L'analyste

VOTRE INTUITION SOCIALE

L’enfance

Vous avez l’intuition sociale dite du « coordinateur ». Dès son plus jeune âge, le coordinateur est un enfant éminemment sociable mais qui sait ce qu’il veut. Il aime se donner totalement aux autres mais il est malheureux si cette envie n’est pas partagée ce qui peut le rendre dépendant des autres, de leur présence. Il apporte à ses proches tout ce qu’il sait faire, sans compter, et cherche ce qui est bon pour eux afin d’y contribuer mais à une condition : il faut respecter ses valeurs, faire confiance à sa stratégie.

Même enfant, il est viscéralement attaché au respect des valeurs de base qui sont les siennes et une trahison sur ce point peut le transformer en victime ou en révolté agressif hystérique. Il ne cherche pas à prendre la place centrale dans un groupe ou dans une famille mais il peut l’assumer pour lutter contre ceux qui l’ont trahi.

Dans sa famille, avec la restriction apportée précédemment, il s’entend bien avec chacun et il devrait faire le bonheur de ses éducateurs. Facile d’abord, d’une convivialité accueillante, il plaît par sa qualité d’écoute, sa façon de se mettre à l’unisson des émotions des autres et son intérêt pour leur sort. Comme il n’est pas avare de partager ses projets, il peut être un bon meneur.

Pour le choix de ses études et de son environnement social, il faut tenir compte de sa vocation : donner de l’enthousiasme pour servir un noble but, qu’il le fasse en tant qu’acteur, animateur, moniteur, entraîneur, capitaine d’équipe ou chef de projet.

Pour son éducation, ne pas trahir sa confiance ! Dans un environnement malsain ou avec des éducateurs maladroits, indifférents ou nocifs, il peut inverser toutes ses qualités et perdre tout espoir de se réaliser.

Confiance devient méfiance, innocence devient culpabilité, enthousiasme, déprime. Ce comportement opposé à sa vraie nature pourrait perturber plus tard le bon déroulement de sa vie sociale, familiale et amoureuse en faisant fuir ceux à qui il voudrait tant donner, à commencer par ceux qu’il aime le plus : “ses enfants”.

La vocation

Arrivé à maturité, le coordinateur est fait pour être acteur et animateur de changement, un technicien de la coopération, un meneur associatif, un fédérateur apprécié pour conduire une équipe sous le drapeau des mêmes valeurs, du même rêve, d’une même cause.

Sa fonction sociale est de réunir et de créer du dévouement et de la confiance mutuelle entre les membres de son équipe. Il a le don pour faire converger les efforts de chacun vers le but qu’il défend en développant la curiosité mutuelle comme la plus grande des qualités.

Voir loin, faire converger les énergies vers le même but, sécuriser le périmètre d’action c’est parfait, mais faut-il encore s’assurer de la faisabilité collective du projet dans la durée et cela dépend beaucoup des relations établies. Il doit créer des plateformes où l’interopérabilité est facile. Pour cela il aime créer des systèmes de correction et de rectification en cas d’erreur ou de déviation. Cela donne de la robustesse à ses projets parfois rocambolesques.

Le coordinateur n’aime pas les frottements sociaux et son instinct le fait sous-estimer la résistance au changement de ses proches. Son simple regard traverse vos résistances et vous pénètre le cœur. Cette innocence lui donne sa curiosité pour les autres, son enthousiasme, sa force de pénétration et de transformation. Il procède sur la durée par imprégnation constante, répétition, petites touches, et réussit souvent en douceur là où les autres échouent par la force.

Le coordinateur sait, peut-être mieux qu’un autre, qu’une bonne idée peut être catastrophique si elle n’est pas intégrée par tous et portée par chacun. Son plus grand désir est que chacun croit à ses valeurs et aux buts qu’il porte en lui. Son défaut est de beaucoup pardonner pourvu que ce désir soit respecté. 

De toute façon, pour le coordinateur, le manque de confiance, le refus d’entraide, un non-respect de ses engagements pour la cause commune, font partie des trahisons tellement graves qu’il lui est difficile de l’imaginer. C’est pourquoi le risque du coordinateur est de se construire une bulle où cet enfer n’existe pas et quand cette bulle explose, nous verrons plus tard à quel point cela peut être catastrophique. Placé devant les faits, Alceste du misanthrope de Molière, continue à nier.

Quand tout se passe bien ou se répare bien, que son projet est adopté, ce sera un bonheur pour tous de le voir répandre la vraie sagesse qui est le savoir faire ensemble. Il mobilise dans l’harmonie, associe de façon souple et créative des rôles très différents. Il a la même considération et la même attention pour chacun, du gardien de parking au dirigeant et cela peut créer des groupes très enthousiastes et performants. A ses yeux, tous les acteurs sont dignes d’importance, jusqu’au plus petit maillon de la chaîne.

Toute sa vie, il reste proche des enfants avec qui il nourrit une relation de complicité et ce sera pour eux le parent rêvé parce qu’il n’impose pas ou y répugne. Il motive, il montre l’exemple et donne beaucoup de sa personne. Il répugne à utiliser son pouvoir hiérarchique ou son autorité parentale pour contraindre, trancher, sanctionner ; il persuade, stimule, explique, corrige et surtout il forme. Leader ou éducateur associatif plus que contractuel, il montre comment faire en espérant que d’autres en feront autant.

Grâce à sa vision des processus et de leur déploiement dans le temps, il veille à la meilleure utilisation possible des moyens en les répartissant en fonction des besoins de chacun. Il crée ainsi un esprit d’équipe et du partenariat sur des bases concrètes. Son mode de gouvernance favori vise à rassembler les opinions de chacun pour les mettre au service du collectif.

Nous comprenons qu’il est pénible pour un tel leader de sanctionner un mauvais résultat, ou une faute. Quand il doit le faire cependant, c’est qu’il en est contraint et forcé, pour respecter le mandat de son organisation ou parce que les valeurs du groupe sont salies.

N’étant pas du tout dans la rivalité de territoire, deux chefs coordinateurs peuvent cohabiter sur les mêmes terrains, bien plus, ils aiment s’entraider, s’observer et se refiler les bons tuyaux, ils peuvent même travailler pour deux chefs différents et les faire coopérer en jouant les interfaces, s’ils servent les mêmes valeurs et que le cadre est clair. Ce sont des partenaires fiables et dévoués dans l’action.

En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.

Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR

En résumé, sans parti pris pour une fonction ou pour une autre, une structure ou une autre, une chapelle ou une autre, pourvu qu’elles soient utiles et correspondent à ses valeurs, c’est le meneur idéal pour servir une cause, un passeur d’enthousiasme, le moniteur pour une pédagogie de groupe, acteur du changement, chef de réseau, fédérateur associatif au service d’une grande cause ou même d’un grand rêve impossible porteur d’espoir et de transformation.

Gérard Philippe, 1922-1959, un des plus grands acteurs français est l’exemple modèle du “coordinateur”, rassembleur, “passeur d’enthousiasme.” PHAMC-AR

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La citation de l'analyste

"La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information."

Albert Einstein

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