une personnalité sensorielle à dominante Alpha, structurante et combattante, contrôlant son milieu, cherchant à en connaître les moindres recoins, capable de l'adapter à sa façon de voir, parfois, quoiqu'il en coûte, afin de se réaliser.
Pour les praticiens 5i sa typologie en analyse d'intelligences sensorielles est noté : PHIMC

Coordinateur - pour sa socialisation
Entraîneur - pour son style décisionnel
Conquérant - pour son mode réflexif
Enquêteur - pour son mode opératoire
Berger - pour sa vocation

Vous trouverez le descriptif complet sur le site, résultats du test, l'inspecteur.

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La citation de l'Assistant social

« Le seul vrai bonheur vient de l'effort pour aider les autres et du dévouement à leur service. »

Albert Schweitzer