Le secouriste

Profil de personnalité sensorielle

1. Sa vocation

Introduction aux intuitions de spécialisation du Paysan

La fonction de spécialisation met en tension l’être vivant avec son univers. La résolution de cette mise en tension est une question de vie ou de mort pour l’être vivant. Elle déclenche la naissance d’un potentiel d’action ou son extinction, en fonction des perceptions reçues. Donc par itération et bouclage des intuitions, elle construit l’avenir de l’espèce à travers les comportements de l’individu par lequel elle s’exprime.

Pour l’individu et pour l’espèce, c’est la source d’énergie de tous ses projets de vie et de toutes les décisions qui en découlent. C’est son moteur stratégique, le moteur de ses désirs essentiels, son métronome et son système d’harmonie générale. 

Les intuitions dite du type Paysan sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Physique Alpha dite « l’Éleveur » et l’intelligence Vitale Oméga dite “le Saint ». Intuitions stables et puissantes débouchant sur un comportement sensible et ouvert à son environnement. Il s’agit de capter et de rassembler ses ressources pour mieux les exploiter et s’en nourrir.

Nature des intuitions du type Paysan

La pulsion fondamentale du type Paysan est d’acquérir et d’accumuler.

Les intuitions du type Paysan sont appréciées et reconnues dans la recherche et le contrôle des ressources matérielles et immatérielles. Ils visent à leur capitalisation et leur exploitation dans les meilleures conditions. Le type Paysan est un centralisateur, un accumulateur et un bâtisseur.

En effet, les intuitions du type Paysan perçoivent et captent les ressources nécessaires à son développement et à celui des autres. Elles valorisent ses ressources en fonction de ses besoins qu’elles cherchent à couvrir à court, moyen et long terme. Elles poussent le paysan à s’adapter aux changements nécessaires ; elles transforment, métamorphosent et rectifient tranquillement mais continuellement son comportement en fonction des conditions cycliques extérieures de façon douce et lissée, sans précipitation.

Qui construit les premiers villages ? Les paysans. Le type paysan a besoin de se réunir pour se protéger, mettre en commun et exploiter les ressources des lieux. Qui construit les premiers états ? Les paysans. Pour tirer parti du territoire en créant les infrastructures nécessaires et se défendre des prédateurs. Qui construit les grands symboles des civilisations ? Les paysans pour se reconnaître et travailler ensemble à grande échelle. Les sociétés, les marques et pratiquement toutes les organisations sont d’abord l’œuvre du type paysan qui réunit des hommes et des moyens autour de ressources pour mieux les exploiter dans un territoire donné.

Les notions mêmes de territoire et de marchés sont des notions paysannes avant d’être des notions commerçantes. Les notions de patrimoine quel qu’il soit, géographique, biologique, historique, social, culturel, économique ou physique sont des notions de type paysan. Les savoir-faire et traditions qui ont fait leurs preuves sont cultivés par le type paysan. Les intuitions de spécialisation du type Paysan apprécient à leur juste valeur et exploitent à fond les sources d’énergie visibles ou potentielles. Le type Paysan réunit ses moyens autour de ses sources physiques ou intellectuelles pour faire fructifier les grands ensembles à forte productivité dont il rêve et leur donner une unité qu’il va ensuite défendre jusqu’à la mort.

Dans le cadre de grands projets humains, les intuitions du Paysan sont utiles pour s’assurer que les choses soient faites, non pas selon des normes imposées par un pouvoir extérieur, mais selon les lois du vivant qu’il connaît par nature. Contrairement à ce que l’on pense, le Paysan est un mauvais ouvrier ou un ouvrier malheureux car le type paysan a besoin de coopération, d’initiatives et de réactivité sur le terrain. Toutes choses que la mécanisation interdit.  (Cf. Le modélisateur)

Le pragmatisme du Paysan et sa constance dans l’effort reste son atout principal. Sensible à son environnement sans en être obnubilé, le paysan détecte ses variations les plus fines pour adapter sa stratégie. Une fois son projet de spécialisation adopté, il peut louvoyer, amender son plan, mais garde bien le cap qu’il s’est fixé jusqu’au bout, contre vents et marées.

Les valeurs du type Paysan

Ses valeurs visent à maintenir la continuité, l’unité et l’épanouissement personnel et collectif du type Paysan :

 

  • Sécurité : il y a deux sortes de valeurs de sécurité. Certaines concernent avant tout des intérêts individuels (par exemple : hygiène et propreté), d’autres concernent surtout des intérêts collectifs (par exemple, sécurité nationale). Mais ces derniers sont indiscutablement liés. Les deux sortes de valeurs de sécurité peuvent donc être réunies dans une valeur qui les englobe.

 

  • Tradition : respect, engagement et acceptation des coutumes et des idées soutenues par la culture ou la religion à laquelle on appartient. Ces coutumes et traditions deviennent l’expression de la solidarité du groupe, expriment sa valeur singulière et contribuent à sa survie. Ces pratiques sont considérées comme sacrées et sont transmises de génération en génération par le type Paysan.

 

  • Conformité : vigilance des actions et des attitudes pour qu’elles ne perturbent pas l’harmonie de ceux qui les entourent. Les valeurs de conformité sont liées à la nécessité pour les individus d’inhiber les désirs qui pourraient perturber ou interférer avec le bon fonctionnement des interactions et du groupe. C’est la retenue dans les interactions quotidiennes. (éléments connexes : obéissance, autodiscipline, politesse, respect des parents et des aînés, loyauté, responsabilité mais aussi rejet de l’incongru, distance avec l’étranger.)

 

  • Bienveillance : la bienveillance est une valeur qui découle du besoin de fonctionnement harmonieux du groupe et du besoin d’affiliation de l’individu en tant que cellule souche de l’organisme collectif. Les relations au sein de la famille ou d’autres groupes proches sont ici cruciales. La bienveillance met l’accent sur le souci du bien-être des autres, ainsi que sur le sentiment d’appartenance aux mêmes valeurs. (Éléments connexes : serviabilité, honnêteté, indulgence, responsabilité, loyauté, moralité).

 

  • Universalisme : système de valeurs humaniste qui identifie bien la valeur de la singularité de chaque individu comme une ressource pour les autres. L’universalisme est le contraire de la standardisation mécanique du modélisateur. Les personnes qui adhèrent à ce système de valeurs accordent une grande importance au bien-être de toutes les personnes tant qu’elles vivent en harmonie avec la Nature et ses ressources. L’universalisme est « la compréhension, l’estime, la tolérance et la protection du bien-être de tous » qui s’oppose à la valeur du communautarisme. Le culte de la Patrie est un universalisme, c’est l’amour de la terre de ses pères et de ses enfants, un amour des siens, tandis que le culte de la Nation est la haine des autres et le projet de s’accaparer de leurs biens. (Ici l’Universalisme lutte avec la distance avec l’étranger ce qui impose l’hospitalité comme valeur dominante.)

 

  • Sagesse : un sage est un homme éclairé par son action. Le respect de la tradition,de la  justice et de l’autodiscipline ne conduisent pas nécessairement à la sagesse mais le culte de la vie en harmonie avec la nature peut aider. La sagesse du type paysan se déploie à partir de son expérience, de façon empirique, et de son humilité de jugement devant l’impermanence de la vie. La continuité et l’agilité de la personnalité sensorielle de l’individu reste la seule ressource pour développer sa conscience, donc son action éclairée.


Hospitalité : Le type Paysan cultive sa personnalité sensorielle et la met toujours au dessus de sa personnalité culturelle. C’est pourquoi, contrairement à ce que l’on pense généralement, le paysan ne rejette pas l’étranger, bien au contraire, même s’il garde une distance respectueuse avec lui, il en attend une métamorphose, une renaissance, une fécondité pour son peuple. (Cf Tobie Nathan : le mythe d’Abraham et de Sarah dans la naissance du peuple juif). L’hospitalité figure parmi les valeurs les plus universelles du type Paysan. Pourquoi ? Parce que l’autre est comme une cellule souche qui peut régénérer vos vieilles cellules. C’est l’élixir de Jouvence.

Les lois, règles et principes de vie du type Paysan

Ses normes de vie sont : la permanence et l’unité dans l’action.  



  • Il faut chercher l’essentiel dans chaque chose et le laisser vous transformer avant d’agir. (Si tu veux dompter un tigre, devient un tigre) 

  • Vivre selon les lois du vivant et non une idéologie proprement humaine.

  • Décider selon des données concrètes et palpables

  • Etre dévoué et présent à ce que l’on fait pour ne pas tout perdre

  • Douter sans troubler

  • Ne pas se plaindre

  • Valoriser l’expérience 

  • S’impliquer dans l’action 

  • Persévérer dans l’effort 

  • Transmettre et partager ses productions avec l’étranger

  • Développer l’efficacité de ses habitudes

  • Cultiver et défendre son patrimoine

  • Se fier au passé pour préparer l’avenir

  • Préserver sa liberté

  • Savoir attendre en confiance

Qualité de l’énergie du type Paysan

  • L’énergie du type Paysan est utilisée pour capter les ressources et les faire grandir dans la durée. Elle est stable.

  • Le débit d’énergie s’adapte lentement aux changements brutaux de l’environnement. Ces intuitions du type “Paysan” sont persistantes et il aura du mal à en démordre. Les faire dévier de leur assiduité prend du temps ou nécessite l’intervention d’une autorité de confiance. 

  • Les intuitions du type Paysan inspirent la confiance à ses interlocuteurs. 

  • Ce qui reste très surprenant dans leurs capacités, c’est leur calme constant.

  • En cas de conflit, les intuitions du type “Paysan” surprennent par leur pugnacité à produire coûte que coûte, à mettre en place des systèmes de résilience malgré des conditions difficiles. Leur but est d’imposer la paix par leur enracinement dans la terre, leur poids ou leur nombre, leurs muscles et leur carapace de tortue. 

Lieux et métiers de capitalisation des savoir-faire

Les intuitions du type Paysan défrichent la jungle du réel pour en extraire ce qui est important, elles mettent en valeur et prennent soin de leurs trouvailles.

Tous les métiers vont à cette force tranquille quand il s’agit de capitaliser, rassurer, secourir, nourrir, exploiter des gisements, faire les premières transformations de la matière ou du vivant ; on le voit faire florès dans les métiers de la recherche et l’enseignement des sciences, des mathématiques, de la philosophie, domaines qui réunissent les outils pour en exploiter les ressources.

Réunir, capitaliser, mutualiser, préserver sont des verbes de type Paysan. Ils seront donc à l’aise dans l’assurance, la banque et l’investissement. Nourrir et protéger vont les réunir dans l’agriculture – on s’en doutait ! – mais aussi dans l’épicerie, la restauration, la construction, l’architecture et la santé.

C’est surtout leur manière de travailler qui va les distinguer des autres types de spécialisation où chacun apporte ses propres atouts. Par ailleurs, fonctions sociales et fonctions décisionnelles affinent leurs talents de façon singulière dans des métiers plus précis.

2. Sa fonction sociale

L’enfance

« On lui donnerait le bon Dieu sans confession » dit-on de lui dès son plus jeune âge tellement il semble se fondre dans la stratégie de son interlocuteur. C’est sa façon d’harmoniser son intelligence mimétique et de la vivre pleinement. Effectivement, petit, c’est un ange, un enfant facile et très sensible à son environnement. Il n’est pas naturellement doté de méchanceté et il a du mal à imaginer que les autres puissent en avoir. Pour voir la stratégie d’un méchant, il faudrait être extérieur à sa stratégie, la voir de loin avec un regard critique, ce n’est pas l’instinct premier de ce type de personnalité.

Il faut noter que dans un milieu délétère, pervers, névrosé, conflictuel, violent, il devient la cible facile des prédateurs. Il peut facilement se faire agresser puisqu’il colle à la stratégie de son agresseur. Il ne se sauve éventuellement que par son don mimétique, sa capacité à couper tous les liens pour partir “ailleurs”. Véritable caméléon, il s’approprie les apparences de son milieu dans lequel il se fond et disparaît, intérieurement, il coupe tous les ponts, ne donnant plus aucun signe de vie, le temps de laisser la menace disparaître. Il peut rester ainsi totalement absent, même en présence des autres, recroquevillé dans une solitude protectrice ou un décalage spatio-temporel qui le met hors du temps, hors du rythme des autres. Il peut trouver sa résilience dans des endroits protégés du monde, dans son imaginaire, dans le sport, le mysticisme perché, l’informatique addictive ou en dilution avec la nature. La compagnie des petits enfants, des plantes ou des animaux reste sa prédilection et son recours affectif.

 

Heureusement, dans la plupart des cas, tout va pour le mieux et sa jeunesse passée, il devient l’aide dévouée, compatissante, courageuse et active pour accueillir les gens, les regrouper et en prendre soin. Avec le temps, il se fait naturellement l’interface nécessaire entre tous les maillons de la chaîne, entre l’institution et l’individu, il est tour à tour estafette, explorateur, missionnaire, aide de camp, soignant, conseil, passeur ou main-forte. C’est une parole bienveillante que l’on écoute et une oreille à qui l’on se confie facilement, une main qui vous secourt et vous calme. Il crée ainsi par son mélange d’innocence et de naïveté qui reste étonnamment longtemps juvénile, par la qualité de son cœur, sa modestie et sa chaleur communicative, une ouverture, une transition, une translation, un glissement, un pas de côté, qui facilite prise de conscience et changement : avec lui, autochtones et étrangers, patrons et ouvriers, clients et fabricants, parents et enfants, hommes et animaux se parlent et peuvent vivre en bonne intelligence. Avec lui, sur le plan spirituel, le haut et le bas communiquent, sur le plan politique, la gauche et la droite trouvent des terrains d’entente. On peut dire que l’éclaireur est un pont entre les âmes.

 

L’éclaireur a ce don de passer inaperçu : il se fond complètement aux autres et à leur environnement, à leur écosystème et leurs stratégies, il en adopte les mœurs, les couleurs, les rites, les habitudes. Il peut ainsi partir dans des univers très différents sans se faire remarquer, sans soulever de résistance, il semble étranger nulle part. Ainsi le jeune et modeste jeune homme, René Caillié en 1828, au péril de sa vie, entre dans la ville interdite de Tombouctou déguisé en arabe en se faisant passer pour un enfant d’Alexandrie (Égypte) enlevé par les troupes de Bonaparte et désireux de revenir chez lui. C’était la première fois qu’un non-musulman entrait dans la ville interdite. Pourquoi peut-il obtenir la confiance de tous ? Parce que, au fond de son cœur, ami ou ennemi n’existent pas ou plutôt ne sont pas identifiés ou réduits à ce substantif. Il n’y a que des interlocuteurs, tout aussi dignes d’écoute, de partage ou d’entraide, quelles que soient leurs valeurs morales ou leurs positions sociales. Caméléon stratégique, il aide tout un chacun à accomplir sa mission, à se rétablir, à vivre. En plus, comme il est avant tout un facteur de lien et de rencontre, libre comme le vent, sans attache, sans recherche de pouvoir ou de territoire, il est capable d’agréger des stratégies parfois opposées.

La vocation

 

Sa capacité à capter les vibrations et les énergies lui permet d’intervenir dans des situations difficiles, rétablir des équilibres, diminuer les tensions, mettre en contact, porter les messages entre entités belligérantes. Sa philosophie semble être : il faut laisser le passé derrière soi si on veut avancer. Dans les ONG par exemple ou la relation à l’étranger et les contentieux du passé sont souvent le sujet, il est parfaitement à sa place. 

 

Ce qu’il peut faire à l’extérieur, il peut le faire à l’intérieur du corps. Il comprend beaucoup de choses sans passer par la parole. Il peut même avoir un don de guérisseur, de rebouteux comme on disait jadis, et aujourd’hui, s’épanouir dans tous les métiers qui s’occupent du corps. D’ailleurs, sa vocation s’épanouit souvent dans le milieu de la santé, les hôpitaux, les crèches et les zoo en particulier où il circule « chez lui ».

 

Dans une entreprise ou une institution, il est à l’aise dans les contacts sociaux – non pour régler les conflits, mais pour les éviter. Aucune rivalité n’est à craindre avec lui, au contraire, les éclaireurs adorent profiter de l’expérience des autres et le font sans aucune arrière-pensée. Deux vocations du même type cohabitent donc facilement sur le même territoire et peuvent servir des chefs différents et les faire communiquer. C’est la forme d’instinct la plus associative, mutualisante, au service des autres.

 

Sa force est sa faiblesse : il ne faut pas lui demander de trancher, de voir la faute et de la corriger, c’est rompre l’unité dont il rêve. Trancher c’est créer de la dualité et forcer à prendre parti, se révéler en tant qu’individu spécial, singulier, séparé, ayant sa forme, sa couleur et son identité propre. Ce n’est pas dans sa nature. Quand il prend une décision importante qui peut impacter d’autres personnes, quand il faut affronter un ennemi, ce n’est pas de sa propre autorité mais à la demande de sa hiérarchie, d’un expert, d’un spécialiste, selon une procédure, des règles, une contingence extérieure qui l’oblige ou par mandat précis de son organisation. Il est, reste et doit rester l’émissaire de l’autorité. La chance est souvent du côté de ce Forrest Gump. Cependant, il sait doubler sa bonne étoile de protections qu’il trouve d’instinct en de très fortes personnalités qui l’accompagnent dans la vie. Il est vital pour lui d’appartenir à une obédience qui le protège.

Tous les métiers ou l’interopérabilité des rôles nécessite des agents de liaison et d’exécution courageux et désintéressés ; les métiers d’aide à la personne, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement lui conviennent notamment dans la santé, le tourisme, le secours et le dépannage ; son dévouement, sa générosité et sa flexibilité y feront merveille.

3. Sa production, son œuvre

La jeunesse

L’intuition identitaire dite de « l’accompagnateur » en fait à la fois une éponge relationnelle et émotionnelle. Pour s’épanouir, il est comme les chats qui ont besoin d’un environnement familial tranquille, cosy, confortable, sans dispute, sans tensions … et d’une grande fenêtre sur le monde réel ou imaginaire pour nourrir son insatiable curiosité à 360°. La curiosité c’est sa grande qualité. Quand il est dans cet environnement, c’est un cadeau pour ses parents, un trésor de tendresse et de gentillesse à partager, un bon compagnon toujours partant pour toutes les aventures.

Quand son équilibre psychique ne va pas, avant de l’emmener chez le thérapeute, vérifiez l’état mental de ses éducateurs. C’est le parent souffrant auquel il est le plus attaché qu’il faut soigner. Il prend souvent l’identité de celui ou de ceux auxquels il est attaché.

S’il pleure, il crie, il mord ou s’auto-mutile, c’est qu’il sent quelque chose qui ne va pas dans son environnement, chez ses éducateurs en particulier.

Il a une forme d’empathie émotionnelle qui peut, dès son plus jeune âge, lui faire jouer le rôle de ceux qui l’entoure pour mieux les comprendre et les aider.

Très sensible à un milieu négatif, son esprit peut passer de l’angoisse à la déprime. Son comportement est alors dysfonctionnel : indécision chronique, inorganisation, vague à l’âme, automutilation, honte d’exister, incapacité à s’intégrer, réveils impossibles, tocs, autant de symptômes qui montrent qu’il n’est plus en harmonie avec ce monde. Il sort de toutes les synchronicités heureuses qui font converger les opportunités sur son chemin pour le nourrir, il semble attirer le malheur.

Heureusement, son intuition identitaire lui donne aussi une forte capacité de résilience, un don pour s’en sortir. En bonne compagnie, le moral revient pour les mêmes raisons qu’il était parti. Autant son intuition identitaire est sensible aux dysfonctionnements, autant il est sensible à l’harmonie et à la joie de vivre.

Conscient de cette caractéristique, il apprécie toutes les organisations qui prônent l’entraide, la loyauté sociale, la confiance et la coopération comme valeurs cardinales.

Là, il se redresse, retrouve sa dignité, l’envie de vivre et bientôt, cette porosité sociale et émotionnelle qui fût le défaut de sa cuirasse, devient sa plus grande qualité. Il est alors encouragé dans sa mission d’entraide et de partage et dès la maturité, il développe une véritable autorité de soutien, fidèle et reconnue.

La vocation

On veut nous faire croire que le monde est méchant : mensonges, trahisons, injures, offenses, indifférence, cynisme. Ces croyances nous étonnent et nous fascinent. C’est le piège idéal pour prendre en otage votre attention, vous mettre en hypnose et vous vendre quelque chose.

Présenter des images, des vidéos, des infos qui montrent que le monde est méchant est donc une source de revenus considérable pour les médias, les séries ou des émissions du type téléréalité. 

Heureusement, ce n’est pas la réalité que nous enseignent les accompagnateurs qui sont avant tout de bons compagnons dont l’intuition identitaire porte naturellement à l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire … ils nous ouvrent les yeux, cela fait chaud au cœur et sert de modèle et d’exemple pour toute l’humanité.

L’accompagnateur est la porte d’un monde merveilleux qui existe en chacun d’entre nous. En effet, adulte, sur le plan émotionnel, il garde son cœur d’enfant curieux, créatif, prêt à toutes les aventures. Sa sensibilité à l’aventure des autres ne diminue pas avec l’âge. En exerçant sa conscience dans ce sens, il peut s’en servir pour capter les jeux socio-émotionnels de ses interlocuteurs et mieux le comprendre ou les interpréter pour s’en servir dans l’entraide.

L’accompagnateur aime davantage vous faire valoir et vous mettre en confiance que de se faire valoir lui-même au risque constant de s’oublier. Il redonne le moral à ceux qui chutent, développe une créativité incroyable pour vous expliquer comment vous en sortir, aussi est-il un bon moniteur, dévoué et généreux, un bon animateur aimé et respecté, idéal dans des équipes innovantes. 

Leader sympa et qui se donne à fond, il a le génie pour créer des équipes, des groupes ou des associations pourvu qu’il soit protégé par un patron, une obédience, une institution qui l’apprécient, défendent ses intérêts et l’appuient en cas de coups durs. 

En entreprise, il est apprécié dans les rôles de coach, de conseil, de relation client après-vente mais aussi d’accoucheur, de pilote – pour son sens de la relation à son environnement, de moniteur et de thérapeute.

L’intuition identitaire de l’accompagnateur semble être : bienveillance, loyauté, entraide, écoute, empathie active. L’accompagnateur ne voit pas ses difficultés mais voit d’abord celles des autres et son empathie naturelle en souffre jusqu’à le faire se révolter. Il paye de sa personne sans hésiter quand on lui demande de l’aide. Appelez-le à 2 heures du matin pour vous dépanner sur la route : il vient armé d’un large sourire. Dites-lui que vous avez un gros problème personnel et que vous avez besoin d’une oreille attentive : il vous écoute avec bienveillance et vous apporte les moyens de vous en sortir avec un sérieux réconfortant. C’est le Saint Bernard intelligent, créatif et infatigable de la tribu. “On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne” disait l’Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.

4. Ses atouts pour réussir

Introduction aux fonctions décisionnelles de moyens

La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type “Communicant” vous allez privilégier, au risque de vous tromper, toutes les techniques possibles de communication pour co-construire et partager plutôt que de prendre la main et d’imposer votre façon de faire (type conquérant), de maintenir le cap en louvoyant habilement (type gestionnaire) ou de vous mettre à créer une nouvelle façon de faire en partant de zéro (type innovateur). Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation. 

 

Les intuitions dite du type Communicant sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Alpha dite “Messager”.

Mon intention, ma pulsion de production, et ce qu’il faut pour la réaliser, il faut que je trouve le chemin, les étapes, les outils, les ressources – hommes et matériel, pour aboutir à la fabrication de mon projet. La prise de décision commence par boucler sur le terrain de mon action ce dont je dispose et ce qu’il faut changer, amender, améliorer.

Les responsabilités naturelles du Communicant

Le terme communicateur, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est relativement nouveau. Il vient du latin communicare, qui signifie « partager » ou « avoir en commun ». Le mot est utilisé en anglais depuis le XVIe siècle.

Le mot commune, qui fait partie de la langue anglaise depuis encore plus longtemps, est lié à la même racine. Sa première utilisation était comme un nom signifiant «une communauté vivant ensemble», mais au début du 19e siècle, il était devenu un adjectif qui décrivait des choses partagées ou communes.

Il est intéressant de noter que l’étymologie de ce mot reflète sa polysémie (les sens multiples des mots) et explique pourquoi il existe tant de théories sur la communication – inspirées des mathématiques, de la philosophie, de la linguistique, de la sociologie et de l’anthropologie – qui se sont succédé au fil du temps.

Le parti pris du Communicant est de partager avec les autres des informations puis de les synthétiser en vue d’une action précise. Le premier mouvement du Communicant est de capter les informations nécessaires de façon très ouverte avant de faire son travail de synthèse grâce à ses intuitions spécialisées dans ce travail. On retrouve ce mouvement dans le marketing qui commence toujours par la récolte de données sur ses cibles avant de fabriquer sa communication performative, mouvement illustré par le développement exponentiel des géants du net : les GAFAM. 

Pour partager il faut promettre et engager l’autre dans un processus de don. Le Communicant va donc séduire sa cible pour obtenir les informations dont il a besoin et lui adresser le message qui lui fera partager biens, services et richesses qu’il convoite.

L’avantage de cette tactique décisionnelle est qu’elle donne l’impression d’un “faire ensemble” alors qu’elle est entre les mains du seul Communicant puisque c’est lui qui en fait la synthèse ; elle a le don de créer de l’avenir parce qu’elle projette l’homme dans un changement qui prend du sens puisqu’il le met en relation avec bien commun. Si les intentions sont bonnes et les promesses fiables, le résultat est productif. L’engagement du Communicant est d’être le plus authentique possible.

L’inconvénient est qu’il est plus efficace de conforter les membres de la communauté dans leurs certitudes communes, biais et a priori pour obtenir leur engagement. Le Communicant est donc tenter de leur faire des promesses qu’ils puissent croire, donc correspondant à leurs habitudes intuitives. Le levier de l’illusion flatteuse est tellement puissant qu’un bon Communicant ne se prive pas de l’utiliser quand il est à court d’arguments véritables. A force, cela rompt le pacte de confiance de la société et renforce la méfiance vis-à-vis de toute information, crée des paranoïas complotistes et des confusions menant à l’ignorance et aux mauvaises décisions collectives.

En tant que Communicant vous avez donc une énorme responsabilité : celle d’utiliser des arguments dont vous n’avez pas à rougir après l’opération engagée. Vos intuitions servent à créer un avenir commun à l’humanité, dans tout ce que vous faites. Communiquer c’est un peu communier autour d’une œuvre ou d’un projet.

La communication n’est pas réduite au langage verbal ou corporel, elle est ouverte à des objets d’échange les plus variés comme des échanges de biens ou de personnes, des caresses ou des coups, des alliances ou des prises de conscience, des connaissances, des théories scientifiques jusqu’au réalisations artistiques qui sont des moyens de communications privilégiés. Saviez-vous qu’Einstein était au même titre que Picasso un grand Communicant ?

Le Communicant ne doit donc jamais sombrer dans les biais de l’affairisme car en utilisant ses intuitions pour des intérêts personnels, il bloque la grande roue de son intelligence. Il y a une grande loi dans ce domaine : ce que l’on fait à l’extérieur, on le fait à l’intérieur de son propre esprit. Les mécanismes de la personnalité sensorielle se bloquant, la personnalité culturelle reprend le dessus et vide l’homme de toute vie intense et passionnante. En revanche, il obtient des résultats à court terme, flattant son égo et la société présente mais il détruit son avenir. Le Communicant doit rester avant tout un artiste, c’est-à-dire un chercheur d’authenticité et de beauté. C’est grâce à ses intuitions que les échanges se propagent dans les cœurs et que la vie, qui après tout n’est qu’un échange d’énergie, existe. La vie c’est la communication et le Communicant à une responsabilité particulière sur ce sujet.

Conditions d’exercice des intuitions du Communicant

Rendre réel des croyances communes

 

Le Communicant a pour mission de rendre réel ce qui ne l’était pas a priori, par les parties concernées, en s’appuyant sur leurs croyances, leurs préjugés, leurs désirs, leurs illusions communs. En quelque sorte, il transforme le plomb en or. Le réel ainsi fabriqué est comme purifié par l’action commune et l’engagement de chacun. Il est sacré si les intentions sont bonnes et qu’un feed-back authentique et constructif est retourné aux participants.

 

Danser avec le diable

 

Les intuitions du type “Communicant” vont diriger les décisions vers la recherche de beauté et le besoin d’impact vers l’extérieur après avoir collecté les données nécessaires sur son environnement. Cela donne une action plutôt dense qui va chercher à allier l’expression toute personnelle de ses émotions à celle des autres à condition qu’elle puisse se frayer sa route dans les symboles, les mythes, les histoires et les valeurs qui peuplent son territoire.Communiquer c’est accepter pleinement la culture locale d’expression comme partenaire à part entière. Si le diable est dans la salle, on danse avec le diable, on doit s’en faire un allié, c’est le meilleur moyen de le désarmer. Le Communicant sait mieux qu’un autre type décisionnel danser avec le diable et c’est un point de reproche que ceux qui ne comprennent pas sa fonction, lui font assez souvent. 

 

Diviser pour communiquer

 

A propos de diable, on dit souvent qu’il faut diviser pour régner. Il faut séparer, mettre de la distance entre les choses pour qu’elle puisse communiquer. La fusion empêche la communication. Pour bien communiquer, chacun doit rester à sa place et jouer son rôle, selon son point de vue, selon son espace d’exercice. C’est dans cette mise en tension que le Communicant va trouver l’énergie de sa fonction, dans la distance des points de vue. Ainsi dans toute question complexe, le Communicant aura à cœur de séparer les sujets, de les opposer, de les tenir à distance. Sortir de la confusion des sujets et des points de vue selon le rôle de chacun est le premier devoir d’un Communicant. Dans un deuxième temps, il trouvera le fil rouge qui les unit et nous fera comprendre les relations que nous entretenons, parfois à notre insu, avec le sujet traité. Ce fil rouge est la synthèse qui rassemble l’énergie de toutes les parties vers le but voulu. Le Communicant sur ce plan est un vrai magicien. De quoi parleront deux personnes qui n’ont rien à se dire ? De la pluie et du beau temps. Échange d’énergie par l’oral : zéro. Par contre, cela permet à l’un et à l’autre, par la gestuelle des corps et des visages distants, de tisser ce fil rouge qui fait du bien. Cela fait un simulacre commode de communication rapide, non violente à coup sûr, et qui fait du bien.

 

Les goûts et les points de vue ne se discutent pas ?

 

La culture suffit à séparer les points de vue si on sait l’exprimer clairement ne serait-ce que par les goûts mais c’est l’espace et le temps qui écarte le mieux les points de vue les uns des autres. Bien que regardant des choses similaires, on ne les voit pas de la même façon en fonction de la place qu’on occupe dans l’espace ou le temps.

Pour rechercher le fil rouge qui unit ces différents points de vue, le Communicant va devoir mettre en tension ces différences et parfois même les exacerber pour en extraire toute l’énergie avec tact et doigté. C’est là son génie qui se nourrit d’une quête permanente des différences avant de développer en son for intérieur les différents points de vue pour en faire une synthèse décisionnelle de qualité.

Attention cependant : trop de distance risque de rendre la communication trop énergétique voire même trop violente. La synthétiser par le verbe devient alors impossible et la situation peut tourner à la bagarre et au blocage total.

Les équipes de SensePersonality entraînent des Communicants à développer cet art de “la bonne distance” dans les entreprises par des jeux de rôles.

La communication c’est l’expansion de la personnalité

Sauf blocage affectif, le désir d’échange est communicatif. La vie, la conscience, semble porter ce qu’elle touche ou ce qu’elle traverse vers l’expansion. Ce désir pousse le vivant à aller vers le vivant, l’homme vers son voisin. La vie pousse chaque individu, chaque séparat, à vouloir prendre la place de l’autre mais étant matière, rien n’est superposable dans l’espace-temps, c’est impossible. De deux choses l’une, soit je réduis la distance et je mange mon voisin – je le détruis et en ingère les composants que je transforme en énergie, soit je la maintiens et m’en sers pour communiquer par des échanges. Dans les deux cas, je crée du réel. Dans le premier cas, la gazelle prend toute sa réalité devant le lion jusqu’à disparaître dans l’estomac de son prédateur, dans le deuxième, l’énergie qui nous sépare allume notre désir de communiquer et nous devenons réel l’un pour l’autre.

 

Deux personnes sont réelles l’une envers l’autre à partir du moment où elles entrent en communication et qu’elles échangent quelque chose pour grandir ensemble.

Proposer un projet pour grandir ensemble est le moyen le plus simple d’unir des gens qui ont perdu l’espoir de compter pour les autres, d’être réels  aux yeux des autres. “Make america great again” , le slogan de Ronald Reagan et de Donald Trump a parfaitement fonctionné sur la majorité des blancs pauvres d’Amérique abandonnés par le pouvoir.

Ce ressort puissant est utilisé par tous les meneurs politiques qui veulent réussir ; c’est pourquoi les partisans de la sobriété économique et de l’écologie de contrainte ont peu de chance de se faire entendre avant l’avènement réel de catastrophes.

La promesse de l’expansion est incontournable mais elle peut prendre différentes formes. Pour leur lutte, SensePersonality recommande d’utiliser des outils plus subtils et plus appropriés qui fonctionnent et qui allument le désir de se reconnaître dans une nouvelle réalité, dans un nouvel avenir, plus grand, en expansion, mais autrement, sans casser la planète.

Le Communicant est capable de produire et partager du réel à partir d’à peu près n’importe quoi, du visible ou de l’invisible, du scientifique ou de l’imaginaire, de convictions ou de fantasmes, du vivant ou du mort. Cette facilité peut conduire à un sentiment de supériorité et au cynisme. Sa propre magie peut l’entraîner à perdre le contact avec le vivant et faire obstacle au bon fonctionnement des autres intelligences. Il peut tout aussi bien truquer plus ou moins consciemment l’interprétation des feed-backs de l’environnement pour aller dans le sens de ses intérêts particuliers. “Le pire pour un magicien, c’est de finir par croire à sa magie” disait Gurdjieff.

Pour créer du réel entre les personnes visées, il faut obtenir leur confiance. Par l’expression de leurs différences, le Communicant doit ressentir le fil rouge qui les unit et l’exprimer ; un des moyens les plus puissants qu’il utilise avec génie est de mettre l’accent sur la singularité des personnes en les engageant à devenir vraiment eux-mêmes en adoptant les solutions qu’il propose.

La plus value du Communicant

Le Communicant est celui qui peut révéler à la lumière du jour ce qui est dissimulé, c’est un habile accoucheur qui détecte,sonde et fait apparaître les désirs des autres. Il sait mieux que les autres types d’intuitions faire jaillir le monde des instincts, des désirs, des pulsions cachés : c’est sa matière première. Le communicant dispose d’un ressenti extra-sensible, ses critiques sont proportionnelles à son écoute.

Ajoutez à sa sensualité et son sens du plaisir, vous en faites un critique gastronomique de talent !

 

Il a le don de créer l’écrin qui met en valeur l’objet qu’il présente parce qu’il a compris que le propre de l’homme est de se raconter des histoires pour vivre ensemble. Il s’attèle à les mettre en forme, de manière envoûtante.

 

Dans le domaine de la psychologie et du relationnel, le Communicant sait parfaitement relier la personnalité sensorielle et culturelle. Il est d’une grande aide pour mieux vivre ses désirs, les ressentir, les nommer et les comprendre, dénouer ses conflits intérieurs ou interpersonnels. Il excelle en tant que médiateur, coach ou thérapeute.

 

Dans le domaine des affaires, engagé, impactant, aérien, théâtral, beau parleur, de bonne écoute, sensible, attrayant, passionnant, captivant, sensuel, créatif, imaginatif, improvisateur, profond, innovant, offensif, critique, convaincant, expressif, chaleureux, compréhensif, tolérant, sachant s’adapter, dynamique, observateur, sachant défendre et négocier ses intérêts, le Communicant à les atouts nécessaires pour réussir dans les métiers du commerce, du marketing et de la communication.


En amour, ses qualités ne simplifient pas les relations ! Il se veut romantique, sensuel, aventurier, téméraire, recherchant tous les plaisirs, insouciant mais gardant tous ses moyens de jugement et de contrôle des situations, il surprend, fascine, paralyse sa cible jusqu’à ce qu’elle cède et tombe dans ses filets.

Les lendemains ne sont pas toujours à la hauteur des promesses et les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! Il n’en reste pas moins un compagnon vivant et passionnant qui augmente la richesse du couple sur tous les plans. Bon père ou bonne mère de famille quand son métier ne lui crée pas trop d’absence, excellent grand-père ou grand-mère, le Communicant sait se faire aimer.

Les défauts du Communicant

Le Communicant a des défauts qu’il n’avouera jamais ! Ses qualités en effet peuvent se retourner et agir en négatif : il devient alors plus ou moins mythomane, mégalomane, manipulateur, narcissique, volubile, redondant, logorrhéique, grandiloquent, imposteur, illusionniste, bordélique, prodigue ou radin, fumiste, imprévisible, d’humeurs changeantes, parfois gravement dépressif sous le masque, devenant condescendant, hautain et expéditif. Cela ne l’empêchera peut-être pas de faire des affaires vu son aplomb mais ruinera ses bonnes relations amoureuses, amicales et familiales.

 

Comme il a réponse à tout et qu’il est à l’aise autant dans la vérité que dans le mensonge, une fois basculé du mauvais côté de la force, il faudra beaucoup de patience pour le ramener sur terre. La difficulté avec lui c’est qu’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! Il faut attendre sa décision dans la bonne fenêtre de tir pour qu’il s’en sorte lui-même. Bon courage !

5. Son mode opératoire

Cette intuition est celle dite de « l’opérateur ». C’est l’homme de l’application, de la continuité et du maintien d’une pratique. Il construit la réalité en l’éprouvant physiquement, en forçant ses limites ; il cherche l’invariance des choses, la permanence au cœur même du mouvement et il n’hésite pas à prendre les risques nécessaires, à dépasser ses propres limites physiques, psychologiques et intellectuelles pour les trouver. Il touche, il palpe, il manipule, il sent, il goûte, il déplace les choses pour pouvoir les intégrer les unes aux autres et les comprendre. Il a besoin d’agir pour réfléchir. Il recherche le contact des gens. Son apprentissage est long mais ses réflexes sont sûrs. Sa perception de la réalité se fait ainsi par les apparences de la matière, images conjuguées des cinq sens, qui lui permettent d’agir sans préparation nécessaire, d’instinct, au jugé, de façon extrêmement rapide. Ses « gammes », ses « façons de faire » standardisées sont très efficaces pour opérer dans des situations ou l’anticipation est impossible. Il pilote « au touché », guidé par la sensation physique et la mécanique de ses réflexes.

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La citation du secouriste

"Le plus grand bien que nous puissions faire aux autres n'est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur."

Hippocrate