Votre stratégie d’intuition archaïque est celle du commerçant, à voir dans le sens large du terme, celui qui vit du mariage ou de l’exposition des différences ou des contraires.
Depuis sa plus tendre enfance, le commerçant est tout en ondes, souple, changeant, à l’école du subtil, de l’invisible, il semble avoir le don de lire la vérité sous les apparences, à se sentir à l’aise en eaux troubles, à s’y retrouver, là où les autres sont perdus, à faire des expériences toujours aux limites de l’interdit.
Cela donne un enfant à la fois facile et impossible à élever dans les règles de l’institution. Facile parce qu’il est curieux de tout et veut apprendre, difficile, parce qu’il ne veut apprendre que ce qu’il veut, lui. Et c’est là qu’on tire une langue de 2 mètres pour lui faire faire des devoirs qu’il ne veut pas faire.
Très vite, il discute, joue avec les raisons, les faits, la logique, mais il sent surtout les choses, il les renifle, il les goûte avec un plaisir qu’il a du mal à dissimuler, il est malin, rusé, joueur, calculateur. Il devine vite que les apparences sont trompeuses mais il sait faire comme les adultes : faire semblant d’y croire.
Il n’aime pas trop que l’on découvre son secret ; ses trois grandes forces sont l’intuition, l’intuition et l’intuition. Son ennemi mortel ? Le préjugé dont il connaît la force. « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. » disait Albert Einstein, ce grand exemple de la stratégie d’intuition du commerçant dans le domaine des sciences.
Plus tard, à maturité, quand il se frotte les mains dans un geste si caractéristique, triture sa pipe ou tout autre objet fétiche, c’est qu’il est en train de trouver les liens secrets qui relient les choses entre elles ou qu’il les a déjà trouvés. « Mais évidemment, bon Dieu, mais c’est bien sûr ! » s’exclame le commissaire Maigret.
Après des études parfois sinueuses et obligées, le commerçant cherche opportunités et informations afin de trouver sa voie professionnelle. Le problème c’est qu’il est très polyvalent, très débrouillard, très couteau suisse. Pas facile à fixer.
Par contre quand il perçoit sa proie, il révèle qui il est : un redoutable prédateur. Tel le chat à l’affût, il est capable de ne pas bouger pendant des heures, attendant que sa proie tombe dans son piège. Il peut se montrer affable et caressant, faire les yeux doux avant d’obtenir ce qu’il convoite.Oeil de serpent, griffe de tigre, détente de singe.
Vous vous sentez des ressemblances ? Alors, continuons.
Bientôt, grâce à ce don, il combine, manipule, marie les opportunités et les projets en prenant plaisir à jouer avec les gens, les moyens et les fins ; il jongle avec toutes sortes d’objets concrets ou conceptuels et cherche tous les artifices pour s’affranchir des contraintes de l’espace, de la matière et du temps, pour mettre en contact les faits qu’il imagine.
Dans une transe immobile, silencieuse, rêveuse, quand il est à l’affût, il part soudain dans l’instantanéité, la nouveauté, le foisonnement, le mouvement, le changement. Il est alors un prodigieux et fulgurant vecteur d’échange, de traduction, d’induction et de transmission entre des univers aux langages et aux logiques différentes. “J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire.” disait Pablo Picasso.
Madré et perspicace, infatigable quand il traque sa proie, le commerçant crée ou se nourrit du flux, du réseau, de l’échange de projets en interconnexion avec d’autres. Il utilise tous les moyens à sa disposition pour parvenir à ses fins. Insaisissable : « Je suis comme la goutte d’eau qui glisse entre les doigts pour rejoindre sa source dans le grand cycle de la nature » dit-il pour se définir avec un sourire malicieux.
Curieux, mobile, avide de l’autre, il attire à lui, capte l’attention et invite chacun à s’ouvrir, se découvrir et changer pour révéler de nouveaux développements et en tirer profit. S’il n’atteint pas son but, qu’importe, c’est l’occasion de tester de nouvelles opportunités. Léger, habile, mobile et presque indifférent à l’échec.
Il adore la foule, les foires et les salons. Tout ce qui grouille, qui bouge, qui foisonne de richesses de rencontres. Il déteste, affronte ou se moque de toutes les rigidités qui empêchent la vie, la rencontre, les échanges, tout ce qui touche à sa liberté. “Il n’est pas de bonnes blessures pour la liberté, elles sont toutes mortelles.” disait François Mitterrand, grand commerçant redoutable félin de la politique.
Ses sports favoris sont généralement des sports de manipulation, de vitesse, d’adresse et d’équilibre. Il aime partir, s’expatrier, changer d’environnement, se renouveler constamment, faire le tour du monde, apprendre les langues, se fondre dans la culture des autres. Il n’aime surtout pas se sentir enfermé, contraint, limité. Il a besoin de grands horizons où la ligne de fuite est l’échappée belle, idéale pour son intuition voyageur-traqueur.
Sa conception de la loyauté est très personnelle puisqu’être loyal c’est par définition accepter une certaine fixité, fonctionner dans la contrainte, dans un espace et un temps arrangés, convenus, il faut être dans le tempo des autres et cela n’est pas toujours acceptable. Comme le dit cet autre commerçant génial, Napoléon “la contrainte des sentiments devient vite une prison” et “la seule victoire en amour, c’est la fuite”.
Ceci-dit, il accepte les contraintes si elles sont suffisamment élastiques et dans la mesure où elles forment un cocon douillet où trouver refuge et se rétablir de ses aventures périlleuses. Il aime alors y retourner, s’y réfugier, surtout s’il peut vérifier qu’il peut les quitter de temps en temps, reprendre de la distance, avant d’y revenir. Il est toujours content de se refaire une santé dans le calme : après tout s’il part si loin c’est pour ramener le meilleur à la maison. Une laisse oui, mais une laisse très élastique.
Pour lui, la frontière entre le jour et la nuit est toujours floue, il peut vivre en décalé, en revanche, il s’endort où il veut. C’est lui l’inventeur des micro-siestes : il se requinque en moins de 20 minutes grâce à des siestes flashs.
Plus que pour les autres, le mot « interdit » l’attire comme un défi à relever. Il aime les règles dont il sait se servir pour les transgresser, il aime franchir à peu près toutes les lignes jaunes sans se faire attraper. Sans un partenaire, une structure ou une éducation qui le tiennent, ce goût pour la transgression permanente des limites peut faire sa perte. Le règne de Napoléon se fissure en Espagne, se désagrège en Russie avant de disparaître définitivement à Waterloo.
Le sachant, c’est aussi un expert pour attraper ceux qui enfreignent ces limites : il est difficile à berner. « On n’apprend pas au vieux singe à faire des grimaces. » C’est un suspicieux par nature puisqu’il prête aux autres ses propres jongleries. Vous lui dîtes la vérité, il en doute, et cherche pourquoi vous avez voulu lui dire la vérité. Vous lui dites un mensonge, il le sait, il le sent et porte la pointe là où cela fait mal, pour faire entendre la dissonance de vos contradictions.
Cela en fait le type idéal pour gérer des combinatoires de projets complexes, abstraites, dans des univers aux logiques mêlées. Il s’intéresse à l’étranger parce que l’étranger est pour lui et par définition celui qui a quelque chose à lui apprendre d’un autre monde. L’étranger l’attire parce qu’il va lui dire des choses auxquelles il ne s’attendait pas, des choses qui le sortent de l’habitude et de la routine qu’il déteste.
Tous les métiers de commerce, d’échanges, de communication, de transformation, de recherches, de voyages et de transports lui conviennent parfaitement.
En cas de stress trop important, quand il est attaqué ou pour se défendre, la surprise et la ruse sont ses alliées : il contre-attaque comme l’éclair et ses coups sont redoutables car ils visent de préférence les moyens de comprendre et de voir de ses ennemis, un jet d’encre noire, un rideau de fumée, un leurre et c’est l’esquive, la fuite… puis la contre attaque. Il court, il feinte, fait le mort ou se transforme en courant d’air. En tactique de guerre, c’est l’as de la guérilla, l’as de la gestion de crise panique.
Comme lui vous adoptez des animaux symboles comme le renard, le singe, le chat ou le crocodile selon votre puissance. Quelques grands personnages commerçants : Marco Polo, Christophe Colomb, Mozart, Napoléon, Fouché, Rommel, Einstein, Picasso, Attali, Mitterrand, Che Guevara, Gorbatchev
Comment l’espèce humaine peut-elle se développer, pourvoir à sa survie et à sa reproduction, à partir d’individus séparés, égoïstes et mortels ? Comment éviter la dépression de l’homme confronté à sa vulnérabilité et à la mort ? Comment, dans ces conditions, lui donner le désir ardent de travailler à la continuité de l’espèce ?
Les fonctions sociales d’autorité et de production collective de la personnalité humaine répondent notamment à ces questions.
La fonction sociale d’autorité répond plus spécifiquement à la question : comment pousser l’homme à agir comme partie d’un tout plus grand que lui, comme force inaliénable d’une communauté qui dépasse sa propre existence ?
La fonction sociale d’autorité met en tension l’être vivant avec autrui dans une relation d’éducation, d’intégration et d’élévation sociale. La résolution de cette mise en tension se fait dans la structuration de son rapport actif aux autres par des intuitions spécifiques. Nous définissons l’autorité comme une force structurante, faite d’intuitions spécifiques, qui agit sur la formation des désirs de la personnalité sociale et lui donne une forme d’autorité “en miroir” qui garantit notre bonne croissance psychique et en particulier notre bonne intégration sociale.
Les intuitions du type Mandataire sont les intuitions qui existent entre l’intelligence Vitale Omega dite “le Saint » et l’intelligence relationnelle Alpha dite “le Roi” .
Les intuitions du type Mandataire font naître la fonction sociale de l’autorité de Représentation Coopétitive qui stimule le désir chez certains de représenter les intérêts d’un groupe face à l’adversité et chez d’autres de lui déléguer ce pouvoir s’ils ressentent qu’il est habité et inspiré par cette autorité.
La représentation coopétitive pousse à faire coopérer les concurrents entre eux, pour les nécessités du moment, quitte à ce que cela soit une coopération provisoire. Cette coopétition est indispensable à l’émergence de ces intuitions. Souvent on oppose, la compétition et la coopération et l’on affirme à tort que les deux ne peuvent se produire en même temps. L’autorité coopétitive de représentation prouve chaque jour le contraire. Cette autorité permet de construire et de représenter des alliances, des contrats, des négociations fructueuses pour tous, respectant l’intérêt de chacun dans son rôle. Elle fait grandir la communauté en respectant et en faisant comprendre à tous le rôle de chacun. Le but est de mener une compétition ensemble contre un concurrent extérieur, d’allier ses forces vers un but de négociation ou de combat précis dans un temps donné. L’autorité de Représentation Coopétitive se distingue de l’autorité tyrannique par le fait qu’il s’agit d’un processus dont la légitimité vient du respect des intérêts de chaque partie et qu’elle s’exerce de façon circonstancielle, stratégique et provisoire.
Pour le bon fonctionnement de ces intuitions, les valeurs doivent être soigneusement décryptées, détaillées et mises en langage clair et sans confusion pour les parties par cette autorité. Le principe du “Tout peut être négocié” doit rester au centre de la communauté, surtout si les enjeux sont capitaux – “Paris vaut bien une messe !” explique Henri IV pour vaincre sans combattre en abjurant son protestantisme devant la capitale. Ces intuitions trouvent toujours les voies et les moyens d’engagement mutuel entre les individus, même à partir de valeurs opposées, afin de créer des liens provisoires mais gagnants pour tous.
Les intuitions du type Mandataire mettent la conciliation des parties au-dessus de tout, face à la concurrence, elles poussent à se mettre d’accord, c’est un « en même temps » dans le respect de chacun. Elles donnent envie d’être représenté par un délégué si possible de type Mandataire en évitant si possible le piège de la servitude volontaire.
La pulsion de rivalité dans ces intuitions viennent de l’envie paradoxale d’intégrer l’autre et de le laisser vivre et se différencier en vous, en même temps dans une forme de symbiose. Chacun grandit en épanouissant sa singularité et ses intérêts, de façon libre, volontaire, négociée et dans une temporalité affichée. Pas évident ! C’est pourtant possible dans la fonction sociale de l’autorité de Représentation Coopétitive.
Ces pulsions sont très sensibles à la rivalité de ses représentants.
En effet, si l’Oméga de l’intelligence vitale dite “le Saint” absorbe l’énergie au sein de son univers pour se transformer, l’Alpha de l’intelligence relationnelle crée une forte propension à la lutte mimétique de rivalité, chacun voulant prendre la place de l’autre pour s’imposer comme unique représentant.
Ce penchant est d’autant plus affirmé que ces intuitions sont douées pour décrypter des langages différents et les imiter. Cette compréhension profonde du langage des autres et de leurs mécanismes augmente les chances de développer des rivalités souterraines, les faisant réapparaître là où l’on ne s’y attendait pas.
La rivalité enclenchée peut tout de même être cachée, dissimulée ou tout au contraire surjouée, de manière plus ou moins consciente. Cette capacité à dissimuler lui donne l’avantage en cas d’affrontements, pourvu que le physique n’entre pas en jeu. Là, les apparences cèdent aux vraies forces en jeu. Les intuitions de Représentation Coopétitive sont plus pertinentes dans la joute verbale et les duels psychologiques que dans l’affrontement physique pur ou la représentation de la communauté se joue uniquement sur le plus costaud ou le plus rusé dans le combat.
Pour une bonne coopétition : ne jamais en venir aux mains ! Ne pas choisir le plus costaud ou le plus rusé, cela ne suffit pas !
Les intuitions de Représentation Coopétitive du “Mandataire” savent le faire manœuvrer pour que des rivalités internes, des intérêts personnels opposés, voire des conflits d’intérêts, deviennent source de stabilité ; elles canalisent les énergies vers un but commun au lieu de les gaspiller dans tous les sens.
Quand un Mandataire entre en conflit ouvert avec un de ses membres, c’est déjà une marque de faiblesse dans son jeu.
Les “Mandataires” produisent des individus éminemment sociables mais méfiants voire jaloux de leur autorité, en tous cas vigilants et toujours conscients de leurs intérêts.
Parce que le mimétisme de rivalité entre deux Mandataires est puissant et destructeur, il est vital de séparer leurs prérogatives de façon claire et institutionnelle. Il ne peut pas y avoir deux capitaines sur le même bateau.
Toute confusion des rôles peut faire glisser ces autorités vers des tyrannies qui s’entretuent au détriment des pouvoirs et des intérêts qu’elles représentent.
Si vous ressentez de l’antipathie ou de la haine pour un individu, un collègue, un proche, même un membre de la famille, quelque soit les justifications rationnelles que vous avez construites, demandez-vous bien si ce n’est pas un conflit de Représentation Coopétitive que vous êtes en train de vous dissimuler ou de surjouer. Dans 80% des cas étudiés, c’est le cas !
L’énergie du Mandataire est utilisée pour faire converger efficacement les énergies des autres vers un but d’intérêt général choisi grâce à son pouvoir de décryptage, de médiation et de modération qu’il exerce au sein de son groupe d’élection.
Le débit de son énergie peut paraître lent, voire faible au niveau des apparences, mais est en réalité violent, voire redoutable quand il s’agit de prendre des décisions et de les assumer une fois la brèche entre les oppositions trouvée et qu’il faut marquer le point. Le débit s’adapte rapidement aux changements de l’environnement social.
En cas de conflit, le Mandataire n’ira pas, volontairement en tout cas, jusqu’au sacrifice pour accomplir sa mission. Si les autres ne vont pas dans son sens et ne jouent pas à son jeu, il n’a aucun état-d’âme à prendre un autre cap ou attendre le bon moment.
Les intuitions du type Mandataire sont adroites dans la communication. Elles peuvent créer des liens de communion et d’entraide à partir de valeurs différentes en faisant dialoguer toutes les parties pour les faire converger – parfois à l’unisson – vers le même but.
Ces intuitions savent déjouer les tentatives de sabotage d’un projet grâce à leur potentiel de mise en vigilance permanente de chacune des parties. Le Mandataire donne sa confiance de façon pleine et entière mais ce cadeau est vite repris si les nécessités l’obligent. Le fait de s’être informé de façon constante sur les intentions de tous l’aide beaucoup et lui permet d’anticiper tout revirement au sein du groupe.
Les intuitions du type Mandataire véhiculent de la compréhension et de l’engagement mutuel dans le respect des rôles et des intérêts de chacun.
La diplomatie du Mandataire est son atout essentiel qu’il doit préserver de toute émotion ou affect pour réussir et mettre son rôle en avant.
Le Mandataire est capable de trancher de sa propre initiative et en pleine responsabilité. En même temps ses décisions seront huilées d’excellentes raisons qui rendront les choses inévitables et donc pratiquement inattaquables.
Autonome pour ne pas dire libertaire, souvent allergique à toute ingérence une fois la direction prise, il apparaît souvent aux yeux de ceux qui le dirigent comme un insoumis potentiel qu’il faut contrôler – contrôle qu’il a du mal à supporter.
Le Mandataire doit être seul pour diriger une entreprise, un service ou une équipe or parfois, il se cache un autre Mandataire dans l’équipe et les conflits risquent de se multiplier si des protocoles solides ne sont pas mis en place.
L’équipe de SensePersonality peut vous aider à finaliser un recrutement délicat et mettre en place les protocoles nécessaires pour éviter ces désagréments. N’hésitez-pas à vous en servir.
Pour que l’autorité de Représentation Coopétitive se développe sur un territoire ou un groupe donné, il faut que les parties prenantes soient conscientes :
de leurs intérêts à court, moyen et long termes,
de la multiplicité des compétences nécessaires pour les défendre
du besoin de déléguer les pouvoirs d’exécution à un ou plusieurs de ses membres.
Les Mandataires ont besoin de faire leurs propres expériences quand ils sont jeunes dans leur recherche d’éléments de langage ou d’outils de communication qui leur permettront de décrypter et de traduire les désirs des autres.
Comment ? En rencontrant des personnes les plus diverses, aux valeurs et intérêts les plus opposés, en se confrontant aux interdits et aux limites de toutes sortes dans des projets les plus farfelus. C’est là qu’ils vont se sentir capable de surfer sur la vague, d’utiliser la dynamique du moment, de trouver les moyens de réunir et de faire coopérer les oppositions. C’est là qu’ils vont développer cette capacité d’adaptation et de conciliation dynamique s’appuyant sur leur remarquable équilibre psychique interne. C’est là qu’ils vont apprendre que chacun joue son rôle et dans son rôle doit être respecté et compris.
Les Mandataires sont souvent mal compris dans leur autorité de coopétition temporelle. On mesure mal l’importance de leur action et on peut les accuser de trop tenir compte du désir ou de l’avis des autres ce qui peut paralyser leur action ou en tous cas les mettre en procrastination provisoire.
Énergie puissante et nécessaire pour la gouvernance des groupes, des partis et des États, les intuitions du Mandataire communiquent par l’inconscient des intelligences sociales à tout son groupe d’appartenance. Il suffit de se montrer le plus souvent possible au plus grand nombre possible et si nécessaire de serrer le plus grand nombre de mains pour pénétrer dans les cœurs. Chaque membre du groupe ressent intérieurement et profondément le désir de délégation sans qu’il soit nécessaire de passer par les mots. Ce phénomène s’amplifie avec l’inquiétude, les souffrances collectives, les menaces de troubles.
Sans ce désir de représentation au sein du peuple, le Mandataire perd sa légitimité et son énergie naturelle, les forces de liaisons de la communauté disparaissent. Dans ce cas, le Mandataire s’impose par d’autres voies opportunistes.
L’abstentionnisme démocratique que l’on observe partout montre que cette autorité de représentation coopétitive n’est plus politiquement clairement assumée et comprise. Or l’abstentionnisme est toujours le prélude à la tyrannie.
Il ne suffit pas de lutter contre l’abstentionnisme par des explications venues du pouvoir, il faut aussi que le pouvoir montre sa capacité à devenir plus coopétitif par des techniques nouvelles de décryptage, de médiation et de délégation. L’équipe des spécialistes de SensePersonality étudient les pistes de solution à ces problèmes extrêmement préoccupants.
C’est un des lieux où la Représentation Coopétitive est impossible car obligée. C’est au sein d’une même famille que le mimétisme de rivalité propre à l’autorité de Représentation Coopétitive suscite le plus de haines irascibles qui détériorent les liens jusqu’à créer des violences entre proches et plus sévèrement entre parents et enfants. Ces problèmes existent mais sont sous-jacents avant la puberté et s’intensifient à l’adolescence avec violence. Ils ne se résolvent pas malgré l’intermédiation de psychologues tant que la proximité des personnes allume les pulsions de mimétisme de rivalité. La psychanalyse en a fait son pilier central avec le Complexe Oedipien. L’approche Junguienne détourne le problème sans le résoudre.
Seule la prise de conscience de l’origine de ces tensions peut permettre une distanciation sereine et des protocoles adaptés. L’équipe des spécialistes de SensePersonality est à votre service pour en parler.
Pour qu’un jeune Mandataire puisse se développer dans son milieu familial, il faut qu’il soit en présence d’un modèle de Représentation Coopétitive. Dans sa famille, c’est extrêmement rare. Il doit donc le trouver ailleurs dans l’École ou dans des associations de jeunesse. Ce type d’éducation est très rare dans les pays latins ou le Machiavélisme s’impose presque partout. Seuls quelques pays occidentaux montrent l’exemple dans ce domaine comme le Danemark et les pays nordiques où un Représentant du groupe doit être forcément coopétitif.
Dans certaines associations de jeunesse, cette obéissance volontaire, fière et réfléchie est cultivée face à des représentants coopétitifs. On fait confiance au jeune, on prend le risque de lui confier des responsabilités de groupe pas trop périlleuses pour qu’ils puissent s’en servir comme terrain de jeu pour grandir, se former et disposer des outils nécessaires pour réussir demain. En lui confiant très tôt des responsabilités collectives, les intuitions du type Mandataire s’épanouiront et gagneront vite en force et en autonomie. Condition sine qua none : le faire dans un cadre systémique bien posé.
Le Mandataire est un partenaire solide pour défendre les intérêts socio-économiques du couple parce qu’il décrypte assez bien les intérêts des autres et a un bon pouvoir de Représentation. Cependant, en cas d’hostilité forte, le Mandataire peut perdre son temps dans des négociations vaines ou inutiles comptant sur la bonne volonté des parties prenantes.
On sait par ailleurs que la famille n’est pas le milieu d’expansion idéale du Mandataire. Le goût du Mandataire pour la coopétition peut lui faire construire des vies assez compliquées. Concilier business, enfants, aventures, amant, maîtresse et vie conjugale fait partie de ses défis bien connus qu’il a bien de la peine à gérer.
Dirigeant diplomate, tantôt souple et adaptable, tantôt ferme et autocrate, il sait négocier avec toutes les forces qui feront avancer les hommes ensemble dans la bonne direction. Il sait concilier intérêts de l’entreprise à court, moyen et long termes, intérêts du personnel, des clients et des actionnaires. Pratiquement tous les dirigeants du Cac40 sont des Mandataires à part les grandes fortunes qui sortent de ce Palmarès et sont généralement des Visionnaires.
Tous les métiers d’encadrement, de responsabilité et de représentation conviennent au Mandataire, partout où il faut rassembler un public pour agir ensemble. Il ne faut pas lui demander d’avoir “une vision” ni d’entraîner les autres à “faire leur devoir”. Sur ces plans il va être plutôt maladroit ou manquer d’authenticité.
Certaines précautions sont à prendre pour ne pas déclencher involontairement des tsunamis de mimétismes de rivalité qui peuvent engloutir l’entreprise. Quand ce mécanisme est déclenché, il est très difficile de l’arrêter et des mesures draconiennes doivent être prises.
La nomination d’un manager dans un service doit être obligatoirement étudiée et préparée sous cet angle. La formation de binômes de travail et la structure d’une hiérarchie ne peut souffrir l’amateurisme dans ce domaine.
La meilleure attitude dans ce domaine est d’intégrer cette question dès le recrutement d’un collaborateur et d’en obtenir le profil SensePersonality. A partir de ce profil, vous pouvez le placer dans une dynamique de responsabilité et en prendre la mesure. L’équipe de SensePersonality a l’expérience de ces problématiques et vous pouvez profiter de son expertise.
Comment l’espèce humaine peut-elle se développer, pourvoir à sa survie et à sa reproduction, à partir d’individus séparés, égoïstes et mortels ? Comment éviter la dépression de l’homme confronté à sa vulnérabilité et à la mort ? Comment, dans ces conditions, lui donner le désir ardent de travailler à la continuité de l’espèce ?
Les fonctions sociales d’autorité et de production collective de la personnalité humaine répondent notamment à ces questions.
La fonction sociale de production répond plus spécifiquement à cette question : comment pousser l’homme à agir comme partie d’un tout plus grand que lui, comme force de création d’une œuvre dont le but dépasse sa propre existence ?
La fonction sociale de production est parfaitement décrite par Hannah Arendt, elle s’articule autour de 3 notions distinctes :
le travail : activité qui correspond au processus biologique du corps humain, à la vie elle-même.
l’œuvre : activité qui correspond à la non-naturalité de l’existence humaine, à l’appartenance au monde. Elle fournit un monde artificiel d’objets, nettement différent de tout milieu naturel, dans lequel se loge chacune des vies individuelles, destiné à leur survivre et à les transcender.
l’action : seule activité qui mette directement en rapport les hommes, sans l’intermédiaire des objets ni de la matière, correspond à la condition humaine de la pluralité, au fait que ce sont des hommes et non pas l’Homme, qui vivent sur Terre et habitent le monde.
Ainsi, la fonction sociale de production met en tension l’individu pour qu’il fabrique pour les autres des produits et des services pour se développer, grandir et se reproduire.
Produire c’est transcender son petit moi mortel et, pour les autres, avec ses capacités, ses limites et ses talents, faire quelque chose de plus grand que soi et en tirer honneur et contentement.
Cette fable attribuée à Charles Péguy illustre bien ce propos :
« En se rendant à Chartres, un promeneur aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, le promeneur s’arrête et demande :
– « Que faites vous, Monsieur ? »
– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je casse des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».
Un peu plus loin sur le chemin, notre promeneur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
– « Que faites-vous, Monsieur ?»
– « Je suis casseur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. »
Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pires que la mienne ».
Plus loin, notre homme rencontre un troisième casseur de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Pareille ardeur est belle à voir !
« Que faites-vous ? » lui demande-t-il.
« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »
Les intuitions dite du type Réalisateur sont les intuitions créés par l’intelligence Relationnelle Alpha dite du Roi et l’intelligence émotionnelle Oméga dite de l’Artiste. Ce sont des intuitions fortes et sensibles à la fois, d’autant plus fortes que le défi est grand, d’autant plus sensibles que le résultat se manifeste.
Les intuitions du type Réalisateur font naître la fonction sociale de Production Spécialisée qui utilise l’énergie contenue entre l’intelligence relationnelle Alpha – celle du collectif – et celle de l’intelligence émotionnelle Oméga – nommée le séparat – . Dans notre vocabulaire imagé, elle relie le Roi et l’Artiste.
Cette situation stimule des manières de faire particulières et un certain rapport à l’action dans ces intuitions.
Il existe dans ces intuitions la manifestation d’une capacité de compréhension générique et étendue des émotions ; l’expression performative de ces émotions doit prendre corps dans la matière ou dans l’esprit. Le Roi passe commande à l’artiste et produit son œuvre dans le public. Le Roi et l’Artiste sont Maître d’ouvrage, ils supervisent et contrôlent l’exécution.
Habile à la parole, il sait faire travailler les hommes ensemble en focalisant leurs énergies, fixant leurs objectifs et inspirant leur volonté de réussir se jouant des obstacles et des oppositions classiques aux changements.
S’opposant aux conformistes et aux détracteurs, il les surprend toujours et prend plaisir à les déstabiliser. Il aime la nouveauté et aime la propager, promoteur du changement, c’est souvent un orateur ou un écrivain convaincant.
Affirmatif, il tient la barre, décide du cap et de la vitesse, décrète les conditions initiales et « sine qua non » à respecter pour chacun sans trop s’attendrir sur les difficultés, l’intendance et les états d’âmes des exécutants que la création de l’œuvre surplombe.
La force du Réalisateur est dans la récupération et la transformation de tout ce qu’il trouve en moyens pour fabriquer son œuvre. Rien ne lui semble impossible. “Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge.” ( Pablo Picasso)
Il transcende la nature et la rend humaine mais ne perd pas de vue qu’il est la nature et qu’en tant que tel c’est son énergie créative qu’il célèbre et non ses produits. Le jour où les produits qu’il fabrique sont plus importants que son acte de fabrication, il n’est plus dans sa fonction sociale de production, il délire et entraîne avec lui tous ceux que le croit dans la fascination de son délire. La fonction sociale de production aide les hommes à créer leur avenir et non à le détruire.
Les intuitions du type Réalisateur permettent de mettre en scène ses rêves les plus fous, de faire advenir des productions issues de ses quêtes profondes d’authenticité et de profondeur. Il accumule ses méthodes et compétences grâce à sa sensibilité exacerbée au feed-back que ses créations produisent sur son univers.
La sincérité est pour lui un mode d’être au monde. Il exprime cette jouissance à faire jaillir le beau et à le montrer. Il sait aussi faire travailler les hommes ensemble en focalisant leurs énergies, fixant leurs objectifs et inspirant leur volonté. En se jouant des obstacles et des oppositions classiques aux changements, il donne le mouvement à l’organisation.
Pour ce faire, il a cette autorité naturelle et ce charisme qui vont le faire reconnaître ou apprécier dans tous les domaines et notamment dans les arts vivants, les relations humaines, les milieux créatifs, les sciences, etc. Il se rend utile dans ses prises de paroles, dans lesquelles il saura faire parler ses interlocuteurs et les mettre en valeur.
Le Réalisateur impose ses idées autant dans les domaines artistiques que scientifiques. Il génère beaucoup de critiques et d’opposition aussi doit-il constamment dépasser son empathie. Ce contrôle est assez développé chez lui, ce qui lui permet d’exercer son autorité dans un groupe sans se laisser impressionner par les vagues émotionnelles qu’il génère. Il exprime et aide les autres à exprimer leurs émotions mais reste à bonne distance et observe sans se laisser emporter. Il ne se laisse pas manipuler par sa sensibilité et son ouverture : il ne perd pas le Nord et garde le cap vers ses buts, ce qui parfois le fait passer pour un dictateur.
Promoteur du changement de l’humanité par la technique, le type Réalisateur crée des univers imaginaires ou concrets dans lequel l’homme se transforme, fasciné par un monde passé sous son contrôle donc immortalisé. Écrire, dessiner, danser, jouer est pour lui un moyen de construire dans le détail son propre univers, d’honorer la créativité qu’il sent en lui pour emmener ses congénères dans son voyage hors de l’espace et du temps.
N’oublions pas que c’est à ses oreilles que les muses se penchent et chuchotent leurs magies.
Le Réalisateur a la responsabilité de leurs messages sacrés ! Il en tire gloire et fierté.
Son délice peut devenir un cauchemar car finir son œuvre nécessite de mettre fin à cette écoute intérieure si délicieuse. Mettre fin au commencement est un supplice qu’il doit affronter. Nous avons vu beaucoup de Réalisateur bloqués dans ce dilemme. Si vous êtes dans ce cas, l’équipe de SensePersonality peut vous aider. Un bon réalisateur est un réalisateur qui a appris à s’arrêter de commencer… pour finir son œuvre.
Enfant, le Réalisateur peut tout aussi bien inventer des modèles réduits de l’Univers sous forme de concepts, de théories, de formes, de musique ou de chorégraphies, faire des bandes dessinées ou des vidéos, créer des vêtements, construire des univers autonomes dans sa chambre ou son jardin, faire la cuisine, de la musique, du chant, partir à la chasse ou fabriquer des fusées, il exploite tous ses talents pour initier ces rêves et leur donner corps.
Le jeune Réalisateur se distingue bien vite par son désir d’esthétique et sa fierté de créer son propre monde, le peupler de ses chimères et y exercer sa créativité. Celui qui rêve au fond de la classe en regardant par la fenêtre pourrait bien être le grand réalisateur de demain !
Attention ! Quand les intuitions du réalisateur ne s’exercent pas, l’homme devient dépressif, paresseux, et utilise toutes ses capacités pour vivre dans ses rêves sans rien construire. Son amour des commencements peut lui faire multiplier les détours et lui faire quitter l’unité et la continuité de son œuvre.
Nous avons observé hélas beaucoup de jeunes Réalisateurs atteint par ce dysfonctionnement. En les mettant à l’œuvre progressivement, leurs troubles disparaissent pour la plupart du temps mais il ne faut pas trop attendre.
L’équipe de SensePersonality est à votre service pour vous aider en cas de “glissement”. N’hésitez pas !
L’énergie du réalisateur est utilisée pour faire advenir des réalisations et des productions – artistiques ou scientifiques – . C’est une nécessité, sinon, l’énergie se bloque et se retourne avec plus ou moins de violence contre lui et contre son entourage. Un réalisateur n’est jamais fatigué. S’il le dit ne le croyez pas : quelque chose bloque sa créativité et le mine. Aidez le à trouver quoi.
Certains Réalisateurs exaltent les émotions des autres et les poussent à les exprimer grâce à l’écoute active, critique et dynamique. Tout est bon si c’est profond et authentique, sinon dégagez vite. Son énergie peut se retourner contre vous et ses colères passagères mais violentes sont dévastatrices pour votre égo. Pourrez-vous le supporter ?
Le débit de son énergie peut être très fort quand il s’agit de production, de réalisation, d’expression de l’intériorité mais en dehors de ça, son énergie n’est pas constante car sa motivation dépend de la résolution des problèmes qu’il rencontre dans l’avancement de ses projets.
En cas de conflit, le Réalisateur fera tout pour protéger son territoire d’expression. Il impose sa propre organisation envers et contre tout car elle est primordiale au bon déroulement de ses productions. Le cliché du Réalisateur “tyrannique” peut être expliqué par la difficulté de l’intelligence relationnelle Alpha dite “Le Roi” à faire comprendre clairement son intelligence émotionnelle Oméga, dite “L’artiste”.
En bref, le manque de clarté dans son organisation va rendre le travail du groupe plus difficile et créer des conflits qui viennent principalement du décalage qui peut exister entre la qualité de production qu’il attend et le rendu réel.
Les intuitions du type Réalisateur sont pressantes dans la communication car il veut absolument avoir du feed back. Dans ce but, le Réalisateur crée une atmosphère favorable à la mise en valeur de son interlocuteur pour maintenir et soutenir le contact.
Le Réalisateur par ses créations, son travail et ses actions est un exemple d’altruisme car il aide ses interlocuteurs à se dépasser en leur ouvrant les yeux sur la beauté du monde ou sur les promesses contenues dans leur créativité. Il exprime les émotions profondes de chacun et leur fait oublier leurs jugements, leurs égoïsmes et leurs préjugés étroits.
Les intuitions du type Réalisateur ont une vibration, un rythme qui s’imposent à tous et auquel il faut s’abandonner pour partir avec lui en voyage.
Ces intuitions restant très sensible au feed back de ses contemporains, le Réalisateur ne doit pas se tromper. La critique peut le casser. C’est pourquoi il a besoin d’un coach pour éviter ce genre de traumatisme.
Les intuitions du type Réalisateur sont éminemment sociales : elles véhiculent de la synergie dans le groupe. Elles créent des liens profonds et bienfaisants dans son public en tissant des liens émotionnels.
En entreprise ou dans les arts vivants, il transcende sa fonction dans des rôles de créateur, responsable de la recherche et du développement, dans l’encadrement et le management du changement.
Il aime former des équipes en « task-force », concentrées sur des missions précises et évoluant à un rythme rapide; il a sa façon dès le départ de mettre « le paquet » pour emporter les premiers succès et lancer le mouvement; il est autonome, indépendant. Il rejette l’échec, l’inaction, l’impuissance et tient assez peu compte de ses besoins d’argent pour réaliser ses grands projets. Vous connaissez la célèbre phrase de De Gaulle, un réalisateur politique s’il en fût, quand on lui demande comment il va financer ses grands projets : “l’intendance suivra”.
Pour progresser il a besoin d’un contre pouvoir fort qui le comprenne et le contient dans des limites raisonnables mais il a du mal à l’accepter. Comme tout acte de création est d’abord un acte de destruction, il faut prendre l’habitude pour le Réalisateur d’obtenir l’accord des personnes concernées par cette destruction et ce n’est pas franchement dans ses premiers réflexes.
Tous les métiers où on réalise une idée nouvelle lui conviennent que ce soit un pays, une entreprise, une start-up, un livre, un film ou bien sûr une unité de production.
N’oublions jamais que sur le plan du mimétisme de rivalité, le Réalisateur est un écorché vif. Il faudra donc éviter de mettre deux réalisateurs dans la même boîte si l’on ne veut pas les transformer en diables.
En cas de doute, les spécialistes de SensePersonality peuvent vous aider.
Les intuitions du Réalisateur créent une œuvre à partir de ses histoires d’Amour. Il recherche l’authenticité des intentions et des actes d’amour : il faut des preuves. Cela donne souvent lieu à de fortes déceptions à la hauteur de ses attentes trop romancées. Le partenaire est mis dans de bonnes conditions pour s’exprimer et vivre pleinement ses sentiments mais s’il ne le fait pas, c’est l’ennui. Et l’ennui, le Réalisateur n’aime pas ça du tout !
Ses histoires d’amour sont vécues et racontées avec emphase, il passe volontiers du romantisme lyrique au cynisme désabusé.
Le Réalisateur a un niveau d’exigence très élevé en fonction du référentiel culturel qu’il construit et qu’il impose constamment à son ou sa partenaire.
Attention à sa tendance à multiplier la phase émergente de l’amour qui peut compliquer sa création du couple dans la durée, mais en même temps, il peut ainsi préserver la jeunesse permanente de son couple.
Derrière une apparente solidité, un masque de certitudes, le Réalisateur est toujours dans le doute. Enfant, il craint l’échec toujours présent dans son esprit et guette le feed-back de son action. Ses éducateurs doivent être justes dans leurs retours, le reconnaître ou le critiquer de façon constructive et encourageante pour qu’il se développe en gardant les pieds sur terre et grandisse harmonieusement. Sinon, il risque de se radicaliser dans des attitudes de défis permanents, de s’envoler dans ses rêves ou de partir en déprime.
Il a besoin d’un espace et de moyens pour développer sa créativité – bureau, atelier, jardin, etc -.
A terme, il a aussi besoin d’un public qui l’écoute, le comprenne, l’encourage dans l’expression de ses intuitions profondes. “Un tableau ne vit que par celui qui le regarde.” disait Picasso, on peut dire la même chose pour la jeunesse d’un Réalisateur.
Adulte, homme ou femme, et quelque soit la culture, c’est clairement lui le chef de famille et il peut en faire une œuvre à sa façon, toujours un peu directive et sensible.
La mise en tension qui se crée entre notre intelligence émotionnelle et notre intelligence mentale est libérée par des décisions du type : quel est le meilleur moyen pour agir ? En ai-je la compétence ? Si non, comment faire ? Étant du type Innovateur vous allez privilégier, au risque de négliger d’autres perceptions, tout ce qu’il faut créer, changer, renouveler, réparer, guérir et transformer en cherchant tous les moyens pour y parvenir.
N’oubliez pas que d’autres auront d’autres perceptions du réel et voudront utiliser des moyens différents : certains se contenteront de l’état actuel des choses, sans vouloir les changer, préférant une action rapide et puissante avec les moyens du bord en imposant leur façon de faire (type Conquérant), d’autres voudront à tout prix maintenir le cap, quitte à louvoyer à l’économie le plus habilement possible (type Gestionnaire) d’autres encore préfèreront partager les acquis, les mettre en commun, communiquer et se donner les moyens de créer ces échanges (type Communicant).
Chaque situation requiert des fonctions décisionnelles de moyens différents. Posez-vous bien la question : suis-je le mieux placé pour le faire moi-même ou dois-je trouver dans mes réseaux qui peut le faire à ma place ou avec qui je dois collaborer ? C’est tout l’intérêt du travail sur les 5 intelligences de valider si votre système décisionnel correspond bien à la situation.
Les intuitions dite du type Innovateur sont les intuitions qui existent entre l’intelligence émotionnelle Oméga dite “L’Artiste” et l’intelligence mentale Oméga dite le “Chercheur”. Elles font partie des intuitions hyper-sensibles au feed-back et les plus ouvertes à l’empathie ! Ce sont des intuitions changeantes, instables, vives et légères comme le feu ou l’air.
La prise de décision commence par boucler sur le terrain de l’action tous les éléments qu’il faut pour changer, amender, améliorer, transformer. Elle se fera en conscience et le plus souvent de façon fulgurante. Eureka !
Le type Innovateur est fait pour travailler dans des champs d’invention ou d’innovation, là où il faut impérativement imaginer d’autres mondes, d’autres façon de voir, d’autres façon d’être en relation avec l’univers, un monde où les ruptures avec le passé sont nécessaires, en compagnie d’autres inventeurs ou de gens qui les apprécient pour de bon comme ils sont.
Proposez-lui un problème impossible, vous n’aurez pas besoin de l’encourager pour qu’il s’y attaque : il adore ça ! C’est presque du vice !
L’espace, la physique avancée, l’art sous toutes ses formes, les relations humaines, la stratégie, le marketing de produits nouveaux, la communication, les neurosciences mais aussi le chamanisme, la psychologie, les relations de l’homme à l’univers, la métaphysique, la recherche en général, tout l’intéresse et tout va se jouer avec ses premières rencontres et les opportunités qu’il a eu d’acquérir des compétences durement méritées.
Il a par-dessus tout la capacité de marier ses sources. En fonction des différentes expériences analogues dans d’autres temps et dans d’autres ordres de choses, il induit ce qui va se passer dans la situation présente grâce à ses modèles. Ce mécanisme d’esprit provoque chez lui une forme de magie capable de créer une véritable « rupture » dans la continuité du progrès. Il tue ainsi les vérités acquises dans un domaine en y injectant de nouveaux concepts débouchant sur de nouvelles façons de faire qui ouvre de nouvelles voies et modifie l’humanité.
Être un innovateur, c’est se permettre d’emprunter un chemin dans la vie que l’on découvre au fur et à mesure. Pour innover, il faut être prêt à partager sa vision et à faire des sacrifices pour les autres.
Inutile de vous dire à quel point l’innovation est importante dans le monde et à quel point elle dérange les habitudes. L’innovation, c’est avant tout avoir le courage d’emprunter une voie que personne d’autre n’a empruntée, même si vos amis et collègues pensent que vous avez perdu la tête. Il s’agit d’avoir foi en une solution à laquelle vous êtes le seul à croire, puis de convaincre les autres qu’ils en ont aussi besoin.
Du sens sinon rien !
Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons besoin de plus d’innovateurs.
L’innovateur est une personne qui veut résoudre des problèmes et qui a besoin de sens pour le faire. S’il ne réussit pas ou s’il rencontre des solutions existantes qui résolvent déjà bien le problème, il n’aura aucune chance de s’épanouir. L’innovateur est donc quelqu’un qui est en recherche permanente de sens dans ce qu’il fait et propose.
Innover demande des efforts souvent surhumains, mais sans raison, sans sens, cela ne mène nulle part. Ainsi, l’innovateur doit être constamment à l’écoute de son environnement et garder tous ses capteurs sensoriels activés à 360° pour mieux apprendre et construire avec le terrain de l’expérience.
Un profil d’innovateur dans une équipe rend les échanges plus rationnels, fait avancer les projets avec l’objectif constant de résoudre les problèmes, et constitue une grande ressource pour faire avancer les projets.
Un patron Innovateur est dur à suivre mais avec lui vous découvrez la différence entre le savoir et la connaissance car pour lui, le savoir tue et la connaissance vous fait renaître.
Seul on va vite, ensemble on va loin
Si vous êtes un innovateur, vous savez que c’est un sport d’équipe. Vous ne pouvez pas le faire seul.
En fait, la théorie de l’effectuation montre que l’innovation doit être un processus de collaboration dès le début. En effet, toute personne impliquée dans un projet d’innovation ne dispose que d’une quantité limitée d’expérience et d’expertise ; plus il y a de personnes impliquées, plus il y a de perspectives et d’approches sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour développer votre projet. Cela peut se traduire par une meilleure compréhension de ce que veulent les utilisateurs, ainsi que par des conseils sur la manière d’améliorer votre produit ou service au fil du temps.
En travaillant avec d’autres, les innovateurs peuvent également s’assurer qu’ils travaillent toujours sur quelque chose qui a une réelle valeur – et lorsqu’ils partagent ces valeurs avec d’autres, ils en apprennent encore plus sur ce qu’ils veulent vraiment.
Entrepreneur, l’innovateur est en mesure de redéfinir son marché tout en pivotant sur son idée pour mieux capter la valeur. Dans le jargon des start-up, on parle de « pivotement ». Il n’a pas peur d’abandonner une voie pour une autre parce que la seconde a plus de sens que la première. Curieux et désireux d’identifier les meilleurs leviers pour son innovation, maître de sa barre, il sait donner du sens à ce qui se passe autour de lui et naviguer sans crainte malgré les vents changeants.
Résoudre le problème de l’expansion de l’humanité sur une planète restreinte est typiquement le type de problème “impossible” qui allume le cœur des Innovateurs. Le problème est de sortir l’Innovateur du champ des technologies industrielles et de le valoriser dans tous les autres champs : arts, sciences, humanités, sports et santé. L’Homo Faber devra valoriser ces domaines comme essentiels à sa survie et à son développement.
Les apports de sociétés comme SensePersonality vont dans le sens d’une amélioration du patrimoine de l’intelligence dans nos sociétés. Plus ce patrimoine sera grand, plus il sera facile de réguler l’expansion de l’humanité et de partager les ressources de la planète. L’innovation des chercheurs de SensePersonality est de mettre l’ingénierie de l’esprit au service du plus grand nombre.
L’Innovateur est la meilleure garantie pour s’en sortir en milieu incertain.
Un innovateur possède les caractéristiques nécessaires dans pratiquement tous les domaines qu’il s’agisse de fonctions métiers ou de fonctions transversales. Innover requiert avant tout une expertise humaine, un état d’esprit, bref, des intuitions spécialisées dans ce champ plus qu’une expertise métier.
Avec lui, vous êtes certain de trouver des solutions quand tout s’effondre. Restez toujours en contact avec un innovateur !
On voit le meilleur de lui-même dans les situations les plus dramatiques où rien ne semble l’arrêter, aucun problème ne l’effraie. Il est à l’aise dans les métiers où il faut concevoir une intervention rapide et sans filets, une mission de réparation ou d’invention dans des systèmes complexes, aux logiques floues, masquées et difficilement rationalisables.
En fonction de son histoire et de ses compétences, il peut créer tant dans les disciplines scientifiques qu’artistiques, dans la santé ou le conseil, partout où l’on cherche la vérité et l’intérêt des utilisateurs.
C’est un créatif, compositeur de nouvelles formes, concepts ou théories ex nihilo, à l’aise dans le changement global par une nouvelle interprétation du monde. Un cadeau pour l’humanité !
Parfois, lorsque nous essayons d’innover, nous pouvons commencer à perdre de vue la situation dans son ensemble et égarer nos interlocuteurs dans des voies de traverses. Nous sommes tellement pris dans notre propre bulle qu’il est facile d’oublier le monde qui nous entoure et sa propre façon de voir. Tout le monde n’est pas Innovateur. Nous l’avons précisé dans notre introduction aux fonctions décisionnelles. Nous finissons par oublier les personnes qui comptent sur nous et pour nous, nous perdons le contact avec notre propre humanité.
En tant que Innovateurs, nous ne pouvons pas nous permettre de commettre ce genre d’erreurs ! Nous devons garder les pieds sur terre et nous concentrer sur ce qui compte le plus : la réussite de notre équipe, de nos proches, de notre famille.
Alors, comment faire pour ne pas nous perdre dans nos propres mondes ? Il n’y a pas de solution miracle, mais il y a certaines choses que vous pouvez faire pour vous aider à rester vigilant et concentré sur ce qui compte vraiment :
Sortez de votre bulle et parlez avec les autres. Il est facile pour un innovateur de penser qu’il sait tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet ou un projet ; mais parler avec d’autres personnes vous aidera à voir les choses d’un point de vue différent, ce qui est toujours précieux lorsqu’on essaie d’innover.
Assurez-vous que votre équipe, vos proches, vos interlocuteurs vous comprennent. Vous ne voulez pas qu’ils se perdent dans leurs propres interprétations !
Veillez à ce que chacun, à vos côtés, entre dans son rôle à son rythme et non pas à votre rythme infernal de surdoué ! Laisser lui le temps de s’engager au sein du projet, de l’équipe ou de l’entreprise – .
Affichez clairement votre objectif tout au long du processus et maintenez le !
Et n’oubliez jamais que :
L’innovateur est un penseur indépendant, sans peur et sans relâche. Il est attaché à sa vision et ne laisse personne se mettre en travers de son chemin, pas même lui-même. Mais parfois, cela peut être un problème. Lorsqu’il est pris dans sa propre bulle, il semble avoir l’esprit occupé par mille choses à la fois. Il n’écoute plus les autres et semble couper de toute empathie, ce qui est un comble pour ce type de personnalité.
Cela peut aussi entraîner de graves troubles dans sa vie car dans ce cas :
Il sacrifie son bonheur et sa vie pour devenir exceptionnel et donc meilleur que tout le monde.
Son seul but est de parvenir à ses fins et d’oublier les lois de la vie à tel point qu’il n’a pas de temps pour ses amis ou sa famille.
Si cela persiste, il devient amer, il ne pense qu’à lui, n’admire que lui, ne se remet jamais en question ce qui le rend insincère, machiavélique, sournois, égoïste et calculateur.
Il n’a pas les pieds sur terre, il vit constamment dans ses rêves à tel point que s’il y a une opportunité d’excitation ou d’aventure ailleurs, n’importe où ailleurs, il laissera tout tomber et partira.
SensePersonality a mis en place un modèle de lecture des Puissances Affectives qui peut vous être utile pour éviter les erreurs naturelles de l’Innovateur. Découvrez-le sur le site 5intelligences.com
Cette intuition est celle dite du « découvreur ». C’est l’homme de l’émergence, de la perception « fine » du détail, de l’écoute à la fois libre et pénétrante de tout ce qui peut engendrer une forme, indiquer un sens, préfigurer un comportement, structurer l’action immédiatement utile. Sensible aux interactions nouvelles des faits, il construit « sa réalité » avec son ressenti à partir de « signaux faibles », de « bruits de fond » issus du milieu. Intuition des arrières plans, perspicacité, sagacité, sont alimentés par une écoute active à la recherche du « schéma fractal » qui lui donnera le tout. Il part de zéro, sonde le chaos qu’il ne craint pas. Il commence par s’offrir comme une page blanche, attentif à tout et à rien, jusqu’à ce qu’une méta-structure significative lui apparaisse organisant les faits : il s’y accroche avec force et par flash, à la vitesse de la lumière, construit son action dessus, au jugé. Il est déroutant parce qu’il arrive à la solution des problèmes sans suivre de chemin visible. Il a le chic pour trouver le « moule » qui forme et engendre un comportement, un objet, une action.
Son contact avec la réalité dépend beaucoup de son état intérieur, lui-même très sensible aux conditions externes, aux ambiances. Il peut passer du médiocre à l’exceptionnel, du très global et très large au très étroit, comme sa mémoire, très fluctuante, qui le gêne parce qu’à éclipse. Il peut être très pertinent ou chaotique et imprévisible ce qui peut le faire taxer d’immaturité. Il doit chercher les endroits calmes et protégés pour se concentrer. Les environnements « chargés » lui sont particulièrement contre-indiqués. Le « déjà vu » ou « déjà entendu », la récurrence, la redondance, l’ennuient profondément.
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