L'analyste

VOTRE INTUITION IDENTITAIRE

La jeunesse

Vous avez l’intuition identitaire dite du « pédagogue »

Le premier mot qui vient pour ce profil identitaire c’est : bon élève. Pourquoi ? Dès sa prime jeunesse, l’entraîneur a la capacité de comprendre et d’intégrer tous les modèles qu’on lui propose sans jugement critique pour en essayer la pratique, d’en faire l’expérience et tester si cela lui convient. Cela rend sa jeunesse plus facile que pour d’autres pourvu que le milieu lui propose de bons modèles. De toute façon, comme il a le pouvoir d’en changer après les avoir essayés, il ne faut jamais désespérer pour l’avenir de cet enfant qui pourra toujours en adopter d’autres à n’importe quel âge. Cela fait partie de son parcours nécessaire.

Cette phase éducative est facile pour lui et pour ses éducateurs et ceci d’autant plus que familialement, il va se mettre en mimétisme “d’adoption” avec l’autorité – qu’elle soit maternelle, paternelle ou scolaire et que dès la puberté ce mimétisme d’adoption va s’exacerber, protégeant ainsi son adolescence d’expériences dangereuses.

Le danger est plutôt la psychologisation affective et la dépendance sous-terraine avec cette autorité qui peut lui donner une fausse sécurité fondée sur des stratégies non conscientes et le pousser vers des mondes idéalisés merveilleux qui n’existeront que dans sa tête.

Alors, sûr de lui mais pour de mauvaises raisons, il peut devenir un véritable petit chef de bande, centré sur sa personne et son mode de fonctionnement, capricieux, irritable et parfois ayant des accès tantôt  “parano”, tantôt étrangement soumis vis-à-vis de ceux qui gagnent sa confiance. Il passe alors facilement de l’excitation enfantine à la déprime la plus romantique.

Dans tout ce qu’il entreprend, ce qui frappe c’est sa capacité de concentration, d’application dans la mise en pratique et de mémorisation exercées systématiquement sur toutes ses expériences. S’il choisit l’école comme terrain de jeux, sa réussite scolaire est assurée. Il adopte le modèle prof et en tire autant de copies qu’il le faut pour obtenir les résultats voulus. Il peut exercer alors son aura sur les élèves et devenir délégué de classe s’intégrant ainsi parfaitement au système.

S’il choisit le modèle “école buissonnière », le modèle sportif ou autre, il construira alors son monde ailleurs avec la même ténacité qu’il faudra avoir le courage de soutenir ou de remplacer.

La vocation

Ses capacités de modélisation étant considérables, ce profil a une force de résilience particulièrement élevée et ses réussites comme ses échecs deviennent son trésor le plus considérable. Celui qui l’incarne peut ainsi enrichir son autorité de pédagogue, de leader associatif, et surtout d’expert dans son domaine.

Il montre et démontre méthodiquement comment suivre les lois et les règles de son métier; il tend ainsi à professionnaliser chacun en s’impliquant dans la relation; il stimule la conscience professionnelle, corrige les erreurs, valorise les bons élèves. Il cherche à les faire coopérer dans un bon climat; il stimule, inspire et canalise les volontés au service de la « cause » qu’il défend. C’est un bon entraîneur : démonstratif et affirmatif, il encourage, coach chacun de ses hommes et se bat avec eux, au coude à coude, sur le terrain, en adoptant un rythme rapide et décontracté.

Il craint seulement l’indifférence et les indifférents qui le laissent démuni et pantois. Expliquer, manier les mots, la conviction, l’exemple, tout ça il sait le faire mais voir et tirer les conclusions nécessaires vis à vis de quelqu’un qui, dans le fond, s’en fout, ça il ne sait pas faire du tout ! Il se bat avant tout pour que les autres avancent. Avec lui, pas de problème sot de rivalité : tout doit se faire au mérite et à égalité de chance. Le pédagogue adore le travail d’équipe.

En entreprise, ou dans une institution organisée, pour progresser, il devrait rendre compte davantage de ses initiatives et avec plus de transparence mais bizarrement il n’aime pas ce type de contrainte et se trouve mal à l’aise dans la gestion de ces « détails hiérarchiques », il le fait avec des trous dans la raquette, de manière scolaire, trop scolaire parce que paradoxalement il a un fort besoin d’être reconnu et adoubé par son autorité de tutelle ; son dilemme est qu’il lui faut espace et liberté pour bouger, rencontrer, vivre de nombreuses expériences avec les uns et les autres au même temps qu’il lui faut une autorité de référence incontestable… qui ne le bride pas ! Compliqué. Voilà ce qu’en dit Pierre Curie, prix Nobel de Chimie avec sa femme Marie : “Nous sommes tous esclaves de nos affections, esclaves des préjugés de ceux que nous aimons”. 

C’est grâce à l’insistance de Pierre près de la fondation Nobel que Marie partage avec lui le prix Nobel de physique en 1903. Les femmes n’avaient pas droit aux honneurs scientifiques.

Tous les métiers à “modèles intégrés” pour exécution ou retransmission vont lui réussir. Il aura le choix entre l’informatique, les sciences, la gestion, le droit, l’administration, le professorat mais aussi le sport, la musique et tous les arts où l’entraînement, la concentration, la répétition et la mémorisation jouent un rôle important.

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La citation de l'analyste

"La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information."

Albert Einstein

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