5 intelligences pour une personnalité

La bible des personnalités humaines que nous utilisons fait ressortir vingt grandes familles de comportement opérant de façon suffisamment différenciée et stable dans l’humanité.  Nos personnalités se construisent dans l’interaction de cinq intelligences indépendantes et interdépendantes : les intelligences de champ.  Les 5 intelligences de champs sont indépendantes les unes des autres. Chacune interprète et agit sur un champ d’information ( ou une fréquence d’énergie ) du réel pour en faire une réalité. Nous observons que le dialogue inter intelligence construit de véritables autoroutes neuronales, les instincts.

Nous avons fait l’hypothèse puis vérifié combien ces instincts étaient responsables de nos comportements, donc de nos personnalités les plus archaïques mais aussi la plus opérantes. On definit d’ailleurs cette personnalité étudiée, personnalité instinctive, pour la distinguer des personnalités habituelles décrites en psychologie classique.

Précurseur de l’intelligence de l’individu, la personnalité instinctive organise ses choix culturels et comportementaux si massivement qu’on ne comprend pas pourquoi elle n’a pas été étudiée plus tôt. La notion d’inconscient de type freudien en est peut être le verrou après celui de notre culture judéo-chrétienne qui ne conçoit l’homme qu’individu séparé et au-dessus de la nature.

Pour mieux comprendre…

Tout système à tendance à dissiper l’énergie dont il dispose – c’est une des grandes lois de la thermodynamique appelée l’entropie. Le vivant utilise cette dégradation de façon intelligente pour se développer, ne serait-ce qu’en captant à son profit l’énergie dissipée, naturellement ou artificiellement, en compétition ou coopétition avec les autres systèmes de son environnement.

Pour lutter contre sa propre tendance à se dégrader, il produit de la néguentropie, de l’ordre, dans son propre système et si possible de l’ordre conscient, c’est-à-dire, de l’ordre capable de  s’harmoniser avec l’ordre des autres.  Dans ce but, le vivant apprend, au fil de l’évolution, à agréger des collaborations de plus en plus complexes avec d’autres systèmes vivants à l’intérieur de lui, son microbiote, ou à l’extérieur de lui. Il crée pour cela des expériences de conscience en multipliant les être vivants et en leur prêtant des personnalités singulières autonomes.

Toute personnalité neuronale est donc un système de consommation intelligente d’énergie, modèle de conscience singulier qui s’ajoute à l’univers composé de l’ensemble de ces modèles ; c’est probablement une façon pour l’univers de jouir de sa propre création ! Qui sait ?

Au cours de millions d’années, st surtout grâce à l’arrivée de l’homo sapiens, il a ainsi augmenté ses capacités soit grâce à des savoir-faire mémorisés dans ses gênes, soit grâce à son expérience – de façon épigénétique. Soit encore dans ses exo-mémoires qu’on oublie souvent de mentionner que sont ses fabrications : objet, monuments, langage, écrits et aujourd’hui dans ses robots et son IA, qui jouent un rôle considérable dans la transformation de ses comportements, donc de ses fonctions et bientôt de ses gênes.

La personnalité instinctive neuronale est la façon singulière pour un être vivant d’agréger ses collaborations et de les faire interagir pour se reproduire et épargner fatigue, maladie et mort, tant faire se peut.

la personnalité INSTINCTIVE

Les instincts, source de nos comportements et de nos personnalités

La personnalité se construit dans le cerveau de l’enfant dès les premières semaines de sa conception dans l’interaction de cinq intelligences traitant l’information de cinq champs du réel différents :

  • l’unité de l’être avec l’univers environnant
  • son existence dans l’espèce au milieu des autres espèces
  • son identité formelle – homéostasie – en tant qu’individu éphémère et mortel
  • ses projections en tant que système d’information et de mémorisation
  • ses actions avec son corps

La réalité ainsi fabriquée à partir de ces informations sert de terrain de jeux pour des rétroactions éventuelles dans le réel. Nous appelons instincts ces mécanismes de rétroaction et personnalité instinctive, la personnalité formée par ces instincts.

L’intérêt de ces personnalités instinctives est qu’elles sont universelles ; elles ne dépendent que faiblement de nos différences de génération, de culture ou même de civilisation.

Nous vivons dans une réalité Fabriquée par les intelligences de champ

Nous ne vivons pas dans le réel. On vit dans une interprétation personnelle du réel qui dépend de notre ADN, de notre environnement et de notre histoire. Les intelligences de champ traitent l’information qui balaye l’individu et en font « notre réalité « . A partir de cinq champs d’information, cinq réalités vont être créées.
L’intelligence harmonique réalise notre unité et nos relations avec l’univers, l’intelligence mimétique avec l’espèce, l’intelligence émotionnelle avec le moi, l’intelligence mentale avec la pensée et l’intelligence physique avec l’action.

C’est dans le dialogue et la confrontation de ces intelligences que naissent et agissent nos instincts. 

1. L’intelligence harmonique

1. L’intelligence harmonique

L’intelligence harmonique cherche l’accord avec l’Univers dont nous sommes un separat éphémère. Elle valide sans cesse l’harmonie de ce que nous faisons avec les lois du vivant, ses origines et ses fins. Elle apporte au système général, ce souffle magique de gratuité, de présence, de silence, d’écoute et d’accueil inconditionnel de tout ce qui lui est étranger pour l’intégrer, le métamorphoser en elle.  C’est elle qui fait que, même si on se sent perdu, sans repère, on sait qu’on est sur le bon chemin et qu’on continue. C’est souvent notre petite voix, notre intuition, notre guide quand tout est confus. C’est elle qui règle l’énergie et la vie de nos cellules. On l’associe avec la conscience d’un au-delà de la perception. Elle valorise les conduites qui donnent les résultats qui ont du sens pour nous, c’est-à-dire qui vont vers un but souhaitable. 

Tout sur l’intelligence harmonique

Elle vérifie que nous sommes alignés avec nos 5 intelligences dans l’action du moment, nous signale les décalages et nous dit comment rectifier. Quand on dit que quelqu’un parle avec son cœur, c’est généralement de cette intelligence qu’on parle. Si on lui confie sa barque, elle prend la gouverne immédiatement et la conduit de main sûre. Quand nos conduites doivent être radicalement changées, cette intelligence est capable de le faire, elle assure la plasticité, la transformation de notre cerveau et le maintien de son unité.

Nous avons tous un désir d’universalité qui nous dépasse et nous relie aux forces de la nature, aux plantes, aux autres animaux. C’est le champ privilégié d’inspiration des chamans, des sages, des génies, des stratèges… et des poètes ! C’est le champ source de notre intuition, de notre énergie, de notre harmonie avec le cosmos. C’est le champ source de notre sentiment mystique. La source d’une conscience profonde du vivant. Le fondement des religions et des morales.

C’est de la matière qu’est née la vie, de l’énergie de l’univers. Nous sommes totalement reliés à cette énergie, nous en faisons partie. Chacun sa façon de prendre en compte cette filiation pour l’honorer ou tenter de s’en détacher. Pendant 2 millions d’années nous étions comme les animaux. Nous faisions un avec notre environnement, nous nous en souvenons encore : c’est peut être cela, la petite voix qui nous parle, la source de nos intuitions, notre connaissance innée des grandes lois de la nature. Notre développement cortical, le langage et la construction de la pensée consciente ont créé très récemment l’homme civilisé. Un voile pudique sur ce passé d’hommes nus est tombé inhibant brutalement ces pulsions vitales.

Résultat : aujourd’hui, quand un tsunami arrive, nous le prenons en photo pour pouvoir en parler à nos amis. Hier, nos ancêtres détalaient et montaient dans la forêt !

Il reste cependant, sous la carapace, ces puissances souterraines tutélaires qui nous guident et nous protègent, c’est souvent grâce à elle que nous devons notre salut. Ce sont elles qui régulent nos capacités sociales, notre taux de reproduction, notre système immunitaire, notre morale et notre vitalité générale. Nous les exprimons souvent sous forme de code moral assez simple dans la vie de tous les jours.  L’intelligence d’Harmonie est l’intelligence du maintien de notre unité.

2. L’intelligence mimétique

2. L’intelligence mimétique

L’intelligence qui préside à nos relations sociales fonctionne sur nos socio-mimétismes. C’est ainsi que nous sommes portés par l’espèce à nous intégrer dans le milieu vivant – famille, groupe, tribu avec leurs territoires et hiérarchies obéissent à des valeurs et comportements sociaux modélisés – . C’est aussi notre intelligence du multiple, celle qui nous relie à toutes les espèces du vivant, à nos généalogies, à nos descendants comme à nos ascendants. Elle nous propose les personnages nécessaires pour entrer en jeu avec les autres et nous donne les règles conditionnelles pour les jouer.

L’intelligence sociale gère tous les mimétismes d’appartenance, d’exclusion ou de spécialisation des rôles et en cherchant à les incarner, l’individu cherche ses personnages, les illustre ou plus rarement, les crée. Ces personnages se proposent ensuite comme des modèles idéaux à suivre pour devenir un digne représentant de l’espèce, du groupe ou de la tribu

Tout sur l’intelligence mimétique

Ces modèles sont en rapport avec l’exercice de pouvoir et d’autorité puisque nous sommes programmés pour les suivre et se présentent sous forme de guide, de « patron » à suivre pour se former.

Notre intelligence s’est développée au contact des autres, par les autres et pour les autres. Le cerveau humain comme le cerveau de tous les mammifères est exo-centré. Aristote disait que l’homme était un animal social.

C’est grâce à la niche de sécurité, d’attachement et d’affection qui prévalait lors de notre enfance, que nous avons appris à vivre à la fois comme « séparé » et comme « uni » à une communauté, « irrémédiablement seul » mais faisant partie d’un « ensemble », d’un « grand tout ». Depuis nous cherchons ce qui nous sépare et ce qui nous unit aux autres, nous cherchons quelle face jouer, quel modèle imiter pour nous relier, quel grand guide suivre. La stratégie de nos relations sociales comme celle de nos comportements sexuels obéit à des pulsions de mimétisme très archaïques. Nous sommes très Homo Habilis comme en témoigne le langage adopté dans les embouteillages, dans les foyers ou dans les relations sexuelles.
Là encore apparaît notre nature amoureuse, la façon dont nous allons vivre en famille, en tribu ou en société aujourd’hui. Dans le groupe les enjeux de pouvoirs et d’entraide sont souvent le fruit de ces mêmes pulsions vitales. Cette propriété nous permet des les examiner dans le Test 5i.

3. L’intelligence émotionnelle

3. L’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle donne vie à nos modèles sociaux. Elle définit notre identité formelle et la maintient de façon durable dans des limites fixées par l’histoire. Elle donne forme à nos actions et à nos pensées, gère limites et règles qui nous semblent les plus agréables, fait les choix et nous met en mouvement pour faire notre expérience d’individu dans l’univers, conscient de l’univers. C’est l’intelligence de la comparaison avec les autres, imitation, différenciation, esprit de justice, modélisation des volontés, priorités et organisation personnelle, perception et appropriation du temps “pour nous” ou “notre activité” -. Cette intelligence recherche toujours ce qui nous manque, elle s’inquiète de ce qui pourrait nous manquer et s’entoure de sécurités, personnes de confiance et “bien privés” – elle définit ce qui est à moi, ce qui n’est pas à moi, et ce qui le défend.

Tout sur l’intelligence émotionnelle

Elle va s’approprier un morceau d’espace, d’énergie et de temps pour construire un décor, des costumes, des éclairages, des textes et des moyens pour mettre ses personnages en valeur à sa façon, se les approprier. En fonction de ses données génétiques et des expériences vécues, elle va créer toute une gestuelle et des postures, un langage qui mettent ses personnages en avant et ajustent ses relations d’échange avec les autres à son profit.

C’est la fabrique des désirs propres à chaque individu mais c’est aussi la source de notre expression, de nos talents musicaux et artistiques qui mettent en scène et incarnent nos personnages sociaux.

Chacun décide en fonction de ses intérêts, l’émotion nous en signale les opportunités, les richesses, les menaces, les limites et les contraintes.

Chacun a pour mission d’améliorer l’ADN de son espèce et la conscience du vivant en jouant sa vie.
L’intelligence émotionnelle maintient les équilibres métaboliques – l’homéostasie – de l’individu par la création d’une chimère, le moi décisionnel.
Ce moi émotionnel est en quelque sorte garant de nos équilibres vitaux. En nous poussant à décider pour maintenir ou garantir notre homéostasie, il est le moteur de notre vie quotidienne. Pour exister, il a besoin de s’entourer d’un monde d’abondance, de confiance et de sécurité.

Or les ruptures avec la nature, ses géniteurs et ses éducateurs marquent à vie sa vulnérabilité ; elles créent une angoisse existentielle permanente de fond qui prend de multiples formes qui empoisonnent sa vie. Accumulations de biens ou de liens protecteurs n’y changeront rien. Le moi décisionnel cherche en permanence compensations matérielles et attachements affectifs, divertissements et super-pouvoirs sans pouvoir éteindre cette angoisse. Il doit nourrir ses équilibres fondamentaux, repousser l’importun par la menace et attirer la sécurité par la caresse et l’attachement.

Tout dans ce monde doit rester dans des limites stables et connues pour qu’il ne se sentent pas menacé. Se libérer du connu ? Mais c’est faire place à l’injustice, à l’abus, à la trahison. Insupportable. Le moi émotionnel aime avant tout la caresse, la tendresse, le mignon, le bébé, tout ce qui ne peut lui faire du mal. Sinon il faut qu’il s’assure de son pouvoir sur l’autre à tout moment. Ses manques ne sont plus le fruit d’un sain désir d’équilibre mais résultent de la nécessité de compenser ou de se protéger de l’angoisse existentielle qui le ronge.

Et pendant ce temps, qui gère les équilibres fondamentaux nécessaires à la vie quotidienne ? Le moi émotionnel souvent débordé n’en peut plus et confie tout le toutim aux automatismes du mental. Et l’homéostasie de partir en vrille !

4. L’intelligence mentale

4. L’intelligence mentale 

L’intelligence mentale ou intellect prépare l’action par l’interprétation de nos émotions, de nos volontés en corrélation avec l’interprétation de nos perceptions. Elle imagine comment les réaliser concrètement. Elle assure la maîtrise de soi. En réglant le mouvement du corps, par la conception d’outils matériels ou conceptuels, par des informations, par des modèles, en imitant les autres, en se différenciant, en simulant, en calculant, en échangeant. C’est le cerveau de l’abstraction, du savoir, du calcul, du rationnel comme de l’irrationnel, du rêve et de l’imagination, du traitement de l’information et des mémoires, c’est l’intelligence de l’écriture.

Une particularité du mental, il est fait de trois méta-cerveaux différents :

  • le mental conscient – je sais que je pense
  • le mental inconscient – les pensées travaillent et agissent à mon insu
  • le mental automatique ou réflexe – je parle, j’informe, je conduis des processus opérationnels

Tout sur l’intelligence mentale

L’intelligence mentale crée des simulations, mesure les résultats prévus, corrige, contrôle, planifie, pèse dans chaque décision le pour et le contre, les défend, les propose ou les impose en organisant la communication avec les autres.

L’intelligence mentale est aussi la fabrique des illusions. Alors qu’elle nous apporte le confort dans la vie, rend nos échanges économiques et fructueux, son point faible est qu’elle peut se brancher sur le cerveau mental inconscient ou réflexe à notre insu, quand ce n’est pas nécessaire et devenir la source de biais cognitifs inappropriés, de préjugés, d’idéologies et de toutes sortes de jugements inadaptées. Le mental peut occuper 100% de son énergie à essayer de servir les compulsions de l’émotionnel.

C’est le serviteur des désirs propre à chaque individu mais c’est aussi la source de notre expression, elle met en scène et incarne nos personnages sociaux, simule leurs existences et leurs jeux dans des représentations artistiques.

Tout le monde c’est ce qu’est « penser » tant qu’on ne lui en demande pas la définition. Comment se représenter l’intelligence de la représentation, de l’imagination, de la simulation, du calcul ? L’outil pour décider, justifier, comprendre, se distraire ou exprimer ? L’organe spéculatif par excellence ? Un ordinateur organique qui nous contrôle ?

C’est de la matière qu’est née la vie fruit de l’énergie qui anime l’univers. Mais sans un système d’information comment la vie pourrait-elle lutter contre l’entropie, mère du désordre et du chaos qui détériore tout système. Nous organisons la matière et l’énergie par l’ADN qui est le plus merveilleux système d’information biologique jamais créé pour remettre tout dans un ordre précis pendant une durée donnée.  C’est ainsi qu’on a défini le vivant comme un système néguentropique – qui augmente l’ordre d’un système vivant. L’ADN transforme la matière et crée les fonctions nécessaires à la vie de l’individu grâce à son système embarqué d’information constitué de génomes, mémoires réussies de milliards d’expériences des vivants qui nous ont précédés.

Une fois ses organes fonctionnels fabriqués, c’est le système nerveux lui-même qui se construit sous l’influence de génome et du milieu dans lequel il se développe.

A l’instar du génome, le complexe neuronal va servir de système embarqué d’information pour l’individu et va organiser non plus son corps et ses fonctions mais son économie générale avant action sur le terrain. Le système de pensée propre à ce champ est le spéculatif, l’intellect ou le mental.

C’est ou c’est censé être le champ de la pensée consciente, donc de l’action réfléchie.

Pourtant ne dit-on pas qu’il est diabolique ? Dans la bible, Lucifer est l’ange porteur de lumière qui a défié Dieu. Le mental n’est-il pas le siège de la pensée consciente de l’individu, donc du savoir,  qui défie la conscience reçue des origines, de la source, donc de Dieu ? C’est donc un peu vrai mais restons calme, il fait son job.

A l’aide des pensées, il simule, il trafique, il manipule, il doute, il tente, il calcule, il divertit, il ordonne … mais tout ça pourquoi ? Pour préparer l’action du sensori-moteur, répondre à nos envies ou répondre aux ordres de notre intelligence émotionnelle de la façon la plus économique possible. Il truque, ment, ruse et procrastine c’est vrai, mais il fait son job. Ni plus ni moins. Et en plus, il passe pour un ennemi ? L’Homo Sapiens ne se connait pas mais il se juge facilement ! Bref, on s’y perdrait facilement. C’est le sujet du Test 5i qui examine ce champ dans notre personnalité.

5. L’intelligence physique

5. L’intelligence physique

L’intelligence physique organise le contact sensori-moteur de l’individu avec l’univers.
Au premier abord, l’intelligence physique est responsable du bon entretien de notre corps, de nos actions, perceptions et déplacements physiques focalisés sur nos besoins primaires – nourriture, protection, reproduction, transformation et accumulation des biens et d’informations -. Elle exécute les plans de notre intelligence mentale (conscient, inconscient et réflexe) ou émotionnelle si notre mental n’a pas été convoqué.

Notre corps est notre plus bel outil de conscience et au même temps, il est la conscience faite chair. Quand on le met au travail, c’est la conscience qu’on exerce, c’est notre conscience qu’on met au travail pour l’exposer au réel, c’est notre conscience qui s’exerce au contact de l’univers. Par conséquent, l’intelligence physique est l’intelligence même de la conscience qui se fait chair.

Tout sur l’intelligence physique

Le corps transforme le passé que nous portons sous forme d’avoirs formels.

Cet « avoir » peut servir trois fonctions : 

  1. nous protéger dans l’avenir. Dans ce cas, l’avenir est une chimère qu’il faut servir et qui en demande toujours plus, une gorgone qui nous dévore, une représentation de la peur de mourir, de la peur en général.
  2. créer une réalité pour exercer les simulations de notre mental. Dans ce cas, il s’agit d’un divertissement ou d’une réalité vide de sens. L’avoir est l’exo-mémoire de nos imaginations.
  3. servir et développer la source. Dans ce cas il s’agit d’augmenter l’harmonie dans tout ce que nous faisons, dans tout ce qui nous entoure. 

Une autre allégorie empruntée aux contes des mille et une nuit illustre le travail du corps vivant : si nous savons nous y prendre, en nettoyant la lampe d’Aladin trouvée au fond de la caverne des voleurs nous allons faire sortir le grand génie qui résoudra notre vœux le plus profond : nous protéger, jouer ou développer la source.

Le Génie est la conscience enfermée dans nos actes et nos paroles de tous les jours. C’est notre intelligence physique qui le libère.

En polarisant notre réalité nos intelligences de champ polarisent nos personnalités

En polarisant notre réalité nos intelligences de champ polarisent nos personnalités

Chaque intelligence de champ est polarisée soit pour la compétition, soit pour la coopération

Indépendamment de leurs caractéristiques propres, chaque intelligence se forme et se polarise dès le foetus avec une préférence soit pour la quantité et la densitédes neurones sous la pression de la testostérone, soit pour la qualité des liaisonsneuronales sous la pression des œstrogènes.

Dans le premier cas nous aurons une intelligence alpha, compétitive, dominante, modélisante, cumulative, combative, projective cherchant à changer son milieu.

Dans le second cas nous aurons une intelligence oméga, coopérante, reliante, accueillante, souple, mobile et captatrice, interactive, propice à abriter la fécondation, apte pour cela à se transformer elle-même.

Chaque intelligence est donc polarisée sur un mode alpha ou un mode oméga. Ces polarités ne dépendent pas du sexe de la personne et sont formées pour la vie. Elles vont donner une réalité aux instincts qui composent nos personnalités instinctives les polarisant elles-mêmes en dominantes ou coopérantes.

En savoir plus sur les polarités

Blaise Pascal distinguait déjà deux tendances, deux polarités de l’intelligence qu’il appelait l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse et ventait la complémentarité opératoire de ces deux polarités qui étaient une des clés de son génie. Karl Gustave Jung, lui, parlait de la polyvalence et de la bipolarité des archétypes. En philosophie chinoise le tao est représenté par la dynamique binaire du Yin et du Yang.

Cette idée a été reprise depuis en psychologie cognitive et en neuroscience.

En effectuant ce test, pour chaque champ d’intelligence examiné, vous allez mettre en évidence une polarité probablement différente. Vous pouvez être, par exemple, alpha pour traiter le champ harmonique et oméga pour le champ mimétique puis à nouveau alpha pour l’émotionnel et oméga pour le mental, etc... . C’est ce mix des polarités dans chacun des champs qui fait la richesse et la diversité de nos intelligences.

Ainsi, contrairement aux apparences, aucune personnalité n’est totalement alpha ou oméga, mais a de l’un et de l’autre en fonction des champs d’intelligence.

Cependant les cultures, l’histoire humaine et les sagas familiales ont favorisé certaines polarités dans chacune des 5 intelligences.

La civilisation occidentale par exemple est une civilisation qui favorise les dominants, les compétiteurs sociaux, donc qui met en avant une forme de polarisation de type alpha pour l’intelligence mimétique et émotionnelle. Ce tropisme culturel est certainement une des causes de notre entêtement à considérer la nature comme une matière première à exploiter et à dominer.

Etes-vous une personnalité alpha ? Avez-vous tendance à vous imposer ?

Quand vous êtes en mode Alpha, vous êtes centré sur la transformation par l’effort continu et le mérite, sur la maîtrise du vivant, sur la transformation par la loi , la règle ou le code, ou sur la compétition. Vous aimez vous imposer dans le champ considéré d’une façon ou d’une autre.

Vous ne prenez en compte que ce qui résiste aux forces d’agression et à l’usure du temps, vous privilégiez ce qui vient d’un ordre supérieur, ce qui est transcendant, immuable et s’impose à tous : dans cette polarité vous vous appropriez la défense ou la transmission des traditions, le respect des règles et la régulation de groupes, le rangement en catégories et réalisez des ensembles homogènes, clairement délimités, géométriques. Votre autorité naturelle ne se discute pas et quand vous parler on vous écoute et on se tait.

Vous êtes fortement tenté par ce qui est normalisation, contrôle, sécurité, garantie, devoir, anticipation, filtrage, réduction des informations par listes, par fiches, ordonnancement, structuration, mise à l’épreuve, vous pensez « qui veut peut », vous encensez les meilleurs ou vous en êtes jaloux, vous aimez vous dépasser, vous pousser en avant, pénétrer, vous durcir, vous séparer, couper ce qui est inutile, réduire ce qui vous est étranger. Votre mot magique : « tout est sous contrôle ».

Il résulte de cette polarité naturelle une autorité qui s’impose. Une tendance à faire avancer les masses « comme un seul homme ». L’alpha apporte des qualités offensives et défensives, un gain sérieux dans la compétition, mais aussi une incompréhension, une impatience et une irritabilité vis à vis des personnalités oméga beaucoup trop « cool » à leurs yeux.

Les personnalités qui ont trois intelligences polarisées alpha sur leur cinq intelligences se reconnaissent en général comme des alphas en méprisant les plans où ils sont oméga.

Etes-vous une personnalité oméga ? Avez-vous tendance à coopérer ?

Quand vous êtes en mode oméga, vous êtes centré sur la transformation « en symbiose avec ce qui vous entoure » ou par l’expérience de votre être en osmose avec l’univers – ce qui intègre l’autre en soi, vit avec son environnement.

Vous interagissez plus sur le mode de l’invitation et vous évitez l’injonction, en cherchant à unir les différences et en gardant l’autonomie de chacun dans la coopération : dans ce champ particulier vous privilégiez ce qui est immanent, ce qui est propre à chacun, propre à chaque chose, ce qui unit les singularités et ce qui les différencie, vous êtes sensible aux interactions visibles ou invisibles, aux ressentis, aux courants, aux mouvements, aux métamorphoses, au subtil, à tout ce qui ouvre, accueille, inclut et nourrit.

Vous êtes fortement tenté par ce qui est exploration, expansion, spontanéité, confiance, nouveauté, légèreté, compréhension holistique et systémique, prise en compte de la complexité commun une entité vivante, empathie et ouverture avec tout ce qui est étranger, ami ou même ennemi. Votre mot magique : « Bienveillance toujours ».

Il résulte de cette polarité naturelle dont l’origine pourrait être dans les neurones miroirs, une force d’ouverture et de changement qui peut remettre en cause l’autorité et les règles. L’oméga ne sait pas bien entrer dans le moule et n’aime pas trop le standard, l’habitude et le convenu. Elle apporte des qualités de création, d’innovation, d’adaptation et de résilience mais aussi une incompréhension et un sentiment d’être méprisé par les personnalités alphas beaucoup trop « psycho-rigides » à leurs yeux.

Les personnalités qui ont trois intelligences polarisées oméga sur leur cinq intelligences se reconnaissent en général par leurs préférences omégas décrites ci-dessus et leurs peurs et leurs critiques des alphas.

INSTINCTS, comportements ET PERSONNALITés

Nos personnalités instinctives expression de nos intelligences de champ

Nos cinq intelligences communiquent entre elles de façon structurée la réalité qu’elles créent. A partir de ce dialogue, les instincts tentent de relier ces réalités de façon cohérente et modélisent l’ensemble de nos comportements pour agir sur le réel.

Nous mettons l’accent sur les 20 instincts les plus archaïques de la personnalité : les instincts stratégiques, sociaux, identitaires, projectifs et opératifs. Nous leur avons donné des noms évocateurs. Vous découvrirez ainsi, peut-être à votre grand étonnement, que vous avez l’instinct du commerçant, de l’innovateur ou du berger !

L’instinct stratégique correspond au dialogue entre le physique et l’harmonique, le social entre l’harmonique et le mimétique, l’identitaire entre le mimétique et l’émotionnel, le projectif entre l’émotionnel et le mental, l’opératif entre le mental et le physique.

1. Les instincts stratégiques de personnalité

Le commerçant

Le commerçant est perceptif et intuitif, curieux des autres. Toujours aux aguets, il navigue aisément dans des situations ambiguës, voire troubles. Habile et rusé, il sait déceler les non-dits et influencer les autres, et est lui-même peu influençable. Mobile et toujours en quête d’opportunités, il poursuit ses ambitions sans relâche, la peur ne l’arrête pas et même perdu il continue son chemin. Il est peu sensible à l’échec ou plutôt, il a un don pour en tirer profit…

Le technicien

Le technicien est visuel et analytique, curieux des choses. Observant attentivement la mécanique du monde, il se la représente et la reproduit aisément. Ingénieux et appliqué, il s’emploie à transformer son environnement, et aime vivre dans un univers de sa création qu’il perfectionne sans cesse. Pensant le monde comme un système, il est naturellement apte à en concevoir, qu’ils soient matériels, conceptuels ou humains…

Le paysan

Le paysan est productif et assidu, stable et enraciné. Travailleur acharné et économe, il prépare l’avenir un peu plus chaque jour. Patient et pratique, il porte de la valeur aux méthodes qui ont fait leurs preuves. Solide défenseur, il garde âprement ses acquis, s’accroche au connu et se méfie de ceux qui pourraient le troubler…

Le berger

Le berger est vigilant et tenace, capable de guider les autres dans la tourmente ou de veiller à leur protection. L’œil tourné vers l’avenir, il anticipe ses mouvements, se lance en premier et entraîne les autres avec lui. Toujours mobile, actif, parfois imprévisible, il s’investit totalement dans son rôle, s’y implique corps et âme, tantôt se préparant contre la menace, tantôt se dressant contre elle…

2. Les instinct sociaux de personnalité

Le commandeur

Le commandeur incarne des valeurs supérieures, s’imposant pour lui comme une évidence. Intransigeant quant à son indépendance, il se fie à son propre jugement, à ses principes et ses règles plutôt qu’à ceux d’autres autorités. Exigeant et endurant, il impose ses valeurs et son rythme à ceux qui souhaitent le suivre. Incisif et peu accommodant, il ne trouve sa place que lorsqu’il la crée…

Le coordinateur

Le coordinateur s’engage pour servir un but qu’il sait bénéfique au groupe. Sociable et curieux des autres, il a besoin de réciprocité, s’inquiète et supporte mal que l’on abuse de sa confiance. Investi dans le collectif qu’il sert, il entraîne par son enthousiasme et sa qualité relationnelle. Aimant partager et instruire, il stimule l’esprit d’équipe, l’action collective et la prise en compte des autres…

Le mandataire

Le mandataire est indépendant de nature, sous une façade affable et conciliante. Fin négociateur, il sait poursuivre ses propres buts sans risquer le conflit. Ses talents font de lui un représentant hors pair, portant les buts qu’il décide de servir à travers les périples, esquivant l’opposition. Son instinct politique fait de lui un fin dirigeant, très familier de l’intrigue et des arcanes du pouvoir…

Le éclaireur

L’éclaireur se réalise en utilisant les stratégies des autres. Son empathie lui permet d’appréhender les comportements et les humeurs de chacun et de s’y accorder. Il se fond ainsi dans le groupe adoptant le mimétisme du caméléon et devient le trait d’union de ses différentes composantes. Ses qualités de contact et de bienveillance se révèlent dans le service des personnes ou dans la découverte de l’inconnu…

3. Les instincts identitaires de personnalité

Le réalisateur

Son instinct de réalisateur le pousse très tôt à créer ses propres univers de jeu. Écrire, dessiner, faire des bandes dessinées ou des vidéos, créer des vêtements pour ses poupées, construire des univers autonomes dans sa chambre ou son jardin…

Le accompagnateur

L’instinct identitaire de l’accompagnateur en fait à la fois une éponge relationnelle et émotionnelle. Pour s’épanouir, il est comme les chats qui ont besoin d’un environnement familial tranquille, cosy, confortable…

Le organisateur

Dès sa plus tendre enfance, on voit qu’on a à faire avec une forte personnalité. Bébé volontaire, enfant planté dans ses volontés qu’il défend avec force et qui organise ses actions avec détermination. Autant dire qu’il lui faut des éducateurs costauds…

Le pédagogue

Le premier mot qui vient pour ce profil identitaire c’est : bon élève. Pourquoi ? Dès sa prime jeunesse, l’entraîneur a la capacité de comprendre et d’intégrer tous les modèles qu’on lui propose sans jugement critique…

4. Les instincts projectifs de personnalité

Le communicateur

Il promet l’avenir ou plutôt, c’est un gestionnaire des promesses de l’avenir : à l’écoute de ses désirs et des désirs d’autrui, il devine que l’avenir est pour une bonne part « ce qui donne envie d’agir » ; il sait critiquer, mettre en forme et gérer cette promesse pour qu’elle devienne…

L’innovateur

En fonction de différentes expériences analogues dans d’autres temps et dans d’autres ordres de choses, il induit ce qui va se passer dans la situation présente, il le pressent. Ce mécanisme de divination, d’intuition lui donne les caractéristiques d’un inventeur, innovateur du futur…

Le gestionnaire

Il construit l’avenir sur l’expertise ou sur un process expérimental qui permet d’avancer au pas à pas en vérifiant et en améliorant chaque élément de la construction. C’est l’homme de l’analyse rationnelle de la cohérence des moyens, de la vérification…

Le conquérant

L’avenir est volonté personnelle ; en tous cas, celui qu’il imagine doit-être conforme à sa volonté ou à la volonté de ceux qu’il sert. Le reste est fumée. Le conquérant pousse sa ligne d’horizon toujours plus loin au fur et à mesure qu’il avance. Pour lui rien de définitivement impossible…

5. Les instincts opératifs de personnalité

Le découvreur

C’est l’homme de l’émergence, de la perception « fine » du détail, de l’écoute à la fois libre et pénétrante de tout ce qui peut engendrer une forme, indiquer un sens, préfigurer un comportement, structurer l’action immédiatement utile. Sensible aux interactions…

L’enquêteur

Il sépare le bon grain de l’ivraie, il écarte ce qui ne tient pas, recoupe constamment les faits, vérifie inlassablement ses informations. C’est l’homme qui apprécie la « traçabilité décisionnelle », la preuve, c’est l’as de la question dérangeante, de l’observation souterraine…

Le concepteur

C’est l’homme de la construction progressive de la réalité à travers des modèles « réduits », conceptuels ou expérimentaux. Il construit la réalité par tâtonnements successifs, à partir de schémas, de modèles et peut se montrer relativement sourd à d’autres…

L’opérateur

C’est l’homme de l’application, de la continuité et du maintien d’une pratique. Il construit la réalité en l’éprouvant physiquement, en forçant ses limites ; il cherche l’invariance des choses, la permanence au cœur même du mouvement et il n’hésite pas à prendre…

les deux puissances créatives de la personnalité instinctive

Chaque personnalité instinctive développe deux puissances créatives. Nous avons typés ces puissances en leur donnant des noms qui illustrent leurs comportements les plus significatifs. Le fondateur correspond à une hyper sensibilité de l’intelligence harmonique, l’aristocrate de l’intelligence mimétique, le révolutionnaire de l’intelligence émotionnelle, le bourgeois de l’intelligence mentale et le soldat de l’intelligence physique. Vous êtes donc au moins hypersensibles sur deux plans.

Le Fondateur

Le fondateur intervient quand la continuité de l’espèce est menacée ou quand sa propre vie est menacée. Il endosse son rôle aux moments les plus cruciaux, quand il faut créer de nouvelles stratégie et les mettre en place, chercher ou fonder de nouveaux mondes, trouver de nouvelles lois pour vivre ensemble. Sa hauteur de vue, son inspiration, ses fulgurances, sa capacité à relier des dimensions…

L’Aristocrate

L’aristocrate intervient quand l’animal social est menacé ou quand sa propre relation sociale est menacée. Il se dépasse alors et montre sa capacité à jouer un rôle exemplaire. Il aime faire partie des meilleurs, des leaders, des guides : il prend les rôles nécessaires pour articuler ses liaisons politiques ou amicales. L‘ARITOSCRATE sait comment se conduire pour capter l’attention et pousser ceux … 

Le Révolutionnaire

L’injustice, le refus, l’interdit ou le manque de justesse le font monter en pression : le révolutionnaire est sensible aux contraintes et aux équilibres et il veut qu’ils soient justifiés.  Il sait manipuler l’émotionnel et les volontés de ses proches avec génie. Conflit, intimidation, obstruction ne lui font pas peur pour redresser une situation ; il joue sur les limites des choses pour trouver un avantage …

Le Bourgeois

Le bourgeois entre en jeu quand  plaisir, confort et liberté de penser sont menacées. Il est réfléchi, interrogatif, pondéré et veut se prémunir de tout risque par des systèmes de garanties, une planification et une communication, des recettes qu’il améliore sans cesse. Effectivement, Pour que ce soit facile, bon, agréable et sûr, il aime prévoir ce qui lui semble être le chemin ou les moyens … 

Le Soldat

Le soldat intervient en cas de stress physique répété ou de rupture du contrat social en général ou à son encontre. Il est direct, physique, entier, pragmatique, endurant, terre-à-terre, indiscipliné en privé, discipliné au professionnel, parfois rustaud et familier. Le soldat colle aux réalités du terrain, se sent indéboulonnable, envahissant et jusqu’au-boutiste. Il aime agir directement sur la matière … 

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