Le réalisateur

Le marketeur

Profil de personnalité sensorielle

1. Sa vocation

Votre stratégie d’intuition archaïque est celle du commerçant, à voir dans le sens large du terme, celui qui vit du mariage ou de l’exposition des différences ou des contraires.

Depuis sa plus tendre enfance, le commerçant est tout en ondes, souple, changeant, à l’école du subtil, de l’invisible, il semble avoir le don de lire la vérité sous les apparences, à se sentir à l’aise en eaux troubles, à s’y retrouver, là où les autres sont perdus, à faire des expériences toujours aux limites de l’interdit.

Cela donne un enfant à la fois facile et impossible à élever dans les règles de l’institution. Facile parce qu’il est curieux de tout et veut apprendre, difficile, parce qu’il ne veut apprendre que ce qu’il veut, lui. Et c’est là qu’on tire une langue de 2 mètres pour lui faire faire des devoirs qu’il ne veut pas faire.

Très vite, il discute, joue avec les raisons, les faits, la logique, mais il sent surtout les choses, il les renifle, il les goûte avec un plaisir qu’il a du mal à dissimuler, il est malin, rusé, joueur, calculateur. Il devine vite que les apparences sont trompeuses mais il sait faire comme les adultes : faire semblant d’y croire.

Il n’aime pas trop que l’on découvre son secret ; ses trois grandes forces sont l’intuition, l’intuition et l’intuition. Son ennemi mortel ? Le préjugé dont il connaît la force. « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. » disait Albert Einstein, ce grand exemple de la stratégie d’intuition du commerçant dans le domaine des sciences.
Plus tard, à maturité, quand il se frotte les mains dans un geste si caractéristique, triture sa pipe ou tout autre objet fétiche, c’est qu’il est en train de trouver les liens secrets qui relient les choses entre elles ou qu’il les a déjà trouvés. « Mais évidemment, bon Dieu, mais c’est bien sûr ! » s’exclame le commissaire Maigret.

Après des études parfois sinueuses et obligées, le commerçant cherche opportunités et informations afin de trouver sa voie professionnelle. Le problème c’est qu’il est très polyvalent, très débrouillard, très couteau suisse. Pas facile à fixer.

Par contre quand il perçoit sa proie, il révèle qui il est : un redoutable prédateur. Tel le chat à l’affût, il est capable de ne pas bouger pendant des heures, attendant que sa proie tombe dans son piège. Il peut se montrer affable et caressant, faire les yeux doux avant d’obtenir ce qu’il convoite.Oeil de serpent, griffe de tigre, détente de singe.

Vous vous sentez des ressemblances ? Alors, continuons.

 

Bientôt, grâce à ce don, il combine, manipule, marie les opportunités et les projets en prenant plaisir à jouer avec les gens, les moyens et les fins ; il jongle avec toutes sortes d’objets concrets ou conceptuels et cherche tous les artifices pour s’affranchir des contraintes de l’espace, de la matière et du temps, pour mettre en contact les faits qu’il imagine.
Dans une transe immobile, silencieuse, rêveuse, quand il est à l’affût, il part soudain dans l’instantanéité, la nouveauté, le foisonnement, le mouvement, le changement. Il est alors un prodigieux et fulgurant vecteur d’échange, de traduction, d’induction et de transmission entre des univers aux langages et aux logiques différentes. “J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire.” disait Pablo Picasso.


Madré et perspicace, infatigable quand il traque sa proie, le commerçant crée ou se nourrit du flux, du réseau, de l’échange de projets en interconnexion avec d’autres. Il utilise tous les moyens à sa disposition pour parvenir à ses fins. Insaisissable : « Je suis comme la goutte d’eau qui glisse entre les doigts pour rejoindre sa source dans le grand cycle de la nature » dit-il pour se définir avec un sourire malicieux.
Curieux, mobile, avide de l’autre, il attire à lui, capte l’attention et invite chacun à s’ouvrir, se découvrir et changer pour révéler de nouveaux développements et en tirer profit. S’il n’atteint pas son but, qu’importe, c’est l’occasion de tester de nouvelles opportunités. Léger, habile, mobile et presque indifférent à l’échec.

Il adore la foule, les foires et les salons. Tout ce qui grouille, qui bouge, qui foisonne de richesses de rencontres. Il déteste, affronte ou se moque de toutes les rigidités qui empêchent la vie, la rencontre, les échanges, tout ce qui touche à sa liberté. “Il n’est pas de bonnes blessures pour la liberté, elles sont toutes mortelles.” disait François Mitterrand, grand commerçant redoutable félin de la politique.

Ses sports favoris sont généralement des sports de manipulation, de vitesse, d’adresse et d’équilibre. Il aime partir, s’expatrier, changer d’environnement, se renouveler constamment, faire le tour du monde, apprendre les langues, se fondre dans la culture des autres. Il n’aime surtout pas se sentir enfermé, contraint, limité. Il a besoin de grands horizons où la ligne de fuite est l’échappée belle, idéale pour son intuition voyageur-traqueur.
Sa conception de la loyauté est très personnelle puisqu’être loyal c’est par définition accepter une certaine fixité, fonctionner dans la contrainte, dans un espace et un temps arrangés, convenus, il faut être dans le tempo des autres et cela n’est pas toujours acceptable. Comme le dit cet autre commerçant génial, Napoléon “la contrainte des sentiments devient vite une prison” et “la seule victoire en amour, c’est la fuite”.


Ceci-dit, il accepte les contraintes si elles sont suffisamment élastiques et dans la mesure où elles forment un cocon douillet où trouver refuge et se rétablir de ses aventures périlleuses. Il aime alors y retourner, s’y réfugier, surtout s’il peut vérifier qu’il peut les quitter de temps en temps, reprendre de la distance, avant d’y revenir. Il est toujours content de se refaire une santé dans le calme : après tout s’il part si loin c’est pour ramener le meilleur à la maison. Une laisse oui, mais une laisse très élastique.

Pour lui, la frontière entre le jour et la nuit est toujours floue, il peut vivre en décalé, en revanche, il s’endort où il veut. C’est lui l’inventeur des micro-siestes : il se requinque en moins de 20 minutes grâce à des siestes flashs.

Plus que pour les autres, le mot « interdit » l’attire comme un défi à relever. Il aime les règles dont il sait se servir pour les transgresser, il aime franchir à peu près toutes les lignes jaunes sans se faire attraper. Sans un partenaire, une structure ou une éducation qui le tiennent, ce goût pour la transgression permanente des limites peut faire sa perte. Le règne de Napoléon se fissure en Espagne, se désagrège en Russie avant de disparaître définitivement à Waterloo.

Le sachant, c’est aussi un expert pour attraper ceux qui enfreignent ces limites : il est difficile à berner. « On n’apprend pas au vieux singe à faire des grimaces. » C’est un suspicieux par nature puisqu’il prête aux autres ses propres jongleries. Vous lui dîtes la vérité, il en doute, et cherche pourquoi vous avez voulu lui dire la vérité. Vous lui dites un mensonge, il le sait, il le sent et porte la pointe là où cela fait mal, pour faire entendre la dissonance de vos contradictions.

Cela en fait le type idéal pour gérer des combinatoires de projets complexes, abstraites, dans des univers aux logiques mêlées. Il s’intéresse à l’étranger parce que l’étranger est pour lui et par définition celui qui a quelque chose à lui apprendre d’un autre monde. L’étranger l’attire parce qu’il va lui dire des choses auxquelles il ne s’attendait pas, des choses qui le sortent de l’habitude et de la routine qu’il déteste. 

Tous les métiers de commerce, d’échanges, de communication, de transformation, de recherches, de voyages et de transports lui conviennent parfaitement.

 

En cas de stress trop important, quand il est attaqué ou pour se défendre, la surprise et la ruse sont ses alliées : il contre-attaque comme l’éclair et ses coups sont redoutables car ils visent de préférence les moyens de comprendre et de voir de ses ennemis, un jet d’encre noire, un rideau de fumée, un leurre et c’est l’esquive, la fuite… puis la contre attaque. Il court, il feinte, fait le mort ou se transforme en courant d’air. En tactique de guerre, c’est l’as de la guérilla, l’as de la gestion de crise panique.

 

Comme lui vous adoptez des animaux symboles comme le renard, le singe, le chat ou le crocodile selon votre puissance. Quelques grands personnages commerçants : Marco Polo, Christophe Colomb, Mozart, Napoléon, Fouché, Rommel, Einstein, Picasso, Attali, Mitterrand,  Che Guevara, Gorbatchev

2. Sa fonction sociale

Introduction aux intuitions sociales d’autorité : le Mandataire

Comment l’espèce humaine peut-elle se développer, pourvoir à sa survie et à sa reproduction, à partir d’individus séparés, égoïstes et mortels ?  Comment éviter la dépression de l’homme confronté à sa vulnérabilité et à la mort ? Comment, dans ces conditions, lui donner le désir ardent de travailler à la continuité de l’espèce ?

Les fonctions sociales d’autorité et de production collective de la personnalité humaine répondent notamment à ces questions.

La fonction sociale d’autorité répond plus spécifiquement à la question : comment pousser l’homme à agir comme partie d’un tout plus grand que lui, comme force inaliénable d’une communauté qui dépasse sa propre existence ?

La fonction sociale d’autorité met en tension l’être vivant avec autrui dans une relation d’éducation, d’intégration et d’élévation sociale. La résolution de cette mise en tension se fait dans la structuration de son rapport actif aux autres par des intuitions spécifiques. Nous définissons l’autorité comme une force structurante, faite d’intuitions spécifiques, qui agit sur la formation des désirs de la personnalité sociale et lui donne une forme d’autorité “en miroir” qui garantit notre bonne croissance psychique et en particulier notre bonne intégration sociale.

Les intuitions du type Mandataire sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Vitale Omega dite “le Saint » et l’intelligence relationnelle Alpha dite “le Roi” .

La Nature de la fonction sociale d’autorité du Mandataire

Les intuitions du type Mandataire font naître la fonction sociale de l’autorité de Représentation Coopétitive qui stimule le désir chez certains de représenter les intérêts d’un groupe face à l’adversité et chez d’autres de lui déléguer ce pouvoir s’ils ressentent qu’il est habité et inspiré par cette autorité.

La représentation coopétitive pousse à faire coopérer les concurrents entre eux, pour les nécessités du moment, quitte à ce que cela soit une coopération provisoire. Cette coopétition est indispensable à l’émergence de ces intuitions. Souvent on oppose, la compétition et la coopération et l’on affirme à tort que les deux ne peuvent se produire en même temps. L’autorité coopétitive de représentation prouve chaque jour le contraire. Cette autorité permet de construire et de représenter des alliances, des contrats, des négociations fructueuses pour tous, respectant l’intérêt de chacun dans son rôle. Elle fait grandir la communauté en respectant et en faisant comprendre à tous le rôle de chacun. Le but est de mener une compétition ensemble contre un concurrent extérieur, d’allier ses forces vers un but de négociation ou de combat précis dans un temps donné. L’autorité de Représentation Coopétitive se distingue de l’autorité tyrannique par le fait qu’il s’agit d’un processus dont la légitimité vient du respect des intérêts de chaque partie et qu’elle s’exerce de façon circonstancielle, stratégique et provisoire.

Pour le bon fonctionnement de ces intuitions, les valeurs doivent être soigneusement décryptées, détaillées et mises en langage clair et sans confusion pour les parties par cette autorité. Le principe du “Tout peut être négocié” doit rester au centre de la communautésurtout si les enjeux sont capitaux – “Paris vaut bien une messe !” explique Henri IV pour vaincre sans combattre en abjurant son protestantisme devant la capitale. Ces intuitions trouvent toujours les voies et les moyens d’engagement mutuel entre les individus, même à partir de valeurs opposées, afin de créer des liens provisoires mais gagnants pour tous. 

Les intuitions du type Mandataire mettent la conciliation des parties au-dessus de tout, face à la concurrence, elles poussent à se mettre d’accord, c’est un « en même temps » dans le respect de chacun. Elles donnent envie d’être représenté par un délégué si possible de type Mandataire en évitant si possible le piège de la servitude volontaire.

La Pulsion mimétique de rivalité dans l’autorité de Représentation coopétitive du Mandataire

La pulsion de rivalité dans ces intuitions viennent de l’envie paradoxale d’intégrer l’autre et de le laisser vivre et se différencier en vous, en même temps dans une forme de symbiose. Chacun grandit en épanouissant sa singularité et ses intérêts, de façon libre, volontaire, négociée et dans une temporalité affichée. Pas évident ! C’est pourtant possible dans la fonction sociale de l’autorité de Représentation Coopétitive.

 

Ces pulsions sont très sensibles à la rivalité de ses représentants. 

En effet, si l’Oméga de l’intelligence vitale dite “le Saint” absorbe l’énergie au sein de son univers pour se transformer, l’Alpha de l’intelligence relationnelle crée une forte propension à la lutte mimétique de rivalité, chacun voulant prendre la place de l’autre pour s’imposer comme unique représentant.

 

Ce penchant est d’autant plus affirmé que ces intuitions sont douées pour décrypter des langages différents et les imiter. Cette compréhension profonde du langage des autres et de leurs mécanismes augmente les chances de développer des rivalités souterraines, les faisant réapparaître là où l’on ne s’y attendait pas. 

 

La rivalité enclenchée peut tout de même être cachée, dissimulée ou tout au contraire surjouée, de manière plus ou moins consciente. Cette capacité à dissimuler lui donne l’avantage en cas d’affrontements, pourvu que le physique n’entre pas en jeu. Là, les apparences cèdent aux vraies forces en jeu. Les intuitions de Représentation Coopétitive sont plus pertinentes dans la joute verbale et les duels psychologiques que dans l’affrontement physique pur ou la représentation de la communauté se joue uniquement sur le plus costaud ou le plus rusé dans le combat. 

Pour une bonne coopétition : ne jamais en venir aux mains ! Ne pas choisir le plus costaud ou le plus rusé, cela ne suffit pas !

 

Les intuitions de Représentation Coopétitive du “Mandataire” savent le faire manœuvrer pour que des rivalités internes, des intérêts personnels opposés, voire des conflits d’intérêts, deviennent source de stabilité ; elles canalisent les énergies vers un but commun au lieu de les gaspiller dans tous les sens.
Quand un Mandataire entre en conflit ouvert avec un de ses membres, c’est déjà une marque de faiblesse dans son jeu.

 

Les “Mandataires” produisent des individus éminemment sociables mais méfiants voire jaloux de leur autorité, en tous cas vigilants et toujours conscients de leurs intérêts.

 

Parce que le mimétisme de rivalité entre deux Mandataires est puissant et destructeur, il est vital de séparer leurs prérogatives de façon claire et institutionnelle. Il ne peut pas y avoir deux capitaines sur le même bateau. 

Toute confusion des rôles peut faire glisser ces autorités vers des tyrannies qui s’entretuent au détriment des pouvoirs et des intérêts qu’elles représentent.

 

Si vous ressentez de l’antipathie ou de la haine pour un individu, un collègue, un proche, même un membre de la famille, quelque soit les justifications rationnelles que vous avez construites, demandez-vous bien si ce n’est pas un conflit de Représentation Coopétitive que vous êtes en train de vous dissimuler ou de surjouer. Dans 80% des cas étudiés, c’est le cas !

Énergie et violence potentielle de l’autorité du Mandataire

  • L’énergie du Mandataire est utilisée pour faire converger efficacement les énergies des autres vers un but d’intérêt général choisi grâce à son pouvoir de décryptage, de médiation et de modération qu’il exerce au sein de son groupe d’élection.

  • Le débit de son énergie peut paraître lent, voire faible au niveau des apparences, mais est en réalité violent, voire redoutable quand il s’agit de prendre des décisions et de les assumer une fois la brèche entre les oppositions trouvée et qu’il faut marquer le point. Le débit s’adapte rapidement aux changements de l’environnement social.

  • En cas de conflit, le Mandataire n’ira pas, volontairement en tout cas, jusqu’au sacrifice pour accomplir sa mission. Si les autres ne vont pas dans son sens et ne jouent pas à son jeu, il n’a aucun état-d’âme à prendre un autre cap ou attendre le bon moment. 

  • Les intuitions du type Mandataire sont adroites dans la communication. Elles peuvent créer des liens de communion et d’entraide à partir de valeurs différentes en faisant dialoguer toutes les parties pour les faire converger – parfois à l’unisson – vers le même but. 

  • Ces intuitions savent déjouer les tentatives de sabotage d’un projet grâce à leur potentiel de mise en vigilance permanente de chacune des parties. Le Mandataire donne sa confiance de façon pleine et entière mais ce cadeau est vite repris si les nécessités l’obligent. Le fait de s’être informé de façon constante sur les intentions de tous l’aide beaucoup et lui permet d’anticiper tout revirement au sein du groupe. 

  • Les intuitions du type Mandataire véhiculent de la compréhension et de l’engagement mutuel dans le respect des rôles et des intérêts de chacun.

  • La diplomatie du Mandataire est son atout essentiel qu’il doit préserver de toute émotion ou affect pour réussir et mettre son rôle en avant.

  • Le Mandataire est capable de trancher de sa propre initiative et en pleine responsabilité. En même temps ses décisions seront huilées d’excellentes raisons qui rendront les choses inévitables et donc pratiquement inattaquables.

  • Autonome pour ne pas dire libertaire, souvent allergique à toute ingérence une fois la direction prise, il apparaît souvent aux yeux de ceux qui le dirigent comme un insoumis potentiel qu’il faut contrôler – contrôle qu’il a du mal à supporter.

  • Le Mandataire doit être seul pour diriger une entreprise, un service ou une équipe or parfois, il se cache un autre Mandataire dans l’équipe et les conflits risquent de se multiplier si des protocoles solides ne sont pas mis en place.

     

L’équipe de SensePersonality peut vous aider à finaliser un recrutement délicat et mettre en place les protocoles nécessaires pour éviter ces désagréments. N’hésitez-pas à vous en servir.

Les conditions d’autorité de la Représentation Coopétitive du Mandataire

Pour que l’autorité de Représentation Coopétitive se développe sur un territoire ou un groupe donné, il faut que les parties prenantes soient conscientes :

  • de leurs intérêts à court, moyen et long termes,

  • de la multiplicité des compétences nécessaires pour les défendre

  • du besoin de déléguer les pouvoirs d’exécution à un ou plusieurs de ses membres.

Les Mandataires ont besoin de faire leurs propres expériences quand ils sont jeunes dans leur recherche d’éléments de langage ou d’outils de communication qui leur permettront de décrypter et de traduire les désirs des autres.

Comment ? En rencontrant des personnes les plus diverses, aux valeurs et intérêts les plus opposés, en se confrontant aux interdits et aux limites de toutes sortes dans des projets les plus farfelus. C’est là qu’ils vont se sentir capable de surfer sur la vague, d’utiliser la dynamique du moment, de trouver les moyens de réunir et de faire coopérer les oppositions. C’est là qu’ils vont développer cette capacité d’adaptation et de conciliation dynamique s’appuyant sur leur remarquable équilibre psychique interne. C’est là qu’ils vont apprendre que chacun joue son rôle et dans son rôle doit être respecté et compris.

Les Mandataires sont souvent mal compris dans leur autorité de coopétition temporelle. On mesure mal l’importance de leur action et on peut les accuser de trop tenir compte du désir ou de l’avis des autres ce qui peut paralyser leur action ou en tous cas les mettre en procrastination provisoire.

Conditions et lieux d’exercice de l’autorité de Représentation Coopétitive

Gouvernance des états

Énergie puissante et nécessaire pour la gouvernance des groupes, des partis et des États, les intuitions du Mandataire communiquent par l’inconscient des intelligences sociales à tout son groupe d’appartenance. Il suffit de se montrer le plus souvent possible au plus grand nombre possible et si nécessaire de serrer le plus grand nombre de mains pour pénétrer dans les cœurs. Chaque membre du groupe ressent intérieurement et profondément le désir de délégation sans qu’il soit nécessaire de passer par les mots. Ce phénomène s’amplifie avec l’inquiétude, les souffrances collectives, les menaces de troubles.

Sans ce désir de représentation au sein du peuple, le Mandataire perd sa légitimité et son énergie naturelle, les forces de liaisons de la communauté disparaissent. Dans ce cas, le Mandataire s’impose par d’autres voies opportunistes.


L’abstentionnisme démocratique que l’on observe partout montre que cette autorité de représentation coopétitive n’est plus politiquement clairement assumée et comprise. Or l’abstentionnisme est toujours le prélude à la tyrannie.

Il ne suffit pas de lutter contre l’abstentionnisme par des explications venues du pouvoir, il faut aussi que le pouvoir montre sa capacité à devenir plus coopétitif par des techniques nouvelles de décryptage, de médiation et de délégation. L’équipe des spécialistes de SensePersonality étudient les pistes de solution à ces problèmes extrêmement préoccupants.

 

En famille

C’est un des lieux où la Représentation Coopétitive est impossible car obligée. C’est au sein d’une même famille que le mimétisme de rivalité propre à l’autorité de Représentation Coopétitive suscite le plus de haines irascibles qui détériorent les liens jusqu’à créer des violences entre proches et plus sévèrement entre parents et enfants. Ces problèmes existent mais sont sous-jacents avant la puberté et s’intensifient à l’adolescence avec violence. Ils ne se résolvent pas malgré l’intermédiation de psychologues tant que la proximité des personnes allume les pulsions de mimétisme de rivalité. La psychanalyse en a fait son pilier central avec le Complexe Oedipien. L’approche Junguienne détourne le problème sans le résoudre.
Seule la prise de conscience de l’origine de ces tensions peut permettre une distanciation sereine et des protocoles adaptés. L’équipe des spécialistes de SensePersonality est à votre service pour en parler.


Pour qu’un jeune Mandataire puisse se développer dans son milieu familial, il faut qu’il soit en présence d’un modèle de Représentation Coopétitive. Dans sa famille, c’est extrêmement rare. Il doit donc le trouver ailleurs dans l’École ou dans des associations de jeunesse. Ce type d’éducation est très rare dans les pays latins ou le Machiavélisme s’impose presque partout. Seuls quelques pays occidentaux montrent l’exemple dans ce domaine comme le Danemark et les pays nordiques où un Représentant du groupe doit être forcément coopétitif.
Dans certaines associations de jeunesse, cette obéissance volontaire, fière et réfléchie est cultivée face à des représentants coopétitifs. On fait confiance au jeune, on prend le risque de lui confier des responsabilités de groupe pas trop périlleuses pour qu’ils puissent s’en servir comme terrain de jeu pour grandir, se former et disposer des outils nécessaires pour réussir demain. En lui confiant très tôt des responsabilités collectives, les intuitions du type Mandataire s’épanouiront et gagneront vite en force et en autonomie. Condition sine qua none : le faire dans un cadre systémique bien posé.

 

En amour

Le Mandataire est un partenaire solide pour défendre les intérêts socio-économiques du couple parce qu’il décrypte assez bien les intérêts des autres et a un bon pouvoir de Représentation. Cependant, en cas d’hostilité forte, le Mandataire peut perdre son temps dans des négociations vaines ou inutiles comptant sur la bonne volonté des parties prenantes.

On sait par ailleurs que la famille n’est pas le milieu d’expansion idéale du Mandataire. Le goût du Mandataire pour la coopétition peut lui faire construire des vies assez compliquées. Concilier business, enfants, aventures, amant, maîtresse et vie conjugale fait partie de ses défis bien connus qu’il a bien de la peine à gérer.

 

En entreprise

Dirigeant diplomate, tantôt souple et adaptable, tantôt ferme et autocrate, il sait négocier avec toutes les forces qui feront avancer les hommes ensemble dans la bonne direction. Il sait concilier intérêts de l’entreprise à court, moyen et long termes, intérêts du personnel, des clients et des actionnaires. Pratiquement tous les dirigeants du Cac40 sont des Mandataires à part les grandes fortunes qui sortent de ce Palmarès et sont généralement des Visionnaires.

Tous les métiers d’encadrement, de responsabilité et de représentation conviennent au Mandataire, partout où il faut rassembler un public pour agir ensemble. Il ne faut pas lui demander d’avoir “une vision” ni d’entraîner les autres à “faire leur devoir”. Sur ces plans il va être plutôt maladroit ou manquer d’authenticité.


Certaines précautions sont à prendre pour ne pas déclencher involontairement des tsunamis de mimétismes de rivalité qui peuvent engloutir l’entreprise. Quand ce mécanisme est déclenché, il est très difficile de l’arrêter et des mesures draconiennes doivent être prises.

La nomination d’un manager dans un service doit être obligatoirement étudiée et préparée sous cet angle. La formation de binômes de travail et la structure d’une hiérarchie ne peut souffrir l’amateurisme dans ce domaine.

La meilleure attitude dans ce domaine est d’intégrer cette question dès le recrutement d’un collaborateur et d’en obtenir le profil SensePersonality. A partir de ce profil, vous pouvez le placer dans une dynamique de responsabilité et en prendre la mesure. L’équipe de SensePersonality a l’expérience de ces problématiques et vous pouvez profiter de son expertise.

3. Sa production, son œuvre

Introduction aux intuitions sociales de production du Réalisateur

Comment l’espèce humaine peut-elle se développer, pourvoir à sa survie et à sa reproduction, à partir d’individus séparés, égoïstes et mortels ?  Comment éviter la dépression de l’homme confronté à sa vulnérabilité et à la mort ? Comment, dans ces conditions, lui donner le désir ardent de travailler à la continuité de l’espèce ?

Les fonctions sociales d’autorité et de production collective de la personnalité humaine répondent notamment à ces questions.

La fonction sociale de production répond plus spécifiquement à cette question : comment pousser l’homme à agir comme partie d’un tout plus grand que lui, comme force de création d’une œuvre dont le but dépasse sa propre existence ?

La fonction sociale de production est parfaitement décrite par Hannah Arendt, elle s’articule autour de 3 notions distinctes :

  • le travail : activité qui correspond au processus biologique du corps humain, à la vie elle-même.

  • l’œuvre : activité qui correspond à la non-naturalité de l’existence humaine, à l’appartenance au monde. Elle fournit un monde artificiel d’objets, nettement différent de tout milieu naturel, dans lequel se loge chacune des vies individuelles, destiné à leur survivre et à les transcender.

  • l’action : seule activité qui mette directement en rapport les hommes, sans l’intermédiaire des objets ni de la matière, correspond à la condition humaine de la pluralité, au fait que ce sont des hommes et non pas l’Homme, qui vivent sur Terre et habitent le monde.

Ainsi, la fonction sociale de production met en tension l’individu pour qu’il fabrique pour les autres des produits et des services pour se développer, grandir et se reproduire.

Produire c’est transcender son petit moi mortel et, pour les autres, avec ses capacités, ses limites et ses talents, faire quelque chose de plus grand que soi et en tirer honneur et contentement.

 

Cette fable attribuée à Charles Péguy illustre bien ce propos : 

« En se rendant à Chartres, un promeneur aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, le promeneur s’arrête et demande :

– « Que faites vous, Monsieur ? »

– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je casse des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».

Un peu plus loin sur le chemin, notre promeneur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.

– « Que faites-vous, Monsieur ?»

– « Je suis casseur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. »

Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pires que la mienne ».

Plus loin, notre homme rencontre un troisième casseur de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Pareille ardeur est belle à voir !

« Que faites-vous ? » lui demande-t-il.

« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »

Les intuitions dite du type Réalisateur sont les intuitions créés par l’intelligence Relationnelle Alpha dite du Roi et l’intelligence émotionnelle Oméga dite de l’Artiste. Ce sont des intuitions fortes et sensibles à la fois, d’autant plus fortes que le défi est grand, d’autant plus sensibles que le résultat se manifeste.

Nature de la fonction sociale de Réalisation

Les intuitions du type Réalisateur font naître la fonction sociale de Production Spécialisée qui utilise l’énergie contenue entre l’intelligence relationnelle Alpha – celle du collectif – et celle de l’intelligence émotionnelle Oméga – nommée le séparat – . Dans notre vocabulaire imagé, elle relie le Roi et l’Artiste.

Cette situation stimule des manières de faire particulières et un certain rapport à l’action dans ces intuitions. 

Il existe dans ces intuitions la manifestation d’une capacité de compréhension générique et étendue des émotions ; l’expression performative de ces émotions doit prendre corps dans la matière ou dans l’esprit. Le Roi passe commande à l’artiste et produit son œuvre dans le public. Le Roi et l’Artiste sont Maître d’ouvrage, ils supervisent et contrôlent l’exécution.  

Habile à la parole, il sait faire travailler les hommes ensemble en focalisant leurs énergies, fixant leurs objectifs et inspirant leur volonté de réussir se jouant des obstacles et des oppositions classiques aux changements.

 

S’opposant aux conformistes et aux détracteurs, il les surprend toujours et prend plaisir à les déstabiliser. Il aime la nouveauté et aime la propager, promoteur du changement, c’est souvent un orateur ou un écrivain convaincant.

Affirmatif, il tient la barre, décide du cap et de la vitesse, décrète les conditions initiales et « sine qua non » à respecter pour chacun sans trop s’attendrir sur les difficultés, l’intendance et les états d’âmes des exécutants que la création de l’œuvre surplombe.

La force du Réalisateur est dans la récupération et la transformation de tout ce qu’il trouve en moyens pour fabriquer son œuvre. Rien ne lui semble impossible. “Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge.” ( Pablo Picasso)

Il transcende la nature et la rend humaine mais ne perd pas de vue qu’il est la nature et qu’en tant que tel c’est son énergie créative qu’il célèbre et non ses produits. Le jour où les produits qu’il fabrique sont plus importants que son acte de fabrication, il n’est plus dans sa fonction sociale de production, il délire et entraîne avec lui tous ceux que le croit dans la fascination de son délire. La fonction sociale de production aide les hommes à créer leur avenir et non à le détruire.

Caractéristiques principales

Les intuitions du type Réalisateur permettent de mettre en scène ses rêves les plus fous, de faire advenir des productions issues de ses quêtes profondes d’authenticité et de profondeur. Il accumule ses méthodes et compétences grâce à sa sensibilité exacerbée au feed-back que ses créations produisent sur son univers.
La sincérité est pour lui un mode d’être au monde. Il exprime cette jouissance à faire jaillir le beau et à le montrer. Il sait aussi faire travailler les hommes ensemble en focalisant leurs énergies, fixant leurs objectifs et inspirant leur volonté. En se jouant des obstacles et des oppositions classiques aux changements, il donne le mouvement à l’organisation.
Pour ce faire, il a cette autorité naturelle et ce charisme qui vont le faire reconnaître ou apprécier dans tous les domaines et notamment dans les arts vivants, les relations humaines, les milieux créatifs, les sciences, etc. Il se rend utile dans ses prises de paroles, dans lesquelles il saura faire parler ses interlocuteurs et les mettre en valeur.
Le Réalisateur impose ses idées autant dans les domaines artistiques que scientifiques. Il génère beaucoup de critiques et d’opposition aussi doit-il constamment dépasser son empathie. Ce contrôle est assez développé chez lui, ce qui lui permet d’exercer son autorité dans un groupe sans se laisser impressionner par les vagues émotionnelles qu’il génère. Il exprime et aide les autres à exprimer leurs émotions mais reste à bonne distance et observe sans se laisser emporter. Il ne se laisse pas manipuler par sa sensibilité et son ouverture : il ne perd pas le Nord et garde le cap vers ses buts, ce qui parfois le fait passer pour un dictateur.

Œuvre et conditions de production

Promoteur du changement de l’humanité par la technique, le type Réalisateur crée des univers imaginaires ou concrets dans lequel l’homme se transforme, fasciné par un monde passé sous son contrôle donc immortalisé. Écrire, dessiner, danser, jouer est pour lui un moyen de construire dans le détail son propre univers, d’honorer la créativité qu’il sent en lui pour emmener ses congénères dans son voyage hors de l’espace et du temps.

 

N’oublions pas que c’est à ses oreilles que les muses se penchent et chuchotent leurs magies.
Le Réalisateur a la responsabilité de leurs messages sacrés ! Il en tire gloire et fierté.
Son délice peut devenir un cauchemar car finir son œuvre nécessite de mettre fin à cette écoute intérieure si délicieuse. Mettre fin au commencement est un supplice qu’il doit affronter. Nous avons vu beaucoup de Réalisateur bloqués dans ce dilemme. Si vous êtes dans ce cas, l’équipe de SensePersonality peut vous aider. Un bon réalisateur est un réalisateur qui a appris à s’arrêter de commencer… pour finir son œuvre.
 
Enfant, le Réalisateur peut tout aussi bien inventer des modèles réduits de l’Univers sous forme de concepts, de théories, de formes, de musique ou de chorégraphies, faire des bandes dessinées ou des vidéos, créer des vêtements, construire des univers autonomes dans sa chambre ou son jardin, faire la cuisine, de la musique, du chant, partir à la chasse ou fabriquer des fusées, il exploite tous ses talents pour initier ces rêves et leur donner corps.
Le jeune Réalisateur se distingue bien vite par son désir d’esthétique et sa fierté de créer son propre monde, le peupler de ses chimères et y exercer sa créativité. Celui qui rêve au fond de la classe en regardant par la fenêtre pourrait bien être le grand réalisateur de demain !

Attention ! Quand les intuitions du réalisateur ne s’exercent pas, l’homme devient dépressif, paresseux, et utilise toutes ses capacités pour vivre dans ses rêves sans rien construire. Son amour des commencements peut lui faire multiplier les détours et lui faire quitter l’unité et la continuité de son œuvre. 

Nous avons observé hélas beaucoup de jeunes Réalisateurs atteint par ce dysfonctionnement. En les mettant à l’œuvre progressivement, leurs troubles disparaissent pour la plupart du temps mais il ne faut pas trop attendre.
L’équipe de SensePersonality est à votre service pour vous aider en cas de “glissement”. N’hésitez pas !

Énergie et violence potentielle du Réalisateur

  • L’énergie du réalisateur est utilisée pour faire advenir des réalisations et des productions – artistiques ou scientifiques – . C’est une nécessité, sinon, l’énergie se bloque et se retourne avec plus ou moins de violence contre lui et contre son entourage. Un réalisateur n’est jamais fatigué. S’il le dit ne le croyez pas : quelque chose bloque sa créativité et le mine. Aidez le à trouver quoi.

    1. Certains Réalisateurs exaltent les émotions des autres et les poussent à les exprimer grâce à l’écoute active, critique et dynamique. Tout est bon si c’est profond et authentique, sinon dégagez vite. Son énergie peut se retourner contre vous et ses colères passagères mais violentes sont dévastatrices pour votre égo. Pourrez-vous le supporter ?

    2. Le débit de son énergie peut être très fort quand il s’agit de production, de réalisation, d’expression de l’intériorité mais en dehors de ça, son énergie n’est pas constante car sa motivation dépend de la résolution des problèmes qu’il rencontre dans l’avancement de ses projets. 

    3. En cas de conflit, le Réalisateur fera tout pour protéger son territoire d’expression. Il impose sa propre organisation envers et contre tout car elle est primordiale au bon déroulement de ses productions. Le cliché du Réalisateur “tyrannique” peut être expliqué par la difficulté de l’intelligence relationnelle Alpha dite “Le Roi” à faire comprendre clairement son intelligence émotionnelle Oméga, dite “L’artiste”.
      En bref, le manque de clarté dans son organisation va rendre le travail du groupe plus difficile et créer des conflits qui viennent principalement du décalage qui peut exister entre la qualité de production qu’il attend et le rendu réel. 

    4. Les intuitions du type Réalisateur sont pressantes dans la communication car il veut absolument avoir du feed back. Dans ce but, le Réalisateur crée une atmosphère favorable à la mise en valeur de son interlocuteur pour maintenir et soutenir le contact. 

    5. Le Réalisateur par ses créations, son travail et ses actions est un exemple d’altruisme car il aide ses interlocuteurs à se dépasser en leur ouvrant les yeux sur la beauté du monde ou sur les promesses contenues dans leur créativité. Il exprime les émotions profondes de chacun et leur fait oublier leurs jugements, leurs égoïsmes et leurs préjugés étroits. 

    6. Les intuitions du type Réalisateur ont une vibration, un  rythme qui s’imposent à tous et auquel il faut s’abandonner pour partir avec lui en voyage.

    7. Ces intuitions restant très sensible au feed back de ses contemporains, le Réalisateur ne doit pas se tromper. La critique peut le casser. C’est pourquoi il a besoin d’un coach pour éviter ce genre de traumatisme.

  • Les intuitions du type Réalisateur sont éminemment sociales : elles véhiculent de la synergie dans le groupe. Elles créent des liens profonds et bienfaisants dans son public en tissant des liens émotionnels.

Les lieux d’expression de l’autorité de Réalisation

En entreprise 

En entreprise ou dans les arts vivants, il transcende sa fonction dans des rôles de créateur, responsable de la recherche et du développement, dans l’encadrement et le management du changement.

Il aime former des équipes en « task-force », concentrées sur des missions précises et évoluant à un rythme rapide; il a sa façon dès le départ de mettre « le paquet » pour emporter les premiers succès et lancer le mouvement; il est autonome, indépendant. Il rejette l’échec, l’inaction, l’impuissance et tient assez peu compte de ses besoins d’argent pour réaliser ses grands projets. Vous connaissez la célèbre phrase de De Gaulle, un réalisateur politique s’il en fût, quand on lui demande comment il va financer ses grands projets : “l’intendance suivra”.

Pour progresser il a besoin d’un contre pouvoir fort qui le comprenne et le contient dans des limites raisonnables mais il a du mal à l’accepter. Comme tout acte de création est d’abord un acte de destruction, il faut prendre l’habitude pour le Réalisateur d’obtenir l’accord des personnes concernées par cette destruction et ce n’est pas franchement dans ses premiers réflexes. 

 

Tous les métiers où on réalise une idée nouvelle lui conviennent que ce soit un pays, une entreprise, une start-up, un livre, un film ou bien sûr une unité de production.

N’oublions jamais que sur le plan du mimétisme de rivalité, le Réalisateur est un écorché vif. Il faudra donc éviter de mettre deux réalisateurs dans la même boîte si l’on ne veut pas les transformer en diables. 

En cas de doute, les spécialistes de SensePersonality peuvent vous aider.

 

En amour

Les intuitions du Réalisateur créent une œuvre à partir de ses histoires d’Amour. Il recherche l’authenticité des intentions et des actes d’amour : il faut des preuves. Cela donne souvent lieu à de fortes déceptions à la hauteur de ses attentes trop romancées. Le partenaire est mis dans de bonnes conditions pour s’exprimer et vivre pleinement ses sentiments mais s’il ne le fait pas, c’est l’ennui. Et l’ennui, le Réalisateur n’aime pas ça du tout !
Ses histoires d’amour sont vécues et racontées avec emphase, il passe volontiers du romantisme lyrique au cynisme désabusé. 

Le Réalisateur a un niveau d’exigence très élevé en fonction du référentiel culturel qu’il construit et qu’il impose constamment à son ou sa partenaire.

Attention à sa tendance à multiplier la phase émergente de l’amour qui peut compliquer sa création du couple dans la durée, mais en même temps, il peut ainsi préserver la jeunesse permanente de son couple.

 

En famille 

Derrière une apparente solidité, un masque de certitudes, le Réalisateur est toujours dans le doute. Enfant, il craint l’échec toujours présent dans son esprit et guette le feed-back de son action. Ses éducateurs doivent être justes dans leurs retours, le reconnaître ou le critiquer de façon constructive et encourageante pour qu’il se développe en gardant les pieds sur terre et grandisse harmonieusement. Sinon, il risque de se radicaliser dans des attitudes de défis permanents, de s’envoler dans ses rêves ou de partir en déprime.
Il a besoin d’un espace et de moyens pour développer sa créativité – bureau, atelier, jardin, etc  -. 

A terme, il a aussi besoin d’un public qui l’écoute, le comprenne, l’encourage dans l’expression de ses intuitions profondes. “Un tableau ne vit que par celui qui le regarde.” disait Picasso, on peut dire la même chose pour la jeunesse d’un Réalisateur.

Adulte, homme ou femme, et quelque soit la culture, c’est clairement lui le chef de famille et il peut en faire une œuvre à sa façon, toujours un peu directive et sensible.

4. Ses atouts pour réussir

Introduction aux fonctions décisionnelles de moyens

La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type “Communicant” vous allez privilégier, au risque de vous tromper, toutes les techniques possibles de communication pour co-construire et partager plutôt que de prendre la main et d’imposer votre façon de faire (type conquérant), de maintenir le cap en louvoyant habilement (type gestionnaire) ou de vous mettre à créer une nouvelle façon de faire en partant de zéro (type innovateur). Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation. 

 

Les intuitions dite du type Communicant sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Alpha dite “Messager”.

Mon intention, ma pulsion de production, et ce qu’il faut pour la réaliser, il faut que je trouve le chemin, les étapes, les outils, les ressources – hommes et matériel, pour aboutir à la fabrication de mon projet. La prise de décision commence par boucler sur le terrain de mon action ce dont je dispose et ce qu’il faut changer, amender, améliorer.

Les responsabilités naturelles du Communicant

Le terme communicateur, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est relativement nouveau. Il vient du latin communicare, qui signifie « partager » ou « avoir en commun ». Le mot est utilisé en anglais depuis le XVIe siècle.

Le mot commune, qui fait partie de la langue anglaise depuis encore plus longtemps, est lié à la même racine. Sa première utilisation était comme un nom signifiant «une communauté vivant ensemble», mais au début du 19e siècle, il était devenu un adjectif qui décrivait des choses partagées ou communes.

Il est intéressant de noter que l’étymologie de ce mot reflète sa polysémie (les sens multiples des mots) et explique pourquoi il existe tant de théories sur la communication – inspirées des mathématiques, de la philosophie, de la linguistique, de la sociologie et de l’anthropologie – qui se sont succédé au fil du temps.

Le parti pris du Communicant est de partager avec les autres des informations puis de les synthétiser en vue d’une action précise. Le premier mouvement du Communicant est de capter les informations nécessaires de façon très ouverte avant de faire son travail de synthèse grâce à ses intuitions spécialisées dans ce travail. On retrouve ce mouvement dans le marketing qui commence toujours par la récolte de données sur ses cibles avant de fabriquer sa communication performative, mouvement illustré par le développement exponentiel des géants du net : les GAFAM. 

Pour partager il faut promettre et engager l’autre dans un processus de don. Le Communicant va donc séduire sa cible pour obtenir les informations dont il a besoin et lui adresser le message qui lui fera partager biens, services et richesses qu’il convoite.

L’avantage de cette tactique décisionnelle est qu’elle donne l’impression d’un “faire ensemble” alors qu’elle est entre les mains du seul Communicant puisque c’est lui qui en fait la synthèse ; elle a le don de créer de l’avenir parce qu’elle projette l’homme dans un changement qui prend du sens puisqu’il le met en relation avec bien commun. Si les intentions sont bonnes et les promesses fiables, le résultat est productif. L’engagement du Communicant est d’être le plus authentique possible.

L’inconvénient est qu’il est plus efficace de conforter les membres de la communauté dans leurs certitudes communes, biais et a priori pour obtenir leur engagement. Le Communicant est donc tenter de leur faire des promesses qu’ils puissent croire, donc correspondant à leurs habitudes intuitives. Le levier de l’illusion flatteuse est tellement puissant qu’un bon Communicant ne se prive pas de l’utiliser quand il est à court d’arguments véritables. A force, cela rompt le pacte de confiance de la société et renforce la méfiance vis-à-vis de toute information, crée des paranoïas complotistes et des confusions menant à l’ignorance et aux mauvaises décisions collectives.

En tant que Communicant vous avez donc une énorme responsabilité : celle d’utiliser des arguments dont vous n’avez pas à rougir après l’opération engagée. Vos intuitions servent à créer un avenir commun à l’humanité, dans tout ce que vous faites. Communiquer c’est un peu communier autour d’une œuvre ou d’un projet.

La communication n’est pas réduite au langage verbal ou corporel, elle est ouverte à des objets d’échange les plus variés comme des échanges de biens ou de personnes, des caresses ou des coups, des alliances ou des prises de conscience, des connaissances, des théories scientifiques jusqu’au réalisations artistiques qui sont des moyens de communications privilégiés. Saviez-vous qu’Einstein était au même titre que Picasso un grand Communicant ?

Le Communicant ne doit donc jamais sombrer dans les biais de l’affairisme car en utilisant ses intuitions pour des intérêts personnels, il bloque la grande roue de son intelligence. Il y a une grande loi dans ce domaine : ce que l’on fait à l’extérieur, on le fait à l’intérieur de son propre esprit. Les mécanismes de la personnalité sensorielle se bloquant, la personnalité culturelle reprend le dessus et vide l’homme de toute vie intense et passionnante. En revanche, il obtient des résultats à court terme, flattant son égo et la société présente mais il détruit son avenir. Le Communicant doit rester avant tout un artiste, c’est-à-dire un chercheur d’authenticité et de beauté. C’est grâce à ses intuitions que les échanges se propagent dans les cœurs et que la vie, qui après tout n’est qu’un échange d’énergie, existe. La vie c’est la communication et le Communicant à une responsabilité particulière sur ce sujet.

Conditions d’exercice des intuitions du Communicant

Rendre réel des croyances communes

 

Le Communicant a pour mission de rendre réel ce qui ne l’était pas a priori, par les parties concernées, en s’appuyant sur leurs croyances, leurs préjugés, leurs désirs, leurs illusions communs. En quelque sorte, il transforme le plomb en or. Le réel ainsi fabriqué est comme purifié par l’action commune et l’engagement de chacun. Il est sacré si les intentions sont bonnes et qu’un feed-back authentique et constructif est retourné aux participants.

 

Danser avec le diable

 

Les intuitions du type “Communicant” vont diriger les décisions vers la recherche de beauté et le besoin d’impact vers l’extérieur après avoir collecté les données nécessaires sur son environnement. Cela donne une action plutôt dense qui va chercher à allier l’expression toute personnelle de ses émotions à celle des autres à condition qu’elle puisse se frayer sa route dans les symboles, les mythes, les histoires et les valeurs qui peuplent son territoire.Communiquer c’est accepter pleinement la culture locale d’expression comme partenaire à part entière. Si le diable est dans la salle, on danse avec le diable, on doit s’en faire un allié, c’est le meilleur moyen de le désarmer. Le Communicant sait mieux qu’un autre type décisionnel danser avec le diable et c’est un point de reproche que ceux qui ne comprennent pas sa fonction, lui font assez souvent. 

 

Diviser pour communiquer

 

A propos de diable, on dit souvent qu’il faut diviser pour régner. Il faut séparer, mettre de la distance entre les choses pour qu’elle puisse communiquer. La fusion empêche la communication. Pour bien communiquer, chacun doit rester à sa place et jouer son rôle, selon son point de vue, selon son espace d’exercice. C’est dans cette mise en tension que le Communicant va trouver l’énergie de sa fonction, dans la distance des points de vue. Ainsi dans toute question complexe, le Communicant aura à cœur de séparer les sujets, de les opposer, de les tenir à distance. Sortir de la confusion des sujets et des points de vue selon le rôle de chacun est le premier devoir d’un Communicant. Dans un deuxième temps, il trouvera le fil rouge qui les unit et nous fera comprendre les relations que nous entretenons, parfois à notre insu, avec le sujet traité. Ce fil rouge est la synthèse qui rassemble l’énergie de toutes les parties vers le but voulu. Le Communicant sur ce plan est un vrai magicien. De quoi parleront deux personnes qui n’ont rien à se dire ? De la pluie et du beau temps. Échange d’énergie par l’oral : zéro. Par contre, cela permet à l’un et à l’autre, par la gestuelle des corps et des visages distants, de tisser ce fil rouge qui fait du bien. Cela fait un simulacre commode de communication rapide, non violente à coup sûr, et qui fait du bien.

 

Les goûts et les points de vue ne se discutent pas ?

 

La culture suffit à séparer les points de vue si on sait l’exprimer clairement ne serait-ce que par les goûts mais c’est l’espace et le temps qui écarte le mieux les points de vue les uns des autres. Bien que regardant des choses similaires, on ne les voit pas de la même façon en fonction de la place qu’on occupe dans l’espace ou le temps.

Pour rechercher le fil rouge qui unit ces différents points de vue, le Communicant va devoir mettre en tension ces différences et parfois même les exacerber pour en extraire toute l’énergie avec tact et doigté. C’est là son génie qui se nourrit d’une quête permanente des différences avant de développer en son for intérieur les différents points de vue pour en faire une synthèse décisionnelle de qualité.

Attention cependant : trop de distance risque de rendre la communication trop énergétique voire même trop violente. La synthétiser par le verbe devient alors impossible et la situation peut tourner à la bagarre et au blocage total.

Les équipes de SensePersonality entraînent des Communicants à développer cet art de “la bonne distance” dans les entreprises par des jeux de rôles.

La communication c’est l’expansion de la personnalité

Sauf blocage affectif, le désir d’échange est communicatif. La vie, la conscience, semble porter ce qu’elle touche ou ce qu’elle traverse vers l’expansion. Ce désir pousse le vivant à aller vers le vivant, l’homme vers son voisin. La vie pousse chaque individu, chaque séparat, à vouloir prendre la place de l’autre mais étant matière, rien n’est superposable dans l’espace-temps, c’est impossible. De deux choses l’une, soit je réduis la distance et je mange mon voisin – je le détruis et en ingère les composants que je transforme en énergie, soit je la maintiens et m’en sers pour communiquer par des échanges. Dans les deux cas, je crée du réel. Dans le premier cas, la gazelle prend toute sa réalité devant le lion jusqu’à disparaître dans l’estomac de son prédateur, dans le deuxième, l’énergie qui nous sépare allume notre désir de communiquer et nous devenons réel l’un pour l’autre.

 

Deux personnes sont réelles l’une envers l’autre à partir du moment où elles entrent en communication et qu’elles échangent quelque chose pour grandir ensemble.

Proposer un projet pour grandir ensemble est le moyen le plus simple d’unir des gens qui ont perdu l’espoir de compter pour les autres, d’être réels  aux yeux des autres. “Make america great again” , le slogan de Ronald Reagan et de Donald Trump a parfaitement fonctionné sur la majorité des blancs pauvres d’Amérique abandonnés par le pouvoir.

Ce ressort puissant est utilisé par tous les meneurs politiques qui veulent réussir ; c’est pourquoi les partisans de la sobriété économique et de l’écologie de contrainte ont peu de chance de se faire entendre avant l’avènement réel de catastrophes.

La promesse de l’expansion est incontournable mais elle peut prendre différentes formes. Pour leur lutte, SensePersonality recommande d’utiliser des outils plus subtils et plus appropriés qui fonctionnent et qui allument le désir de se reconnaître dans une nouvelle réalité, dans un nouvel avenir, plus grand, en expansion, mais autrement, sans casser la planète.

Le Communicant est capable de produire et partager du réel à partir d’à peu près n’importe quoi, du visible ou de l’invisible, du scientifique ou de l’imaginaire, de convictions ou de fantasmes, du vivant ou du mort. Cette facilité peut conduire à un sentiment de supériorité et au cynisme. Sa propre magie peut l’entraîner à perdre le contact avec le vivant et faire obstacle au bon fonctionnement des autres intelligences. Il peut tout aussi bien truquer plus ou moins consciemment l’interprétation des feed-backs de l’environnement pour aller dans le sens de ses intérêts particuliers. “Le pire pour un magicien, c’est de finir par croire à sa magie” disait Gurdjieff.

Pour créer du réel entre les personnes visées, il faut obtenir leur confiance. Par l’expression de leurs différences, le Communicant doit ressentir le fil rouge qui les unit et l’exprimer ; un des moyens les plus puissants qu’il utilise avec génie est de mettre l’accent sur la singularité des personnes en les engageant à devenir vraiment eux-mêmes en adoptant les solutions qu’il propose.

La plus value du Communicant

Le Communicant est celui qui peut révéler à la lumière du jour ce qui est dissimulé, c’est un habile accoucheur qui détecte,sonde et fait apparaître les désirs des autres. Il sait mieux que les autres types d’intuitions faire jaillir le monde des instincts, des désirs, des pulsions cachés : c’est sa matière première. Le communicant dispose d’un ressenti extra-sensible, ses critiques sont proportionnelles à son écoute.

Ajoutez à sa sensualité et son sens du plaisir, vous en faites un critique gastronomique de talent !

 

Il a le don de créer l’écrin qui met en valeur l’objet qu’il présente parce qu’il a compris que le propre de l’homme est de se raconter des histoires pour vivre ensemble. Il s’attèle à les mettre en forme, de manière envoûtante.

 

Dans le domaine de la psychologie et du relationnel, le Communicant sait parfaitement relier la personnalité sensorielle et culturelle. Il est d’une grande aide pour mieux vivre ses désirs, les ressentir, les nommer et les comprendre, dénouer ses conflits intérieurs ou interpersonnels. Il excelle en tant que médiateur, coach ou thérapeute.

 

Dans le domaine des affaires, engagé, impactant, aérien, théâtral, beau parleur, de bonne écoute, sensible, attrayant, passionnant, captivant, sensuel, créatif, imaginatif, improvisateur, profond, innovant, offensif, critique, convaincant, expressif, chaleureux, compréhensif, tolérant, sachant s’adapter, dynamique, observateur, sachant défendre et négocier ses intérêts, le Communicant à les atouts nécessaires pour réussir dans les métiers du commerce, du marketing et de la communication.


En amour, ses qualités ne simplifient pas les relations ! Il se veut romantique, sensuel, aventurier, téméraire, recherchant tous les plaisirs, insouciant mais gardant tous ses moyens de jugement et de contrôle des situations, il surprend, fascine, paralyse sa cible jusqu’à ce qu’elle cède et tombe dans ses filets.

Les lendemains ne sont pas toujours à la hauteur des promesses et les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! Il n’en reste pas moins un compagnon vivant et passionnant qui augmente la richesse du couple sur tous les plans. Bon père ou bonne mère de famille quand son métier ne lui crée pas trop d’absence, excellent grand-père ou grand-mère, le Communicant sait se faire aimer.

Les défauts du Communicant

Le Communicant a des défauts qu’il n’avouera jamais ! Ses qualités en effet peuvent se retourner et agir en négatif : il devient alors plus ou moins mythomane, mégalomane, manipulateur, narcissique, volubile, redondant, logorrhéique, grandiloquent, imposteur, illusionniste, bordélique, prodigue ou radin, fumiste, imprévisible, d’humeurs changeantes, parfois gravement dépressif sous le masque, devenant condescendant, hautain et expéditif. Cela ne l’empêchera peut-être pas de faire des affaires vu son aplomb mais ruinera ses bonnes relations amoureuses, amicales et familiales.

 

Comme il a réponse à tout et qu’il est à l’aise autant dans la vérité que dans le mensonge, une fois basculé du mauvais côté de la force, il faudra beaucoup de patience pour le ramener sur terre. La difficulté avec lui c’est qu’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! Il faut attendre sa décision dans la bonne fenêtre de tir pour qu’il s’en sorte lui-même. Bon courage !

5. Son mode opératoire

Cette intuition est celle dite de « l’enquêteur ». Il sépare le bon grain de l’ivraie, il écarte ce qui ne tient pas, recoupe constamment les faits, vérifie inlassablement ses informations. C’est l’homme qui apprécie la « traçabilité décisionnelle », la preuve, c’est l’as de la question dérangeante, de l’observation souterraine, de l’exploration sytématique, de la prospection acharnée, de la poursuite jusqu’au-boutiste, de la fouille, du sondage indiscret, mais aussi du tâtonnement au hasard, de l’enquête inopinée et de la recherche par curiosité. Il construit la réalité de façon sensitive en percevant d’abord les différences, les oppositions, les contradictions ; il n’hésite pas à rompre avec ses impressions premières et remettre en cause ses habitudes pour partir « au hasard », guettant les simultanéités contradictoires. Il suit une piste qu’il se donne a priori, et puis une autre jusqu’à ce qu’il finisse par épingler ce qu’il recherche. Il tente sa chance, guette  les coïncidences complémentaires et les rencontres contrastées, part à la pêche aux informations révélatrices.

Il trouve « l’aiguille dans la meule de foin ». Sa mémoire sans cesse sollicitée est excellente. Sa perception de la réalité est très « focalisée », partielle, pour ne pas dire partiale. Il cherche à vaincre cette limite par son extrême mobilité physique et mentale qui multiplie les éclairages et les points de vue en se déplaçant sur le terrain et en questionnant les uns et les autres. Il a du mal à croire une seule personne et reste critique voire méfiant.

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La citation du marketeur

"Le succès ne se mesure pas à l'aune de la renommée, mais à la manière dont on transforme chaque défi en opportunité."

Coco Chanel